Alice De l'autre côté du miroir : Lewis Carroll, l'homme caché derrière l'oeuvre. INFOGRAPHIE – L’auteur d ’Alice au Pays des merveilles, célèbre
Ce qu'Alice Trouva De l'Autre Côté du Miroir ou De l'Autre Côté du Miroir Through the Looking-Glass, and What Alice Found There est un roman écrit par Lewis Carroll en 1871, qui fait suite aux Aventures d'Alice au Pays des Merveilles. En France, ce roman a été publié pour la première fois en 1931 sous le titre La Traversée du Miroir. Le titre sera changé en De l'Autre Côté du Miroir lors de la réédition de 1938. Résumé Chapitre Un – La Maison du Miroir Alice joue avec les petits blanc et noir de sa chatte Dinah, Perce-Neige et Kitty, lorsqu'elle se demande à quoi ressemblerait le monde de l'autre côté d'un miroir. Grimpant sur le manteau de cheminée, elle découvre avec surprise après tâtonnement qu'elle est capable de franchir la glace vers un monde alternatif. Dans cette version réfléchie de sa propre maison, elle découvre un livre de poésie, le Jabberwocky, dont les caractères imprimés sont inversés de sorte à être lisibles devant le miroir. Les pièces d'échecs ont aussi pris vie tout en gardant leur taille. Chapitre Deux – Le Jardin des Fleurs Vivantes En quittant la maison après une froide nuit enneigée, Alice pénètre dans un jardin printanier où les fleurs parlent d'elle comme d'une plante capable de bouger. Plus loin, elle rencontre la Reine Rouge, une pièce d'échecs de taille humaine impressionnant Alice par sa rapidité. Chapitre Trois – Insectes du Miroir Chapitre Quatre – Bonnet Blanc et Blanc Bonnet Chapitre Cinq – Laine et Eau Chapitre Six – Le Gros Coco Chapitre Sept – Le Lion et la Licorne Chapitre Huit – C'est de mon invention » Chapitre Neuf – La Reine Alice Chapitre Dix – Secouement Chapitre Onze – Réveil… Chapitre Douze – Qui a rêvé ? Adaptation dans la série Tweedledee et Tweedledum sont frères. Ils servent la Reine Rouge. Tweedledee trahit sa souveraine pour Jafar. Le Charpentier ne se promène pas avec le Morse et meurt transformé en arbre dans le Boro Grove. Le Roi Rouge ne dort pas et ne ronfle pas comme dans le roman. Il épouse Anastasia et se fait assassiner par Cora. Le Jabberwocky n'est pas un dragon mais une créature humaine capable de lire et de se nourrir des peurs. Dans le roman, dans le poème sur le Jabberwocky, la Lame de Vorpal est mentionnée pour vaincre la créature. Dans la série, l'épée est le seul objet capable de retenir la créature. Les Mome Raths sont de gros chiens noirs aux dents acérées et aux yeux rouges luisants. Le Bandersnatch est une dangereuse créature qui s'en prend à Alice à plusieurs reprises. La Reine Rouge devient la Reine Blanche et devient amie avec Alice. Le Roi Blanc est Will Scarlet, un voleur et ancien Joyeux Compagnon de Robin des Bois et ancien Valet de Cœur de la Reine de Cœur. Le Chevalier Blanc garde des portes. Il ne se bat pas contre le Cavalier Rouge et ne vient pas en aide à Alice. Autres adaptations Cinéma 1936 – Thru the Mirror, court métrage de Mickey Mouse ; 2016 – Alice de l'Autre Côté du Miroir, film de James Bobin avec Mia Wasikowska, Johnny Depp et Helena Bonham Carter. RéférencesAlicede l’autre côté du miroir de Lewis Carroll. Alice s’ennuie et rêve de pénétrer dans le monde inversé qui se trouve dans son miroir. Une fois de l’autre côté, elle découvre un monde qui n’est autre qu’un échiquier géant. Elle fera la connaissance de la Reine Rouge, de la Reine Blanche, d’un œuf érudit, de drôles de jumeaux et prendra part, tout au long de son
Mondo-mètre Carte d’identité Nom Alice in Wonderland 2 Through the Looking Glass Père James Bobin Date de naissance 2016 Majorité 1er juin 2016 Type Sortie en salles Nationalité USA Taille 1h50 / Poids NC Genre Conte fantastique Livret de famille Mia Wasikowska , Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Anne Hathaway, Rhys Ifans, Sacha Baron Cohen, Matt Lucas… Signes particuliers Ceux qui ont aimé le premier devraient trouver leur compte dans cette suite sans Tim Burton aux commandes. C’EST REPARTI POUR UN TOUR DU CÔTÉ DE WONDERLAND ! LA CRITIQUE DU FILM Résumé Les nouvelles aventures d’Alice et du Chapelier Fou. Alice replonge au pays des merveilles pour aider ses amis à combattre le Maître du Wonderland, te revoilà ! Six ans après l’adaptation d’Alice au Pays des Merveilles par Tim Burton, véritable carton au box office avec plus d’un milliard de dollars de recettes, Disney s’attaque aujourd’hui à la suite directe écrite par Lewis Carroll en 1872. Une suite plus compliquée à transporter vers le cinéma, le roman étant davantage une suite de saynètes étranges dans l’univers du pays des merveilles, et non une histoire classique articulée sur un fil narratif unique. D’où le fait qu’Alice, De l’autre côté du miroir prend ses distances avec son matériau originel, dont il ne fait que s’inspirer très librement. Derrière la caméra, Tim Burton cède sa place à James Bobin, réalisateur de deux des films consacrés aux Muppets et fortement pressenti pour le prochain Men in Black. Un Burton qui se contente du fauteuil de producteur, alors que toute l’équipe se reforme à l’écran, Mia Wasikowska bien sûr, mais également Helena Bonham Carter, Johnny Depp et d’autres. L’AVIS Volontairement déconnecté de l’essence du travail de Lewis Carroll aussi bien dans le fond que sur la forme, Alice, De l’autre côté du miroir pouvait ainsi laisser libre court à son imagination sans se soucier de sa crédibilité auprès des adeptes du travail de l’auteur. James Bobin et sa scénariste Linda Woolverton Le Roi Lion, La Belle et la Bête ne se gênent pas du coup, et confectionnent une nouvelle histoire délirante, centrée sur Alice et sur le Temps, ici incarné par le doux-dingue Sacha Baron Cohen. Cette deuxième aventure promettait du spectacle, il tente de le servir avec générosité, et ceux qui avait été séduits par le premier volet, devraient logiquement apprécier cette suite menée sur un rythme trépidant, dynamisant la faiblesse générale de son intrigue et de ses enjeux, par son histoire de voyage dans les limbes du temps, rendant l’histoire un peu moins linéaire et monotone, mais dans le même temps, plus déconstruite et moins fluide. Sur certains points, on pourrait aller jusqu’à dire qu’Alice, De l’autre côté du miroir est meilleur que son prédécesseur. Moins carnavalesque, plus sobre et débarrassé du style ampoulé d’un Tim Burton en mode fainéant. Mais à l’inverse, il se montre aussi moins virtuose. James Bobin n’est clairement pas Burton, et le cinéaste enfile ses pieds dans les pantoufles du père d’Edward aux Mains d’Argent, pour assurer la continuité de l’univers précédemment exposé, sans trop s’en écarter, sans trop le sublimer non plus. Sauf que la fraîcheur n’est plus vraiment du rendez-vous, que l’hystérie reste la même, et que le production design, fidèle à sa créativité numériquement criarde entrevue précédemment, tente d’abattre la carte du délirant mais en restant trop proche d’une esthétique erratique, tour à tour séduisante ou repoussante. En prenant de la hauteur et sur un plan plus général, Alice, De l’autre côté du miroir n’est pas un très bon film. Il peut être éventuellement un chouette divertissement pour enfants ou pour les inconditionnels du premier chapitre, mais il apparaîtra vite anecdotique et dispensable sur un plan purement cinématographique. Concentré sur son envie de faire le boulot auprès du public-cible, on lui reprochera viscéralement la pauvreté de son scénario moralisateur, souffrant d’une écriture expéditive et poussive voyant tout ce qu’il tente de mettre en scène, en petit. Au fond, tout ça pour une histoire de mensonge d’enfant autour d’une tartelette mangée en cachette… Sérieusement ?! Au fond dénué de magie et d’émotion, Alice De l’autre côté du Miroir déçoit malgré son charme très lointain. BANDE-ANNONCE Par Nicolas Rieux. 209 203 7 5 435 305 355 269