ForumDragon Quest XI: Les Combattants de la destinĂ©e - Les quĂȘtes annexes de Dragon Quest XI - La Roue du Dharmal. MENU Accueil; Forum; Saga; DĂ©rivĂ©s; Articles; Mon compte; Sujets Le terme "BATELEUR dĂ©signe un comĂ©dien, un illusionniste ou, en pĂ©joratif, un charlatan. L'arcane majeur le Bateleur, du Tarot, fait partie de la famille des personnalitĂ©s. Le Bateleur en est une figure plutĂŽt introvertie et sensible. Il est l'artiste de la famille. Un artiste se plait Ă  sĂ©duire un public en exhibant son talent. Il suscite, de la sorte, des Ă©motions et des rĂȘves. Le chiffre "1" est principe de toute chose, non manifestĂ© encore. "1" indique la prĂ©sence du nĂ©cessaire, d’un potentiel, pour s'Ă©manciper. Mais le "1" a besoin de se confronter au monde extĂ©rieur, Ă  ses diverses et multiples stimulations gĂ©nĂ©rant autant le dĂ©sir que le doute et l'angoisse. Le chiffre "1" est encore neutre sur le plan vibratoire. Il reprĂ©sente ainsi l’innocence, la jeunesse physique ou d'esprit ; cet arcane peut reprĂ©senter les enfants, la naĂŻvetĂ© et l'Ă©gocentrisme... Le personnage porte un chapeau en forme de lemniscate. Les bords du chapeau sont repliĂ©s vers le haut, ce qui forme une sorte de cuvette, de rĂ©cipient. Mon interprĂ©tation sur ces aspects le personnage est actif sur le plan matĂ©riel, il essaye probablement de gagner de l’argent ; il se rend rĂ©ceptif au hasard, Ă  la Providence, il sait s’adapter aux Ă©vĂ©nements et il est capable de rĂ©flĂ©chir. Ce chapeau en forme de lemniscate a attirĂ© l’attention des occultistes, et trĂšs vite on le considĂ©ra comme une figuration du symbole de l’infini. nous y reviendrons en dĂ©tail un plus loin. De la main gauche sensible et intuitive, il tient un bĂąton... Est-ce une baguette magique ? Autres arcanes oĂč apparaĂźt un bĂąton l’IMPÉRATRICE et l’EMPEREUR tiennent un sceptre. Le PAPE tient une hampe, un sceptre Ă  3 branches. L’ange de l’arcane l’AMOUREUX s’apprĂȘte Ă  tirer une flĂšche qui est un bout de bĂąton avec une pointe. Le personnage sur LE CHARIOT tient un sceptre de la main droite. Le bĂąton peut se retrouver dans la balance axe vertical apparaissant sur l’arcane la Justice. LE DIABLE... Le MAT et L’HERMITE tiennent un bĂąton comme une canne. La ROUE-DE-FORTUNE est faite avec six bĂątons placĂ©s comme les rayons d’une roue. Le PENDU se tient entre deux arbres ou troncs. Le personnage de l’arcane XIII tient une faux dont le manche est un bĂąton... Les BĂątons » sont nĂ©s de la Terre, mais reprĂ©sentent l’élĂ©ment Feu, comme c’est le cas pour la suite des arcanes mineurs des BĂątons ». Sur la table du Bateleur reposent - une sorte de sac ou de panier - ce qui paraĂźt ĂȘtre une corde, ou un serpent, sort du panier - un couteau qui a un manche et une sorte de lame incurvĂ©e sans doute il faut considĂ©rer ces Ă©lĂ©ments comme Ă©tant un rappel de la suite des arcanes mineurs des ÉpĂ©es » qui reprĂ©sentent l’élĂ©ment air » - deux boules, qui ressemblent Ă  deux coquilles de noix - deux ou trois dĂ©s Ă  jouer, le plus souvent les chiffres s’additionnent pour donner la somme de 7 ». Par exemple; l’un affiche 1 point et l’autre 6. Voir un peu plus loin l’exposĂ© sur le MystĂšre des DĂ©s » du Bateleur. - un gobelet sans doute pour brasser les dĂ©s - trois piĂšces ou deniers - un bocal, ou un autre gobelet, un rĂ©cipient, parfois une coupe... Donc, parmi les objets qui sont sur la table du BATELEUR ont retrouve certainement un rappel des 4 Ă©lĂ©ments reprĂ©sentĂ©s par les suites des arcanes mineurs... Mais ici, il faut sans doute prendre en considĂ©ration que le BATELEUR ne possĂšde pas des instruments nobles... Il s’agit d’objet qui ont les mĂȘme fonctions que celles des arcanes mineurs BĂątons, Coupes, Deniers, ÉpĂ©es ; mais ici il ne s’agit de piĂšce d’or mais de jetons, pas d’épĂ©es mais de coutelas et de lames, pas de coupes mais plutĂŽt des gobelets, et pour le bĂąton, on remarque que LE BATELEUR le brandit de maniĂšre Ă  se rendre impressionnable... et ça marche !!! Pour preuve, beaucoup de gens le prennent pour un magicien!!! LE BATELEUR est d’avantage un petit futĂ© qu’un magicien! L’erreur s’est glissĂ©e dĂšs les premiers jeux de Tarot anglais... Il faut admettre qu’il n’y a pas vraiment de terme Ă©quivalent au BATELEUR » en anglais... pas mĂȘme en français!!! Mais il aurait Ă©tĂ© plus juste de dire the Player » ou the Gamer »... LE BATELEUR n’est pas un Magicien... Il ne dĂ©tient encore aucun rĂ©el pouvoir... Et pour les dons qu’il a... Il lui reste Ă  trouver un moyen pour qu’ils s’épanouissent enfin! LE BATELEUR n’est ni un noble, ni un sage ni un magicien... Il aspire Ă  devenir un "initiĂ©" mais il n’est encore qu’un habile prestidigitateur, un illusionniste... À partir de cette traduction erronĂ©e en "The Magician", cela contribua Ă  faire rapidement de notre BATELEUR un magicien! Et les cercles Ă©sotĂ©riques, les kabbalistes du dimanche, et prĂ©sumĂ©s maĂźtres occultistes s’en sont donnĂ© Ă  cƓur joie! Depuis, LE BATELEUR Ă  pris des airs de Mage accomplis! Si on revient aux images d’origines du Tarot, on doit admettre que l’on s’est beaucoup Ă©loignĂ© du sens premier, et la personnalitĂ© du pauvre BATELEUR est mĂ©connaissable... Le Tarot de Paris, reprĂ©sente LE BATELEUR dans sa plus grande authenticitĂ©. Devant une table ou sont installĂ© des joueurs, ses complices, un chien et un singe qui sont cachĂ©s sous la table... Tarot Anonyme de Paris Le Visconti montre un BATELEUR qui est plus sobre, mais ce BATELEUR a sur sa table des objets plus nobles, ÉpĂ©e, une Coupe, un Denier, et un BĂąton... Les Tarots de ViĂ©ville, Noblet ou Dodal rĂ©itĂšrent cette mĂȘme image du BATELEUR de maniĂšre simplifiĂ©e... Le Tarot de Jean Noblet est particuliĂšrement caricatural » et les items sont affichĂ©s de maniĂšre plus symbolique », par la suite Dodal et Conver feront de mĂȘme... À partir des Tarots plus idĂ©ographiques », comme celui de Noblet, l’image du BATELEUR contient de nombreux objets matĂ©riels, notamment la table. Mais le personnage, Ă  partir de ses chevilles, repose sur le fond cĂ©leste. Ces aspects peuvent indiquer une quĂȘte spirituelle, tout en signalant que l’individu reste dĂ©pendant et soumis au monde matĂ©riel et aux apparences. L’individu dĂ©tient une sorte de connaissance innĂ©e. Il sait tirer parti avantageusement de ses talents et du monde matĂ©riel, notamment en manipulant avec adresse et aisance les objets pour faire impression. Que va faire le Bateleur avec sa baguette et la piĂšce ? Cet arcane exprime une façon de fonctionner dans le monde social. Le Bateleur privilĂ©gie le mode Ă©motionnel. Il a l’esprit joueur. Il est motivĂ© par le plaisir. Il a besoin de plaire et de se sentir aimĂ©. Le Bateleur est un sensitif. L’expression de soi est spontanĂ©e, authentique. Il aimerait aussi avoir un statut, ou du moins la rĂ©putation d’ĂȘtre un magicien »! Sur le plan intellectuel de son fonctionnement, LE BATELEUR est intelligent intelligence pratique d’adaptation, rĂȘveur, inventif et simple. Sur le plan moteur-instinctif, il est habile, douĂ© et hĂ©doniste. Il sait satisfaire ses besoins de base, il ne manque de rien Ă  voir sa prĂ©sentation. Cet individu se confronte Ă  tous les possibles, ce qui le rend momentanĂ©ment opportuniste. DANS LE SENS ÉLÉMENTAIRE Quand Le Bateleur est tirĂ© dans le jeu, il annonce une action nouvelle, un commencement de quelque chose ou bien alors une nouveautĂ© qu'il ne faut pas laisser passer, une nouvelle direction, des prises d'initiatives. Ses qualitĂ©s sont la prĂ©sence d'esprit, la diplomatie, l'intelligence, l'habiletĂ©, le coup de gĂ©nie, la dĂ©brouillardise. Cette carte symbolise le triomphe, toutes les qualitĂ©s de la jeunesse, quelques soient les actions ou les jugements, ils se rĂ©vĂšlent toujours positifs et victorieux RĂ©sumĂ© habiletĂ©, enthousiasme, audace rĂ©compensĂ©e, Ă©nergie crĂ©atrice, dĂ©but de toute chose, initiative, finesse diplomatique. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Le Bateleur reprĂ©sente le commencement, l’initiative, le dĂ©part de quelque chose de neuf. Il possĂšde tous les Ă©lĂ©ments pour entreprendre une action efficace, et la mener Ă  terme. La Bateleur reprĂ©sente un homme plutĂŽt jeune, en pleine possession de ses capacitĂ©s. Il est prĂȘt Ă  agir, de façon innocente et pure. Il a tous les Ă©lĂ©ments en main devant lui bĂąton le feu, les actes, coupe l’eau, le psychisme, denier la terre, la matiĂšre, couteau l’air, l’intellect. GrĂące Ă  ses outils il va façonner son devenir, pour inscrire son projet dans la dimension matĂ©rielle. Le point de dĂ©part, le commencement, est renforcĂ© ici par un certain nombre de signes la fleur en bouton au milieu de ses jambes renvoie au symbole d’une jeune pousse Ă  la conquĂȘte de la vie ! Son chapeau en forme d’infini indique que le Bateleur est quelqu’un de motivĂ© qui ira jusqu’au bout de son idĂ©e, de son acte, et ceci ira trĂšs loin. Le 1 est un point de dĂ©part. C’est le principe de la jeunesse ambivalente entre manque de maturitĂ© et inexpĂ©rience. L’ouverture est maximale Tout est Ă  faire. Il illustre l’enfant fragilitĂ© et force. Sa vie est devant lui. Le Bateleur est une lame active action demandĂ©e, il FAUT AGIR ! Le Bateleur est un sujet responsable est non passif mais soumis Ă  l’indĂ©cision. Carte du prĂ©sent, c’est ici et maintenant, il peut tout faire tout savoir et tout expĂ©rimenter. Le vert du chapeau le met en accord avec la nature. La clef est dans l’intĂ©rioritĂ©. Le mot Bateleur signifie jeu. Donc la vie est un jeu. Il ne faut pas dramatiser ! Principe essentiel du commencement et du travail. Le travail est Ă©lĂ©vation s’il est un plaisir Le travail est appauvrissement s’il est fardeau. SynthĂšse Le Bateleur symbolise un nouveau projet ou une nouvelle relation. Il est toujours associĂ© Ă  un travail, Ă  des Ă©tudes ou une pratique. C’est le symbole de l'initiative, de l'habiletĂ©, du courage, de la jeunesse impĂ©tueuse et dĂ©cidĂ©e. Mots-ClĂ©s initiative, potentiel crĂ©atif, dynamisme, autonomie SENS POSITIF Cet arcane symbolise la fougue de la jeunesse, l’élan, l’initiative et l’audace. Il Ă©voque les choses nouvelles, les impulsions vers le futur et la bonne fortune. Cette carte symbolise la crĂ©ativitĂ© et l’enthousiasme. Cet arcane annonce aussi le dĂ©but de choses significatives pour le consultant. Tirage amoureux dĂ©marrage d’une relation, pĂ©riode de sĂ©duction et de sorties, rencontres, coup de foudre possible. Tirage professionnel dĂ©marrage d’un projet personnel, travail autonome et dynamisant, nouvelles idĂ©es, crĂ©ativitĂ© payante. Tirage financier possibilitĂ© d’initiatives bienheureuses. Tirage vitalitĂ© grande vitalitĂ©, capacitĂ©s de rĂ©sistance importantes, possibilitĂ©s accrues pour concevoir, activitĂ© physique. Message de l’arcane le Bateleur vous encourage Ă  vous lancer, Ă  agir concrĂštement sans hĂ©sitations. Il est nĂ©cessaire que vous Ă©coutiez vos dĂ©sirs et que vous vous fassiez confiance. Foncez ! C’est le moment propice ! SENS NÉGATIF Cet arcane peut aussi se rĂ©vĂ©ler synonyme de malchance et de dĂ©sillusions. L’arcane est alors annonciateur d’obstacles Ă  la rĂ©alisation de soi et Ă  la rĂ©ussite de projets personnels et professionnels. Tirage amoureux relation amoureuse superficielle, rigiditĂ© dans les Ă©changes et les interactions, difficultĂ© dans les rencontres. Tirage professionnel difficultĂ©s avec l’environnement de travail, enjeux personnels prenant le pas sur la bonne marche de l’entreprise, obstacle sĂ  la progression professionnelle, rĂ©sistance au changement. Tirage financier important de revoir les dĂ©penses. Tirage vitalitĂ© baisse de vitalitĂ©, besoin de se ressourcer, de se recharger Ă©nergĂ©tiquement. Message de l’arcane L’Étoile vous conseille de reporter les projets qui vous tiennent Ă  cƓur. Les circonstances ne jouent pas en votre faveur actuellement et vous risquez d’aller vers l’échec et les dĂ©ceptions. Prenez votre mal en patience, le vent va bien tourner un jour ! OPTIQUE ÉVOLUTION PERSONNELLE » Le bateleur est "l’Alpha" du Tarot. Cela signifie que le consultant est sur le point de dĂ©buter quelque chose... C’est un nouveau dĂ©part... LE BATELEUR indique que la personne est sur le point de s’éveiller Ă  de nouvelles dimensions de la rĂ©alitĂ©, l’individu s’éveille, prend conscience que l’Univers lui donne accĂšs Ă  tous les outils pour parvenir Ă  son plein accomplissement. Le BATELEUR indique qu’il y a encore des incertitudes face Ă  l’avenir mais aussi le dĂ©but de nouveaux projets auxquels il faut croire pour avancer... Le Bateleur conseille de continuer d’avancer mais dans le sens d’un cheminement qui aidera Ă  notre Ă©panouissement... Ayez confiance, dit LE BATELEUR, car de beaux projets s’offriront Ă  vous, si vous mettez tout en Ɠuvre pour rĂ©ussir... Aussi, il indique que cela vous donnera l’occasion d’évoluer sur le plan personnel. LE BATELEUR vous dit Prenez la mesure de votre potentiel ». Il est l’individu actif, le principe mĂąle associĂ© Ă  l’Ɠuvre de la crĂ©ation, il est l’"Initiative". LA QUESTION DU LIBRE ARBITRE Une des questions philosophiques majeures concerne le statut du libre-arbitre. Est ce qu’on a le choix de nos actes? Je voudrais apporter ici quelques Ă©lĂ©ments qui montrent Ă  la fois l'importance et la limite du libre-arbitre. En gĂ©nĂ©ral, quand on discute avec un ami, quand tout va bien, on voudrait croire que l’on a bien cette capacitĂ© Ă  pouvoir dĂ©cider de chacun de nos actes, que tout ce que nous faisons nous le voulons. Puis, si l’on est addict Ă  un produit ou Ă  une activitĂ©, on se rend compte rapidement que l’on est dĂ©pendant de ce produit ou de cette activitĂ©, sauf ceux qui veulent se leurrer sur eux-mĂȘmes. Par exemple, les fumeurs qui vont chercher du tabac en pleine nuit Ă  plus de 20km de leur domicile en disant que c’est pour le plaisir.. Il en est de mĂȘme du dĂ©sir sexuel qui nous pousse vers l’autre avec une force incroyable et Ă  laquelle il est bien difficile de rĂ©sister. De ce fait, la psychanalyse avec l’inconscient d’une part, et les neurosciences d’autre part, montrent qu’en fait notre libre-arbitre est limitĂ©. On peut dire qu’on vit dans un espace de tendances » de forces intĂ©rieures qui nous poussent dans un sens ou dans un autre. Lorsque ces forces ne posent pas de problĂšmes, c’est Ă  dire qu’elles ne viennent pas en contradiction avec d’autres forces, elles nous mĂšnent Ă  une certaines satisfaction par exemple manger un bon plat quand on a faim ou faire l’amour avec sa compagne/compagnon. Au contraire lorsque plusieurs de ces forces sont en contradiction, on se sent Ă©cartelĂ© entre plusieurs voix intĂ©rieures, dont certaines apparaissent comme angĂ©liques et d’autres comme dĂ©moniaques, un peu comme ce qui est figurĂ© sur l’arcane de L’AMOUREUX. Nous somme ainsi le théùtre d’affrontements terribles, oĂč diffĂ©rentes forces, incarnĂ©es par des “personnages”, chacun ayant sa voix intĂ©rieure, s’affrontent. C’est le dĂ©mon qui affronte le devoir, l’enfant qui s’oppose au pĂšre, le licencieux qui tente de prendre le pas sur le sage.. Toutes ces voix sont alors les manifestations intĂ©rieures de toutes ces tendances psychiques, de toutes ces forces. Il est clair qu’il sera possible un jour d’expliquer tout cela sur le plan neuronal. Pour ma part je fais appel Ă  certaines idĂ©es de M. Minsky et de D. Dennett le cerveau est un ordinateur parallĂšle sur lequel un certain nombre de processus s’exĂ©cutent en parallĂšle ou en sĂ©quentiel comme le mental, et ces processus point de vue ExtĂ©rieur dans AQAL de Wilber, nous apparaissent comme des personnages ou des forces qui s’affrontent ou s’allient point de vue IntĂ©rieur dans AQAL. Dans ce cas, oĂč est le libre-arbitre? Et bien bizarrement, au milieu de tous ces affrontements, de toutes ces forces qui nous cherchent Ă  nous pousser dans un sens ou dans un autre, il y a tout de mĂȘme un “je” qui choisit. Parfois ce “je” laisse aller la pulsion, parfois il suit le devoir, parfois il suit le chemin du sage, etc.. mais dans tous les cas et dans toutes les situations, si l’on veut bien faire un rĂ©el travail de conscience, on se rend compte alors qu’il existe un tout petit endroit oĂč “je” dĂ©cide, oĂč je laisse aller dans un sens ou l’autre les tendances. Dans ce théùtre homĂ©rique qu’est notre psychisme, dans cette mer tumultueuse de notre intĂ©rioritĂ©, il existe toujours sauf si l’on est sous neuroleptiques un endroit oĂč nous dĂ©cidons d’aller Ă  droite ou Ă  gauche, oĂč nous Ă©coutons certaines voix plutĂŽt que d’autres. Pour beaucoup, il existe une croyance “qu’on ne peut rien y changer”. Quelque part, c’est confortable. On n’est pas responsable de ce qui nous arrive, on subit ce qui se passe, et donc c’est pas de notre faute ce qu’on vit et ce qu’on fait... Mais cette approche nous coupe de nous mĂȘmes, de cet endroit du ”je” oĂč nous sommes profondĂ©ment libre. De ce fait, lorsque “on ne peut rien y changer” on se vit comme prisonnier de la vie, comme subissant ce qui nous arrive, cherchant Ă  glaner au dehors de nous un peu de rĂ©confort. On cherche dans la drogue, le sexe, les gadgets, les fringues, etc.. un rĂ©confort pour nous faire oublier notre situation misĂ©rable d’esclave. Et c’est juste cela le Samsara la dure rĂ©alitĂ© le lieu des conditionnements que nous acceptons en croyant parfois qu’on est libre quand on ne fait que suivre une addiction et parfois qu’on “ne peut rien y faire” en se comportant en victime. Dans les deux cas, on reporte la faute de notre condition sur l’autre ou les autres c’est le conjoint qui nous empĂȘche de vivre, c’est la sociĂ©tĂ© qui nous exploite, ce sont les “grands de ce monde” qui complotent pour nous asservir. Ce qu’on ne veut pas voir c’est que c’est simplement nous qui avons abdiquĂ©, que c’est nous qui avons choisi finalement d’ĂȘtre victime. En rĂ©alitĂ© il n’y a qu’une issue qui est trĂšs bien dĂ©veloppĂ©e par l’un des grands principes de la voie de l’éveil » exprimĂ© par Andrew Cohen Renoncer profondĂ©ment Ă  ĂȘtre victime. Cela signifie que je suis auteur de tous mes actes et que j’en prend la responsabilitĂ©. » La phrase clĂ© c'est "j’ai le choix de mes actes et je prend la responsabilitĂ© de tout ce que je fais dans la vie"... Tant qu'on ne prend pas la responsabilitĂ© de nos actes, en conscience, on reste dĂ©pendant et comme prisonnier du monde. Si l’on fait un rĂ©el travail sur soi, on se rend compte que depuis notre plus petite enfance, depuis que l’on a pu dire “je”, on a fait des choix on a choisi d’ĂȘtre un bon garçon ou une bonne fille, on a choisi de se rebeller, etc.. Cela ne signifie pas que nous ayons Ă  nous culpabiliser de nos choix, ce qui reviendrait Ă  remettre une couche de boue supplĂ©mentaire sur notre vie note au lieu de nous libĂ©rer de nos conditionnement, on “adore” rajouter de la merde sur nos blessures en nous jugeant nĂ©gativement. Mais cela ne fait que nous enchaĂźner encore un peu plus Ă  des conditionnements sociaux et parentaux. Il s’agit au contraire de sentir la libertĂ© qui existe en nous Ă  chaque instant. Et cela nous invite Ă  faire face Ă  nos peurs profondes et de sentir que nous faisons le choix d’éviter ou non une situation qui nous fait peur. Par exemple, on peut se dire À chaque instant je dĂ©cide par exemple de ne pas dire quelque chose qui va choquer l’autre parce que je prĂ©fĂšre vivre ainsi ma relation et que j’ai peur de lui faire du mal. Mais en fait, cette peur de faire du mal recouvre peut ĂȘtre une autre peur peur que l’autre rĂ©agisse en nous repoussant, peur d’ĂȘtre abandonnĂ©, d’ĂȘtre seul, de ne pas pouvoir faire face Ă  la vie si l’autre n’est pas lĂ . Peur aussi pour les consĂ©quences vis Ă  vis des enfants, etc.. Prendre conscience qu’on fait ce choix nous permet d’aller plus profondĂ©ment dans l’écoute et la comprĂ©hension de ces voix intĂ©rieures, de ces peurs d’enfants qui nous animent encore Ă  l’état adulte.. Et ainsi ĂȘtre capable d’affronter ces peurs c’est en cela qu’Andrew Cohen parle d’approche hĂ©roĂŻque de l’éveil et de la conscience, car il s’agit d’affronter nos paresses et nos peurs, de dĂ©passer nos conditionnements. Sauf si l'on est esclave et encore on a toujours le choix de se rebeller au risque de la mort, on choisit notre vie on a toujours le choix de quitter son travail, de changer de vie, d'oser gagner moins. Mais si on ne le fait pas, c'est parce qu'on a peur des consĂ©quences, qu'on a peur de ce qui pourrait arriver. Et c'est beaucoup plus confortable de mourir Ă  petit feu en se disant que l'on est victime de notre environnement, du monde, de la sociĂ©tĂ©. Le plus grand des courage c'est de faire face Ă  notre vie, Ă  nos choix. C'est trĂšs dur Ă  accepter, et je peux en parler, car j'Ă©tais vraiment un adepte du "on ne peut rien y faire" ou du "j'ai pas le choix".. Mais c'est le petit enfant qui parle en nous Ă  ce moment lĂ , en voulant fermer les yeux sur la vie et ce qu'elle entraĂźne. Mais diront certaines personnes, ce que vous dites est totalement incompatible avec les thĂ©ories non-duelles et notamment avec l’Advaita Vedanta qui nous dit que finalement nous n’avons pas le choix, que tout ce que nous faisons est dĂ©terminĂ©, que nous n’avons que la possibilitĂ© de prendre conscience de ce qui se passe Ă  tout instant.. En fait, pendant longtemps je pensais qu’il y avait une contradiction entre ces termes, mais bizarrement il n’y en a pas. Comme le dit Ramana Maharshi, il faut faire un grand effort, notamment sur le mental, qui suppose donc un certain libre-arbitre pour finalement se rendre compte que nous ne sommes qu’une excroissance de la Vie qui joue Ă  l’intĂ©rieur de nous, du Divin qui fait l’expĂ©rience de la limitation Ă  l’intĂ©rieur de nous. Mais bizarrement, il n’y a pas de contradiction, car c’est juste Ă  l’endroit du “je” intĂ©rieur, Ă  l’endroit du libre-arbitre absolu que le Divin s’exprime. En fait, c’est en allant totalement dans la voie du libre-arbitre, en quittant la victime pour de bon et en prenant la responsabilitĂ© de nos actes Ă  condition de ne pas revenir Ă  une notion de devoir qui serait en fait un retour en arriĂšre que nous atteignons l’endroit de ce que certains appellent notre “mission sur terre” ou ce qu’on pourrait appeler le lieu oĂč la voix de Dieu s’exprime en nous l’important n’est pas le nom mais l’expĂ©rience intĂ©rieure de ce lieu. Être libre de ses choix, ce n’est pas “faire ce que je veux quand je veux” mais prendre conscience de notre libertĂ© de choisir telle ou telle action, en tenant compte totalement des autres et en Ă©tant entiĂšrement responsable de nos actes. Et Ă  cet endroit, si l’on s’ouvre Ă  ce qui est plus grand que nous, on peut ressentir que ce choix qui nous anime profondĂ©ment vient d’un au-delĂ  du “je”, d’une plus grande profondeur Ă  laquelle on peut donner le nom de Dieu, ou le Soi ou la Vie ou toute appellation en fonction de nos croyances. En d’autre termes, aller vers le libre-arbitre total en tenant compte de la responsabilitĂ© de nos actes, c’est la “premiĂšre et derniĂšre libertĂ©â€ comme le prĂ©cise le livre Ă©ponyme de Krishnamurti, c’est ĂȘtre libre d’ĂȘtre ce que l’on est totalement, ce qui, d’un point de vue plus grand dĂ©passe entiĂšrement ce “je”. C’est paradoxal, mais quand on arrive au sens premier de toute chose, on tombe nĂ©cessairement dans le paradoxal. Je veux prĂ©ciser que je ne suis pas toujours juste dans tous mes choix, qu’il ne viennent pas toujours de ce “je” ou plus exactement que je m’illusionne que je dois faire cela pour telle ou telle raison, qui ne sont en fait que des illusions pour cacher mes peurs. Mais simplement, je sens et sais que en faisant cela, il n’y a que moi que je trompe, que moi que je veux bien illusionner. Il n’y a que des peurs derriĂšre tout cela, et ces peurs doivent ĂȘtre affrontĂ©es.. Il n’y a rien d’autres que cela si l’on veut ĂȘtre profondĂ©ment libre et entrer dans ce que le christianisme appelle “le royaume de Dieu”. Et pour finir je voudrais donner une image qui rĂ©sume ce qui vient d’ĂȘtre dit. C’est un peu comme si nous Ă©tions le barreur d’un voilier. Parfois, la mer, qui reprĂ©sente les Ă©vĂšnements de la vie, est tumultueuse, parfois elle est calme. Dans tous les cas, c’est nous qui choisissons notre route, mais la direction que nous avons Ă  prendre, c’est notre Ă©toile qui nous en donne le chemin. Nous avons juste Ă  suivre l’étoile, pour trouver notre propre ĂȘtre, notre propre individuation. Nous sommes donc Ă  la fois libre en tant que barreur – et il convient effectivement de se rendre compte que c’est nous qui donnons un coup de barre Ă  gauche ou Ă  droite, que c’est nous qui dĂ©cidons de garder le cap ou de se laisser aller au grĂ© du vent – mais pas libre en ce sens que le cap est donnĂ© par une Ă©toile qui nous guide et qu’elle nous est propre. Andrew Cohen met plus l’accent sur le barreur, les visions non duelles sur l’étoile, certaines religions sur les moyens habiles Ă  mettre en Ɠuvre pour arriver Ă  barrer en toutes circonstances, mais il ne s’agit que d’aspects d’une mĂȘme rĂ©alitĂ©... OPTIQUE THAUMATURGIQUE » Le Nombre Un, le Grand Tout, la Providence du Ternaire Divin ; dans l’EnnĂ©ade HĂ©liopolitaine le Un est Amon-RĂą. Dans les Tables de la Loi c’est l’Éternel Moment PrĂ©sent des 7 manifestations phĂ©nomĂ©niques universelles, celui qui contient en simultanĂ© le germe ; le centre du cercle de toute crĂ©ation qui se manifestera sur le plan successif de la temporalitĂ©. Le Bateleur de notre livre de Thot, est aussi l’indĂ©finissable Divin CrĂ©ateur, ou principe de crĂ©ation, qui permettra de faire sortir du Nombre ZĂ©ro, dont il est l’aspect incréé, la LumiĂšre et les TĂ©nĂšbres, mais aussi les quatre Ă©lĂ©ments dont est constituĂ© la crĂ©ation. Ce Un, renferme donc la LumiĂšre fĂ©condante et les tĂ©nĂšbres fĂ©condĂ©es mais aussi les forces qui sont constitutives des quatre Ă©lĂ©ments, le chaud et le froid, le volatil et le fixe, le sec et l’humide, le contractant et l’exaltant, l’électricitĂ© et le magnĂ©tisme, le spirituel et le matĂ©riel, le visible et l’invisible, le temps et l’espace, tout ceci contenu dans un Ă©tat hors du temps l’Éternel Moment PrĂ©sent du Principe CrĂ©ateur. Ce 1 », qui seul dans l’ensemble de la crĂ©ation a ce pouvoir crĂ©ateur, sera donc le principe germinatif incréé du créé, et sa division sĂ©quentielle manifestera les autres Nombres Puissances qui lui sont attachĂ©es ; il ne peut se comprendre que dans le cadre de ce don d’ubiquitĂ©, qui lui permet en Ă©tant hors du temps, d’ĂȘtre partout en mĂȘme temps ce centre qui est partout et dont la pĂ©riphĂ©rie n’est nulle part. Ce Nombre Un n’est pas la CrĂ©ation mais le principe mĂȘme de la CrĂ©ation. Toujours dans l’ouvrage d’Eliphas Levi citĂ© prĂ©cĂ©demment, concernant le Nombre Un, il nous indique Qu’est-ce qu’un principe ? C’est une base de la parole, c’est une raison d’ĂȘtre du verbe. L’essence du verbe est dans le principe le principe c’est ce qui est ; l’intelligence, c’est un principe qui parle. Qu’est-ce que la lumiĂšre intellectuelle ? C’est de la parole ; Qu’est-ce que la rĂ©vĂ©lation ? C’est la parole ; l’ĂȘtre est le principe, la parole est le moyen, et la plĂ©nitude ou le dĂ©veloppement et la perfection de l’ĂȘtre, c’est la fin parler c’est crĂ©er. » La lame du livre de Thot nous reprĂ©sente le Bateleur, le Nombre Un, sous l’aspect d’un personnage devant une table, portant un chapeau dont les bords forment le signe de l’infini et tenant Ă  la main la baguette de pouvoir le BĂąton symbole du Feu, la Force, pendant que sur la table analogie Ă  la Table de la Loi, se trouvent les symboles des trois autres Ă©lĂ©ments la Coupe pour l’Eau TempĂ©rance ; l’ÉpĂ©e pour l’Air la Justice ; le Denier pour l’élĂ©ment Terre la Prudence. Son bras gauche qui tient le BĂąton symbolisant le Feu, est dirigĂ© vers le haut alors que sa main droite est dirigĂ©e vers le bas et repose sur l’élĂ©ment Terre le Denier. Le Bateleur est bien le grand Tout et l’infini. Les neuf Nombres Puissances seront des dĂ©clinaisons imparfaites du Nombre Un, duquel ils resteront liĂ©s, comme la cellule nerveuse n’est qu’une dĂ©clinaison de la cellule MĂšre qui s’est spĂ©cialisĂ©e dans une fonction tout en restant reliĂ©e Ă  sa source par son code gĂ©nĂ©tique. Tous les Nombres sont divisibles par Un, la source, le germe, le centre. Le Un n’est pas quelque chose, ce qui le diffĂ©rencierait des autres choses et lui ferait perdre son statut de Un, le Grand Tout, il est l’indispensable principe de crĂ©ation de toutes choses sans en ĂȘtre aucune, la fameuse Ă©nergie du vide des scientifiques si subtilement dĂ©crite comme Grande Vertu par Lao-Tseu "La grande Vertu vient du Tao. Le Tao est vague, imperceptible, insaisissable ! Oh, qu’il est vague, imperceptible, insaisissable !Et pourtant en son sein est la vĂ©ritĂ©. Oh, qu’il est insaisissable, imperceptible !Et pourtant en son sein est la forme des choses. Il est si sombre, si tĂ©nĂ©breux ! Et pourtant en lui est l’essence vraie de l’ĂȘtre. Cette essence est la vĂ©ritĂ© rayonnante et la vĂ©ritĂ© cachĂ©e. Depuis l’aube des Ăąges son nom nous a Ă©tĂ© transmis et de lui naissent tous les ĂȘtres. Comment peut-on connaĂźtre les voies de la crĂ©ation ? Par lui. Par le Tao." LE LEMNISCATE = INFINI Ce symbole de vie qu'est la Lemniscate nous accompagne dans le processus d'Ă©volution qui mĂšne du plein dĂ©veloppement de l'individualitĂ© Ă  la conscience de groupe. Nous vivons ce mouvement dynamique dans la profondeur de notre corps, dans nos paroles et nos expressions crĂ©atrices, en lien avec les Ă©lĂ©ments de la nature. La lemniscate est une courbe plane particuliĂšre qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en 1694 par le mathĂ©maticien suisse, Jacques Bernoulli. Dans sa forme simple et pure, elle se prĂ©sente comme un huit couchĂ©. Les deux parties du huit sont rigoureusement Ă©gales. Les mouvements de l'univers Il est intĂ©ressant de situer ce mouvement particulier parmi les mouvements de l'univers. Il existe dans l'univers, trois mouvements fondamentaux La ligne droite , expression de la direction, de l'alignement, et symboliquement expression de la volontĂ© de la vie qui se projette Ă  l'infini. le mouvement spiralĂ© - sur une surface plane la spirale - dans le volume le cĂŽne ou vortex, et l'hĂ©lice - qui rassemble et relie. Symboliquement, le mouvement spiralĂ© est l'expression de cette qualitĂ© qui attire, rassemble et relie sans attacher ni possĂ©der, et que l'on peut nommer Amour. Le mouvement circulaire qui, en rassemblant et en dĂ©limitant, donne une forme qui contient. Symboliquement, le mouvement circulaire est une expression de l'intelligence crĂ©atrice qui rassemble pour crĂ©er. Le cercle, avec un point au milieu, est le symbole de la volontĂ© crĂ©atrice; qui part d'une source, ou centre, pour s'Ă©tendre et se reproduire. Cette forme se retrouve dans les mandalas, dans les vitraux des cathĂ©drales, et partout dans la nature regardez attentivement une fleur ou une feuille... Ces trois mouvements se combinent entre eux pour composer, trĂšs concrĂštement notre univers, et pour l'exprimer symboliquement. Ils se retrouvent dans notre corps, dans nos expĂ©riences psychologiques, dans nos reprĂ©sentations mentales. En fonction de son histoire et de sa personnalitĂ©, chaque individu est sensible, plus particuliĂšrement, Ă  l'un ou l'autre de ces mouvements, tout en Ă©tant composĂ© des trois. Une force symbolique La lemniscate est une forme de mouvement spiralĂ© Ă  travers lequel s'exprime, de maniĂšre spĂ©cifique, le mouvement de la vie. Comme la vie, elle est mouvement et centre, et Ă©voque le passage incessant par le centre. C'est peut-ĂȘtre pour cette raison, que traditionnellement, on en a fait le symbole de l'infini. Ce mouvement symbolique, que nous ressentons Ă  diffĂ©rents niveaux dans nos expĂ©riences, paraĂźt bien adaptĂ© pour exprimer et accompagner le travail des stages "de L'individualitĂ© Ă  la conscience de groupe", grĂące Ă  la prĂ©sence de ses trois composantes L'Ă©vocation du mouvement incessant, qui pour nous, signifie la fluiditĂ© de la vie, L'existence du centre ou cƓur, par oĂč repasse toujours le mouvement, qui signifie la reliance Ă  nous-mĂȘmes, Ă  notre intĂ©rioritĂ© profonde, dans ce qu'elle a de personnel et d'universel Ă  la fois, Le mouvement circulaire, qui Ă©voque l'ouverture aux autres et au monde, le rassemblement de l'humanitĂ© dans la conscience de son unitĂ© ou conscience de groupe. La lemniscate se vit trĂšs concrĂštement pendant les stages, dans le corps, dans la crĂ©ativitĂ©, dans la parole, dans le processus de chacun et de l'ensemble. Le mouvement symbolique de la lemniscate se retrouve dans le travail de conscience du corps, depuis les plantes de pieds qui puisent la force du sol, jusqu'au bassin oĂč vibre la force de la vie, jusqu'aux omoplates qui s'ouvrent comme des ailes. De la conscience du corps Ă  l'expression crĂ©atrice, jusqu'aux mots qui partagent, posent et intĂšgrent, le symbole de la lemniscate peut se lire dans le processus du stage les moments de dĂ©couverte, d'Ă©lan et d'enthousiasme lorsque les boucles s'Ă©lancent, les moments de retournement lorsque la boucle change de direction, parfois dans la joie du changement possible et parfois dans la difficultĂ© de la transformation, les moments de bĂ©atitude ou de clairvoyance au croisement des boucles quand le mouvement passe par le coeur... Et toujours, au final, l'harmonie, la beautĂ©, le bonheur pour reprendre les mots des participants. La lemniscate est un symbole d'harmonie et de fluiditĂ© qui guide, approfondit et amplifie le processus de construction en cours chacun a l'occasion d'avancer sur son chemin d'Ă©volution qui dĂ©couvre toujours un peu plus, approfondit et amplifie la dimension d'humanitĂ©. LES DÉS DU BATELEUR La Reconstitution du Tarot de Marseille par Philippe Camoin et Alexandre Jodorowsky se vante d’avoir rĂ©tablit les 3 dĂ©s » qui avaient disparus du Tarot. Voici quelques explications sur cette Reconstitution inattendue. Surtout, sachant que Camoin s’est servi d’un Conver Ă  deux dĂ©s et sachant que seul le Tarot de Jean Noblet affiche 3 dĂ©s. LE MAT ne porte pas de numĂ©ro. Le nombre d’arcanes majeurs numĂ©rotĂ©s est de 21. Or 21 n’est divisible que par 3 et 7. Les Anciens ont donc voulu dĂšs le dĂ©part que nous portions notre attention sur les chiffres 3 et 7 comme Ă©tant en relation avec le monde sacrĂ©, celui des arcanes majeurs. Le monde des arcanes mineurs est quant Ă  lui partagĂ© en 4 familles, c’est le domaine du quaternaire. Dans le Tarot, 56 est le nombre d’arcanes mineurs et 21 le nombre d’arcanes majeurs portant un numĂ©ro en chiffres romains. Le nombre de combinaisons possibles avec 3 dĂ©s est de 56 comme le nombre des arcanes mineurs. Le nombre de combinaisons possibles avec deux dĂ©s est de 21 comme le nombre des arcanes majeurs numĂ©rotĂ©s. Si on ajoute les faces d’un dĂ©, on obtient 1+2+3+4+5+6=21 Ă  nouveau. Sur la table du Bateleur, chaque dĂ© nous montre 1+2+4=7. Il n’existe pas d’autre solution que 1, 2 et 4 pour obtenir 7 Ă  partir de trois faces d’un seul dĂ©. Il y a 3 dĂ©s, cela nous fait 3x7=21. Enfin, si vous ajoutez chaque face d’un dĂ© avec la face opposĂ©e, vous obtenez 1+6=7 2+5=7 3+4=7 Nous avons Ă  nouveau 3x7 Hexagone formĂ© par les 6 chiffres Cette sĂ©rie de chiffres placĂ©es sur un hexagone forment une roue, ou voire mĂȘme, ouroboros » cette fameuse salamandre parfois un serpent ou un dragon qui se mort la queue... Ouroboros Le "1" est la tĂȘte de la salamandre et le "6" est sa queue. La tĂȘte de la salamandre mange la queue, c’est-Ă -dire que le "1" en opĂ©rant une rotation devient le "6". Maintenant, faisons superposer le 1 et le 6 et repartons avec le 6 pour un nouveau tour. Nous arrivons Ă  11. En faisant de mĂȘme Ă  partir de 11, nous arrivons Ă  16. En faisant encore un tour, nous arrivons Ă  21. Donc, aprĂšs avoir opĂ©rĂ© quatre rotations rota = taro, le 1 » en cheminant ainsi dans l’estomac de la salamandre, procĂšde au processus de transmutation. Le symbole de l’Ouroboros est le symbole de l’Alchimie mystique. Ainsi, donc, s’exĂ©cute le pĂ©riple initiatique du BATELEUR, cette manƓuvre cyclique du 1 » Ă  travers les 21 arcanes majeurs. Nous avons obtenu 1, 6, 11, 16 et 21 comme nƓuds de ce mouvement du serpent Ouroboros. Alignons les arcanes correspondants On remarque tout de suite que LE BATELEUR et LA FORCE ont un chapeau en forme de lemniscate symbole de l’infini. Mais alors, quel peut-bien ĂȘtre leur rapport avec l’arcane LE MONDE, qui est placĂ© Ă  l’autre extrĂ©mitĂ© ? En effet, 1, 11 et 21 sont les deux extrĂ©mitĂ©s et le centre. Le Monde et ses 2 lemniscates Sur l’arcane du MONDE, il y a deux lemniscates dissimulĂ©es dans l’image. Dans la carte du Monde, les deux rubans qui attachent la mandorle ovale en haut et en bas, forment chacun un huit renversĂ© lemniscates – symbole de l’infini, dont on ne voie qu’une partie, l’autre partie Ă©tant cachĂ©e par la mandorle. LE MONDE contient les deux infinis... Ceux lĂ  des arcanes du BATELEUR et de LA FORCE. En effet, Le Bateleur commence le premier cycle de dix, de 1 Ă  10, tandis que la Force commence le deuxiĂšme cycle de dix, de 11 Ă  20. Chaque cycle de dix commence par un infini. Cela fait 20 cartes, il en reste une, LE MONDE, qui est la totalitĂ© des deux cycles, comme indiquĂ© par le fait qu’elle possĂšde les deux infinis. Les arcanes 1, 11 et 21 nous suggĂšrent donc le symbole de l’infini... Plaçons les 21 nombres sur cet infini qui passe par 1, 11 et 21. Les deux sĂ©ries de 10 sont bien superposĂ©es comme dans un miroir. Tarot et Symbolisme Les dĂ©s faisaient partie des armes du Christ ou "arma christi", objets liĂ©s Ă  la mort du Christ sur la croix. En effet, les soldats romains jouĂšrent aux dĂ©s la tunique du Christ. Il est difficile de penser que ces dĂ©s n’aient pas eu dans la bible une haute valeur symbolique et numĂ©rique. Le Christ et les Armes du Christ » Arma Christi ou instruments de la Passion On remarque les 3 dĂ©s au centre de la gravure de 1485 Tarot et Alchimie C’est Fulcanelli, dans "Les Demeures Philosophales", qui a le mieux dĂ©peint les rapports entre le dĂ© et l’Alchimie. L’étymologie du mot "dĂ©" vient du grec qui signifie dĂ© Ă  jouer, cube. D’une maniĂšre Ă©sotĂ©rique le dĂ© va donc reprĂ©senter la "pierre cubique" ou taillĂ©e, la "pierre philosophale", la "pierre angulaire". Il faudra jeter 3 fois le dĂ© sur la table, ce qui correspond Ă  3 dĂ©s sur la table. Symboliquement, ces 3 phases vont reprĂ©senter 3 passages diffĂ©rents sur le sentier, 3 mondes diffĂ©rents pourrait-on dire, 3 initiations ou 3 buts Ă  atteindre. En Alchimie, cela Ă©quivaut Ă  redissoudre 3 fois la pierre, "pour l’obtenir avec toutes ses qualitĂ©s". Nicolas Flamel nous dit Ă  ce propos que cela donne la solution du livre hiĂ©roglyphique d’Abraham le Juif composĂ© de 3 fois 7 feuillets. Camoin a choisi, Ă  cet effet de placer trois dĂ©s sur la table du BATELEUR... Il s’est nĂ©cessairement inspirĂ© des diverses illustrations de l’"arma christi" sur lesquelles figurent pour la plupart 3 dĂ©s. En vĂ©ritĂ© la majoritĂ© des anciens Tarots ne comportent que de 2 dĂ©s... Cela dit, Ă  l’origine, les Tarots ne ce souciaient pas de fournir des images prenant en considĂ©ration tout ces dĂ©tails Ă©sotĂ©riques. Mais il est intĂ©ressant de savoir qu’ici Camoin a pris son idĂ©e dans l’iconographie ChrĂ©tienne gnostique... OPTIQUE INITIATIQUE » L’ASPIRANT INITIÉ... Le mot tarot est un mot qui peut s’inverser ROTA, ce qui signifie roue. C’est un jeu divinatoire composĂ© de 22 arcanes majeurs et de 56 arcanes mineurs. Les arcanes du tarot, de par leur symbolisme, constituent des messages Ă©manant de notre inconscient profond et de l’inconscient collectif, commun Ă  toute l’humanitĂ©. On ne connaĂźt Ă  ce jour l’origine prĂ©cise de ces lames, ni la signification exacte qui leur Ă©tait donnĂ©e Ă  leur apparition. Toujours est-il que chacun essaie de les interprĂ©ter tant bien que mal, Ă©tant conscient du message initiatique profond vĂ©hiculĂ© par les arcanes... Le Bateleur est un aspirant-Mage, c’est-Ă -dire celui qui cherche Ă  rĂ©aliser rĂ©alise l’aimant quadripolaire, le divin tĂ©tragramme, la maĂźtrise des quatre Ă©lĂ©ments. Dans la conception magique, les quatre Ă©lĂ©ments sont la base du dĂ©veloppement initiatique car ils constituent les pierres de l’édifice que le mage devra bĂątir. Le Bateleur est l’arcane qui est directement liĂ© aux 56 arcanes mineurs. Quelque soit les Tarots, ont remarquera qu’il possĂšde, sur sa table des objets reprĂ©sentant les 4 Ă©lĂ©ments, et les 4 suites des arcanes mineurs sont, on le sait, associĂ© aux 4 Ă©lĂ©ments, voire, aux 4 Ă©lĂ©mentaux. Traditionnellement, ce sont le feu, l’eau, l’air et la terre mais ces Ă©lĂ©ments sont en fait les quatre verbes de l’initiation oser, vouloir, savoir et se taire. Le savoir initiatique n’est donc pas une mystification, il s’appuie sur des lois et des principes que tout un chacun peut expĂ©rimenter. L’audace est la force qui permet Ă  l’élĂšve, qui veut devenir mage, d’aller Ă  la conquĂȘte de l’inconnu en bannissant de lui la peur et le doute. Sur ce premier arcane majeur est donc figurĂ© un jeune homme plein d’assurance, de sa baguette, il indique le ciel et le relie Ă  la terre. Cela n’est rien d’autre que l’expression du vieil axiome hermĂ©tique ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». La signification de cette lame n’est gĂ©nĂ©ralement comprise que par qui fait ses premiĂšres classes en occultisme. Ce que presque tout le monde ignore, c’est que cette comprĂ©hension constitue en fait l’aspect thĂ©orique du Bateleur. La signification initiatique est encore plus profonde et concrĂšte. Les Anciens initiĂ©es, au travers de cette simple lame, nous indiquent clairement le chemin de la vĂ©ritable initiation, qui de nos jours est accessible Ă  tous. LA VOIE DE LA TRANSMUTATION Conscience, CƓur et Puissance... Il existe tout un ensemble de voies spirituelles, mais il me semble qu'il en existe trois essentielles qui correspondent aux centres Ă©nergĂ©tiques fondamentaux de l'ĂȘtre la voie de la conscience 3Ăšme oeil, la voie de l'amour et du sacrifice le coeur, la voie de la transmutation et de la puissance le hara/Grotte SacrĂ©e, sexe. La voie de la conscience a Ă©tĂ© particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©e dans le bouddhisme la cessation de la souffrance du moi, par l'arrĂȘt des dĂ©sirs, mais aussi l'arrĂȘt des pensĂ©es dans le calme absolu de la Nature essentielle de l'Esprit. Les techniques de mĂ©ditation de type Vipassana ou de claire conscience consistent Ă  ĂȘtre le tĂ©moin non interventionniste de tout ce qui se passe Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur de nous. Dans ce calme, l'individu se dissout pour devenir une simple prĂ©sence "je suis", totalement dĂ©sidentifiĂ© de sa propre personnalitĂ©, et atteindre l'Ă©tat de Úënyatā, dans lequel il n'y a plus de diffĂ©rence sujet / objet. La voie de l'amour et du sacrifice a Ă©tĂ© incarnĂ©e par "Yeshua", le christ. Il s'agit d'abord et avant de reconnaĂźtre le lien que nous avons avec toute chose et l'amour inconditionnel qui en rĂ©sulte. Il n'y a pas de sĂ©paration, il n'y a pas d'ĂȘtre sĂ©parĂ©. Dans ce cas, l'amour pour chacun, et pour chaque chose, m'inonde, puisqu'il n'y a plus de peurs Ă  avoir vis Ă  vis de l'autre. Mais pour vivre pleinement cet amour, pour ne pas en rester Ă  un amour d'ego Ă  Ă©go, oĂč Ă  la fois j'aime mais je veux obtenir quelque chose en retour, il s'agit de sacrifier cet ego Ă  l'autel du divin. C'est pourquoi la voie christique est celle du sacrifice le sacrifice de l'ego, des dĂ©sirs, des attachements, de la personne. Ici aussi, dans cette voie, on atteint la pure prĂ©sence du "je suis", le "Eyeh Esher Eyeh" de Dieu qui nous emplit de sa GrĂące, et nous vivre l'amour absolu et inconditionnel. Il existe enfin une troisiĂšme voie, la voie de la transmutation, qui a Ă©tĂ© moins connue et qui n'a pas donnĂ© lieu Ă  des religions exotĂ©riques c'est Ă  dire des religions pour tout le monde, comme le sont le Christianisme, l'Islam, le JudaĂŻsme, l'Hindouisme et le Bouddhisme. Elle prend sa source dans la transmutation de la matiĂšre, Ă  partir de la fusion des Ă©nergies fĂ©minines et masculines. En occident, cette voie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par l'alchimie, la magie et les pratiques occultes HermĂšs TrismĂ©giste, culture d'Isis, et en orient, ce sont les traditions tantriques et taoĂŻste qui en ont Ă©tĂ© les porteuses. Elle prend sa source dans la puissance sexuelle et sa transmutation par le CƓur et la Conscience. Chacune de ces voies, conduit Ă  la suppression et Ă  la transmutation de la souffrance la voie bouddhique supprime le dĂ©sir et dĂ©veloppe la conscience awareness et la Sagesse, la voie christique transcende la souffrance dans le sacrifice de sa personne et dans l'amour inconditionnel, la voie alchimique transmute la matiĂšre dans l'action. Évidemment, chacune de ces voies emprunte aux autres dans le Mahayana, l'amour et le sacrifice du Bodhisattva est une incarnation de la voie du cƓur. La voie alchimique mets aussi l'accent sur la conscience, la sagesse et l'amour, et il semblerait que certains aspects Ă©sotĂ©riques de la voie christique aient pu rencontrer l'alchimie de la transmutation des Ăąmes par la rencontre sexuelle avec le bien aimĂ© qu'il s'agisse du divin ou de l'ĂȘtre cher avec lequel s'effectue le Mariage SacrĂ©. Ces derniĂšres annĂ©es on a pu voir ainsi un rapprochement essentiel entre la voie christique et le tantra par l'importance nouvelle que prend Marie-Madeleine dans les nouveaux courants spirituels, considĂ©rĂ©e comme la compagne de Yeshua, celle qui lui enseigne la sexualitĂ© sacrĂ©e voir Ă  ce sujet "Le manuscrit de Marie-Madeleine", et les livres, plus rĂ©servĂ©s nĂ©anmoins, de Leloup On pourra lire avec bonheur son roman qui n'en est pas tout Ă  fait un "Une femme innombrable" Mais ces trois voies en nĂ©cessitent finalement une quatriĂšme, qui n'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e que rĂ©cemment, et que j'appellerai la Voie LucifĂ©rienne... Je reviendrai un jour sur Lucifer, le porteur de LumiĂšre, prince de la dualitĂ©, qui a souvent pris le visage de Satan l'accusateur et du Diable celui qui divise. Cette voie, qui s'intĂšgre naturellement aux autres, porte sur le travail de l'Ombre, sur tout ce que nous ne voulons pas voir en nous, sur tout ce qui devient la source de nos angoisses et de nos rĂ©pulsions. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte en Occident, par le travail psychothĂ©rapeutique, notamment par Freud, mais surtout par Jung qui en a donnĂ© une vision claire en reliant cette ombre individuelle Ă  l'ombre collective inconsciente de nos sociĂ©tĂ©s, et plus gĂ©nĂ©ralement de toute l'espĂšre humaine. Il ne s'agit pas de suivre Lucifer, mais de reconnaĂźtre, de pardonner, et d'intĂ©grer, en la transmutant en LumiĂšre, cette part d'ombre qui est en nous. Il me semble qu'il existe en ce moment une synthĂšse qui commence Ă  prendre forme entre ces diffĂ©rentes voies, afin de former l'union de l'Incarnation, du CƓur et de l'Esprit et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'union "intĂ©grale" alliance du masculin et du fĂ©minin en soi et en couple, union de l'action et de la sagesse, de la relation verticale vers le divin et action horizontale action dans le monde. Cette synthĂšse, en reliant au plus profond des traditions a priori sĂ©parĂ©es mais pourtant sƓurs, permet d'accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement individuel et collectif de l'humanitĂ©. L'approche intĂ©grale, s'effectue d'abord Ă  l'intĂ©rieur de soi, au plus profond de son ĂȘtre, en reliant tout ce qui est vĂ©cu comme sĂ©parĂ© et distinct, en rĂ©unissant ce qui a Ă©tĂ© disjoint, voire dissociĂ©. Relier le sexe et le ventre au cƓur et au troisiĂšme Ɠil, relier la base vitale de notre survie immĂ©diate et l'aspiration au divin, aller au delĂ  de l'ego pour atteindre la reliance du cƓur, et intĂ©grer cette ombre Ă  nous mĂȘmes, afin de diminuer le mĂ©canisme de projection, source des peurs et des exclusions de toute nature... Ensuite, Ă  partir de ce lieu oĂč la Puissance, l'Amour et la Sagesse ne font plus qu'un, il est possible d'amener le travail Ă  l'extĂ©rieur de ce temple et ainsi de transformer le monde. L’école initiatique de L’Étoile Indigo considĂšre qu’il ne s’agit pas de 3 ou de 4 diffĂ©rentes voies » mais plutĂŽt de diffĂ©rents domaines, faisant partit des 7 domaines qui sont des passages obligĂ©s vers l’accomplissement de soi, comme aussi vers la porte d’accĂšs Ă  des pouvoirs inĂ©dits! Ces 7 domaines sont comme les 7 chakras, comme les Sept Églises, comme les 7 dons initiative tĂȘte, conscience 3Ăšme oeil + expression bouche + amour le cƓur, clairvoyance plexus solaire + instinct nombril + alchimie sexe. L’ordre initiatique de L’Étoile Indigo considĂšre qu’il faut devenir maĂźtre des 7 dons afin de rĂ©aliser l’Ɠuvre alchimique de la transmutation. Les lumiĂšres qu’apportent ces 7 dons, ces sept tonalitĂ©s de vibrations de couleurs, forment alors une seule et mĂȘme Ă©toile de lumiĂšre pure... Une luminositĂ© si intense qu’elle met fin aux tĂ©nĂšbres, Ă  la noirceur qui s’est transformĂ© en un ciel "indigo", symbole de la lumiĂšre qui vainc la profondeur des tĂ©nĂšbres... Non pas la lumiĂšre du jour mais bien une lumiĂšre qui irradie de l’initiĂ© au point que l’obscuritĂ© ne peut plus l’atteindre... Cette voie initiatique de la transmutation est inspirĂ©e du "vajrayĂąna", et se base sur les enseignements du Tarot. LE TAROT, LE VAJRAYÂNA ET LE MAHÂYÂNA Le vajrayĂąna est comparable Ă  la voie initiatique de l’alchimie mystique proposĂ© par le Tarot. Les pratiques du vajrayĂąna reposent sur les mĂȘmes fondements que le mahĂąyĂąna dont il est une branche, mais il se distingue de ses enseignements ordinaires par les nombreux moyens adroits » qu’il utilise. Les enseignements du mahĂąyĂąna ordinaire s’appuient sur les "sĂ»tras", ceux du vajrayĂąna sont fondĂ©s sur des textes particuliers appelĂ©s "tantras". Les enseignements du Tarot ont, prĂ©tend-t-on, pour origines, le mythique "Livre de Thot", ce qui est accepter pour la plupart dans son sens chimĂ©rique, mais en vĂ©ritĂ©, le Tarot qui est plus ou moins comparable au "Tao", est plutĂŽt un outil-guide hĂ©ritĂ© des mages de l’antiquitĂ©, consistant en un instrument permettant la "dĂ©couverte de soi" "tarot miroir", et relatant un processus alchimique initiatique "tarot grimoire"... Les buts de leurs enseignements sont identiques, mais leurs perspectives, leurs moyens de progression et leur efficacitĂ© diffĂšrent. Nous parlons ici de trois vĂ©hicules donnant accĂšs Ă  des dimensions inusitĂ©s de nous-mĂȘmes et du monde dans lequel nous nous sommes incarnĂ©s. Le vĂ©hicule du Tarot » est nĂ© de la voie du "Char". Maintenant nous allons voir que chaque vĂ©hicule a une perspective et une approche qui lui est spĂ©cifique. Il y a dans chacune de ses approches, diffĂ©rences de motivation Par exemple les tenants du hĂźnayĂąna considĂšrent le "samsĂąra" la dure rĂ©alitĂ© comme un ocĂ©an de souffrances qui est Ă  franchir pour atteindre la libertĂ© du nirvĂąna, et ils cherchent Ă  s’en libĂ©rer principalement pour leur propre bien. Les tenants du mahĂąyĂąna et de la voie initiatique du Tarot aspirent Ă  la libĂ©ration afin d’aider tous les ĂȘtres ; considĂ©rant qu’ils ont tous Ă©tĂ©, Ă  un moment donnĂ© au cours de leurs innombrables existences, leurs propres parents, ils se rappellent leur bontĂ© et, avec un sentiment de compassion universelle, souhaitent les libĂ©rer tous. Ainsi, les pratiquants hĂźnayĂąna ont Ă©tĂ© comparĂ©s Ă  des rois utilisant leurs pouvoirs Ă  leur propre profit, et ceux du mahĂąyĂąna Ă  ces mĂȘmes rois les utilisant au profit de tous. Les perspectives diffĂšrent Ă©galement, au regard, par exemple, des illusions et de leurs consĂ©quences. La voie hĂźnayĂąna enseigne le renoncement aux impuretĂ©s, ce qui est difficile et trĂšs long Ă  rĂ©aliser, mais plus facile Ă  enseigner que l’approche mahĂąyĂąna ou vajrayĂąna... Quant au Tarot, il n’a pas la rĂ©putation d’ĂȘtre facile d’approche et il est un outil qui mal utiliser amplifie la confusion plutĂŽt que le discernement. Mais le Tarot vous amĂšne toujours Ă  vous poser des questions sur vous-mĂȘme, il vous conseillera toujours subtilement de commencer d’opĂ©rer des changements... La voie de la transmutation proposĂ©e par le Tarot prescrit de changer les souillures en qualitĂ©s qui leur sont opposĂ©es. La voie de la transmutation, fait appel au processus alchimique initiatique... Cette voie consiste Ă  transcender le pur et l’impur, ce qui est trĂšs difficile Ă  comprendre et Ă  enseigner mais, une fois maĂźtrisĂ©, c’est le moyen le plus le plus facile et le plus efficace pour atteindre l’éveil. Les diverses mĂ©thodes utilisent aussi diffĂ©rentes sortes de moyens de progression plus ou moins radicaux on pourrait comparer leurs mĂ©thodes Ă  diverses maniĂšres de se dĂ©barrasser de l’arbre de l’ignorance, de la souffrance et des nĂ©gativitĂ©s la pratique du hĂźnayĂąna arrache les feuilles, celle du mahĂąyĂąna coupe les branches, quant au vajrayĂąna, il tranche l’arbre Ă  la racine. La voie de la transmutation alchimique, quant Ă  elle, propose d’opĂ©rer une complĂšte mĂ©tamorphose de l’arbre... Toutes les souffrances Ă©tant dans l’esprit, rĂ©aliser directement sa nature et Ă©liminer ainsi toutes les illusions qu’il gĂ©nĂšre est l’approche du Tarot. Quant aux nombreuses voies spirituelles ou initiatiques proposĂ©es par dogmes, religions, cabales et sectes, on remarquera qu’ils enseignent surtout la rĂ©signation, la servilitĂ© et la subordination... Or, plutĂŽt que de proposer de transmuter l’individu, ils enseignent l’art du trompe-l’Ɠil et de l’obscurantisme. Les diffĂ©rents vĂ©hicules ne diffĂšrent pas tant par leur but, qui est le mĂȘme pour tous, que par les mĂ©thodes pour y arriver. Si l’éveil Ă©tait une contrĂ©e lointaine, le sommet d’une lointaine montagne, l’approche hĂźnayĂąna serait comme de cheminer vers elle Ă  pied, celle du mahĂąyĂąna comme de s’y rendre Ă  cheval, celle du vajrayĂąna comme de s’y en voiture, et, finalement la voie de la transmutation se rĂ©sume Ă  se transformer en oiseau!!! Il n’y a pas plusieurs destinations, mais la rapiditĂ© et l’efficacitĂ© des vĂ©hicules sont trĂšs inĂ©gales. Et au cours de son pĂ©riple, l’oiseau a une vue d’ensemble, de sa vue aĂ©rienne, il voit plus large, il voit plus d’élĂ©ment qui l’entoure et qui compose son environnement, aussi, il peut s’arrĂȘter oĂč il veut, choisir la perspective qu’il veut, se rendre Ă  des endroits difficile d’accĂšs, et enfin, l’oiseau peut voir d’avance ce qui se prĂ©sente dans le lointain, de ce fait il a une longueur d’avance, il peut prĂ©voir les Ă©vĂšnements Ă  venir... La Voie de la Transmutation, qui est l’enseignement des Mages, transmit via les arcanes du Tarot, Ă©tait connu pour ĂȘtre La Voie du Char », ou Le Miroir aux Oiseaux », et l’enseignement des Mages est transmit Ă  cet effet dans un langage codĂ© surnommĂ© La Langue des Oiseaux ». Quant Ă  cette voie de la transmutation, elle permet certainement de rĂ©aliser l’éveil et il permet mĂȘme de rĂ©soudre l’énigme du secret des destinĂ©es! Quant le Tarot appel un individu Ă  ĂȘtre enfin initiĂ© aux mystĂšres de l’alchimie cĂ©leste, et que l’aspirant initiĂ© est prĂȘt Ă  se laisser guider par l’Étoile des Mage, c’est qu’il est fin prĂȘt Ă  combattre son Ă©go et mettre fin aux cycles de ces karmas... Le Tarot propose de renaĂźtre Ă  la vie avant sa mort! Il enseigne que la mort physique est une illusion, certes, mais il enseigne que le secret est dans l’Ɠuf ! egg = ego. Effectivement, il s’agit ici pour l’aspirant initiĂ© d’opĂ©rer la transmutation alchimique du plomb en or, donc de la mĂ©tamorphose de son ego en Ɠuf philosophal! De cet Ɠuf philosophal sera tirĂ© la substance qui permet de rĂ©aliser le "Grand ƒuvre". L'enseignement secret D’une façon gĂ©nĂ©rale, les bouddhas enseignent le dharma conformĂ©ment Ă  l’esprit de leurs disciples. De la mĂȘme maniĂšre, LA PAPESSE, le Tarot, enseignent la voie des mages, selon les multiples versions des incarnations terrestres. Ils transmettent, chacun Ă  leur maniĂšre, divers enseignements qui sont des antidotes aux quatre-vingt-quatre mille ­types de passions pouvant toucher l’esprit des ĂȘtres vivants. Tous les bouddhas n’enseignent pas le vajrayĂąna ; par contre, LA PAPESSE, immortelle dĂ©esse, dans son extrĂȘme compassion, dĂ©livre ces instructions particuliĂšrement profondes, rapides et efficaces transposĂ©es en idĂ©ogrammes sur les Arcanes du Tarot. Le vajrayĂąna est l’aboutissement ultime des enseignements du Bouddha ; il s’agit certainement d’une sage voie Ă  suivre, et nous lui reconnaissons plusieurs point commun avec les enseignements du Tarot. Mais il est facile de le mal comprendre, ce qui peut nous amener Ă  commettre de grandes fautes qui produisent des existences misĂ©rables dans des Ă©tats infernaux ou animaux ; il est donc trĂšs dangereux de s’aventurer dans ces sortes de voies ultimes sans d’abord s’évertuer Ă  la sagesse... C’est pourquoi gĂ©nĂ©ralement quand il est question de Transmutation », il s’agit presque toujours d’"enseignements secrets" et, dans ses pratiques les plus essentielles, il n’est transmis qu’oralement et lorsque le moment est venu, par le maĂźtre Ă  son disciple. L’accomplissement de la Transmutation » est l’aboutissement ultime des enseignements lĂ©guĂ©s par les mages et grands initiĂ©s; il est donc extrĂȘmement prĂ©cieux, et nous sommes fortunĂ©s d’avoir le Tarot comme outils, accessible Ă  tous. Mais le Tarot comme le vajrayĂąna n’est pas moins facile Ă  comprendre. Le Tarot aussi peut ĂȘtre source de confusions, d’obsessions, de contrariĂ©tĂ©, d’incomprĂ©hension, de sentiment d’impuissance devant les Ă©vĂ©nements, etc... Encore une fois, il est difficile de cheminer sur la voie de la libĂ©ration, c’est Ă  dire, de se libĂ©rer des mauvaises habitudes et tendances de son Ă©go... VajrayĂąna et Tarot demandent d’entreprendre un rĂ©el combat contre nos "bĂȘtes" intĂ©rieures... Ce combat n’est pas sans causer toutes sortes de rĂ©percussions dans notre vie, et il est prĂ©fĂ©rable de s’engager dans ces voies avec l’aide ou le support d’un maĂźtre ou d’un initiĂ©... VajrayĂąna et Tarot peuvent effectivement nous amener Ă  commettre de grandes fautes, et bouleverser nos existences, voire les rendre pĂ©nibles, malheureuses dans des conditions d’indigence, de dĂ©route, de mal-ĂȘtre... Terrain propice aux troubles physiques et psychologiques. La voie de la transmutation proposĂ© par le Tarot a ceci de particulier qu’elle ne demande pas de rejeter quoi que ce soit, mais simplement de transmuter notre esprit et ses expĂ©riences en reconnaissant leur nature essentielle ; c’est une voie de transformation ou de transmutation de ce qui est impur en ce qui est pur. C’est ce qui fait sa rapiditĂ© et sa facilitĂ©. La voie de la transmutation proposĂ© par le Tarot ne soulĂšve pas de grandes difficultĂ©s et ne requiert pas d’austĂ©ritĂ©s particuliĂšres, Ă  tel point que, pour un ĂȘtre disposant de facultĂ©s vives et d’une grande intelligence, il serait tout Ă  fait possible de le pratiquer et de le rĂ©aliser au sein mĂȘme de son activitĂ© ordinaire. À cette fin, les tenants La voie de la transmutation alchimique utilisent la vision sacrĂ©e », dans laquelle ils reconnaissent que ce monde oĂč nous nous trouvons est dĂ©jĂ  en fait fondamentalement pur ; c’est dĂ©jĂ  un champ pur », une sphĂšre oĂč toutes les dimensions, toutes les connaissances et la seule VĂ©ritĂ© peuvent ĂȘtre naturellement embrassĂ©es... En ce qui concerne la voie du "vajrayĂąna", il serait dit que tous les bouddhas et bodhisattvas peuvent ĂȘtre vus et le dharma naturellement entendu. De mĂȘme, ils considĂšrent que les ĂȘtres sont fondamentalement des bouddhas et qu’il n’y a pas de distinction rĂ©elle entre le samsĂąra et le nirvĂąna, celle-ci ne tenant qu’aux apparences. Dans la pratique de cette vision sacrĂ©e, le monde est mĂ©ditĂ© ­comme champ pur et les ĂȘtres comme des aspects du bouddha, toutes les formes comme des aspects Ă©veillĂ©s, tous les sons comme des mantras et le mental comme l’esprit pur. Pour sa part, le Tarot considĂšre tous les ĂȘtres pour avoir la capacitĂ© de s’accomplir et de s’unir au "divin". L’humain est appeler Ă  dĂ©couvrir son essence divine et Ă  la faire s’épanouir en sorte que s’opĂšre une transformation de l’ĂȘtre... La comprĂ©hension juste de cette vision et de cette pratique est dĂ©licate. Un point fondamental de l’abord du Tarot est de ne pas dĂ©velopper Ă  son Ă©gard de vues fausses, d’avoir confiance en lui et de ne pas le rejeter parce que soudainement on ne le comprend pas et qu’on Ă  la sensation que l’on s’égare. Il y a certainement parmi nous des personnes trĂšs diffĂ©rentes, certaines avec des capacitĂ©s spirituelles trĂšs vives et d’une grande intelligence, et d’autres moins rĂ©ceptives. Certaines ont dĂ©jĂ  une bonne connaissance du Tarot, et des concepts qu’il vĂ©hicule; d’autres l’ont peu Ă©tudiĂ©, et plusieurs ne le connaisse que de rĂ©putation... Enseigner les moyens du Tarot Ă  une personne qui n’est pas prĂȘte Ă  les recevoir, qui n’a pas la prĂ©paration nĂ©cessaire car elle n’a pas approfondi suffisamment sa connaissance et son expĂ©rience, risquerait de faire naĂźtre en son esprit des vues fausses, ou pire encore, de provoquer un sentiment de rejet. C’est pourquoi le Tarot ne peut ĂȘtre abordĂ© de façon juste, Ă  moins d’avoir reçu des bases solides, constituĂ©es par la comprĂ©hension et les pratiques proposĂ©es par Les Enseignements de La Papesse »*. Cela dit, dans cette voie des moyens qu’est "La Voie de la Transmutation", il y a beaucoup de niveaux d’enseignement et de comprĂ©hension ; Dans le Tarot, LE BATELEUR reprĂ©sente l’initiative » et il se dĂ©cide Ă  faire ses premiers pas vers la Papesse, et s’engage Ă  suivre la voie des initiĂ©s... LE BATELEUR recevra les Enseignements de La Papesse.... Il doit donc accepter avec humilitĂ© d’apprendre que "Plus il apprend, plus il apprend, en vĂ©ritĂ©, qu’il ne sait rien", et que tout est encore Ă  apprendre... C’est lĂ  la premiĂšre Ă©tape... Ensuite il apprend la loi qui dit On rĂ©colte ce que l'on sĂšme », ensuite il doit accepter de faire des "devoirs d’apprenti", subsĂ©quemment il devra accepter de se voir en face, il apprend Ă  s’évaluer lui-mĂȘme... Ensuite, notre aspirant initiĂ© devra traverser une sĂ©rie d’épreuves desquelles il devra tirer des leçons... Cette premiĂšre sĂ©rie d’étapes font du BATELEUR un alchimiste duquel il sera lui-mĂȘme l’athanor et la source des substances. LE SECRET EST DANS L’OEUF De la fusion Ă  l'union en passant par le Moi... La relation est au cƓur de nos vies. En premier lieu, notre venue sur terre est le fruit de la relation entre une femme et un homme. Puis, notre survie et notre dĂ©veloppement dĂ©pend de la capacitĂ© de notre entourage Ă  nous aimer et nous protĂ©ger. Nourris par ces relations premiĂšres, nous partons en quĂȘte de rencontres qui nous permettent d’évoluer, de transmettre et de donner vie Ă  notre tour. Et enfin, si notre mort signe la disparition du Moi incarnĂ©, elle peut Ă©galement ĂȘtre vĂ©cue comme une reliance profonde avec ceux qui sont dans l’au-delĂ  et avec le Soi. Le dĂ©veloppement relationnel s’inscrit dans un mouvement global qui part de la fusion pour aller vers l’union, c’est Ă  dire de la relation aux autres indiffĂ©renciĂ©e, vers la relation aux autres consciente. Le passage de la fusion Ă  l’union nĂ©cessite, en premier lieu, la construction d’un Moi qui s’extrait de la matrice originelle pour dire JE et s’interroger sur oĂč il se trouve
 C’est le premier miracle dont parle Richard Moss la capacitĂ© de l’humanitĂ© Ă  se penser et Ă  penser le monde. Cette Ă©tape est essentielle parce qu’on ne peut observer le fleuve dans lequel on se baigne mais elle est Ă©galement Ă©prouvante parce qu’elle introduit la dualitĂ© et donc la sĂ©paration. L’apparition de l’individualitĂ© conduit les ĂȘtres humains Ă  se percevoir et se vivre comme des ĂȘtres sĂ©parĂ©s les uns des autres mais Ă©galement coupĂ©s de leurs origines et du sens de la vie. L’ĂȘtre humain se retrouve alors en proie avec une sensation de solitude, de perte de sens, de mĂ©fiance envers la vie et les autres. Le Moi qui se construit ne veut pas mourir et se transforme en Ego qui dĂ©fend son bout de gras, se rĂ©tracte et se crispe. Cette crispation entraĂźne la souffrance le monde se rĂ©trĂ©cit, on s’attache, on a peur de perdre ses acquis ou de ne pas obtenir ce que l’on veut et l’on passe Ă  cĂŽtĂ© de la vie qui s’incarne Ă  tout instant de façon nouvelle propice Ă  l’émerveillement. Or, cette construction du Moi n’est pas une finalitĂ© mais juste une Ă©tape de dĂ©veloppement de conscience. L’étape qui suit tout naturellement consiste Ă  se relier aux autres de façon consciente Je » n’est pas lĂ  pour ĂȘtre le meilleur et s’approprier les biens de la terre aux dĂ©triment des autres, Je » est lĂ  pour s’unir aux autres dans une danse oĂč chacun a sa place, dans une symphonie oĂč chaque instrument a son morceau Ă  jouer. Pour qu’émerge cette intelligence collective qui dĂ©passe, transforme et relie les individus sĂ©parĂ©s, il est nĂ©cessaire que chacun ouvre Ă  nouveau ses bras et renonce Ă  vouloir ĂȘtre supĂ©rieur, dominer et gagner contre l’autre ! L’union, c’est la relation en conscience. GrĂące Ă  la construction d’un Moi sĂ©parĂ© et autonome, nous pouvons retourner conscients dans cet espace paradisiaque de la fusion et la transformer en union. Mais c’est aussi ce Moi qui nous freine, car, pour cela, il doit se sacrifier. Dans cet espace d’union, le Moi n’existe plus comme entitĂ© sĂ©parĂ©e, seule reste la conscience. Si le Moi accepte de se sacrifier, c’est le fameux lĂącher-prise dont on parle tant dans le dĂ©veloppement personnel et spirituel
, alors on entre dans un espace extatique oĂč les relations avec les autres humains deviennent fluides et nourrissantes. On devient des anges gardiens » les uns pour les autres, et l’autre ne peut plus ĂȘtre un ennemi car il fait partie du mĂȘme puzzle, de la mĂȘme chorĂ©graphie, de la mĂȘme symphonie. Au delĂ  des relations entre nous, il s’agit bien de la relation au Divin ou au Soi, de la relation entre le Moi et le Soi. Ce lĂącher prise et cette rĂ©ceptivitĂ© nous font entrevoir que l’endroit oĂč nous allons est le mĂȘme que celui d’oĂč nous venons, mais en ayant acquis la connaissance de ce que nous sommes. DĂšs lors que le Moi voit et reconnaĂźt cette Ă©volution, Le Moi peut mourir puisque la conscience est lĂ . Le silence de la mort dans lequel nous retournons et le mĂȘme que celui qui prĂ©cĂ©dait notre naissance le silence de paix, d’infini et d’éternitĂ©. Un espace oĂč nous sommes tous reliĂ©s au delĂ  du Moi. NOUS SOMMES TOUS ÉGO... L'ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c'est la clĂ© d'une approche spirituelle... L'ego est le "moi je", ce sentiment d'exister comme un individu indĂ©pendant avec les relations qui dĂ©rivent de cette impression. L'expĂ©rience d'ego est de vivre toute perception par rapport Ă  cet objet observateur-sujet. L'ego a une appĂ©tence fondamentale un dĂ©sir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indiffĂ©rence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de rĂ©pulsion ou d'indiffĂ©rence, dĂ©veloppĂ©es face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confrontĂ© "je" veux ce qui est bon, "je" ne veux pas ce qui est mauvais, "je" ne veux pas ĂȘtre exposĂ© Ă  ce qui m'est indiffĂ©rent. Ces appĂ©tits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agrĂ©able et Ă©viter ce qui lui est dĂ©sagrĂ©able. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir Ă  ses fins, sa lutte lui crĂ©e des dĂ©sagrĂ©ments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Qu'est-ce que l'ego ? Fondamentalement, l'ego n'est rien qu'une impression ce sentiment que l'on a "d'ĂȘtre" et "d'avoir" un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indĂ©pendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualitĂ©. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdĂ©pendants qui la constituent. La conception de l'ego Les facteurs interdĂ©pendants qui constituent l'ego sont nombreux. Au dĂ©part, l'ego est une polaritĂ© sujet-objet dans laquelle, comme dans toute polaritĂ©, les deux pĂŽles subsistent dans la relation qui les pose l'un par rapport Ă  l'autre. Plus prĂ©cisĂ©ment, cette polaritĂ© qu'est l'ego se structure dans un processus de saisie, d'apprĂ©hension des expĂ©riences. En fait, l'esprit est fondamentalement une fonction cognitive dans laquelle vient se greffer la saisie de l'ego. Cette saisie constitutive de la polaritĂ© sujet-objet est une conception, une saisie conceptuelle. Ainsi, la conception conçoit le sujet et l'objet. Il est significatif de remarquer que "conception" exprime simultanĂ©ment l'action de concevoir et celle de donner naissance. On pourrait dire "le sujet se conçoit concevant l'objet qu'il conçoit" ! Il y a lĂ  matiĂšre Ă  quelques paradoxes et mĂ©ditations
 En tout cas, la conception est un processus qui pose le sujet et l'objet l'un par rapport Ă  l'autre, dans la dualitĂ© sujet-objet. Cette saisie gĂ©nĂšre, au rythme de ses conceptions successives, des instants de conscience dualiste sujet-objet. Ces instants se succĂšdent rapidement et font simultanĂ©ment l'expĂ©rience de sĂ©ries "EvĂ©nements sujet" et "d’évĂšnements objet". La frĂ©quence Ă©levĂ©e de ces Ă©vĂšnements donne l'impression d'une continuitĂ© du sujet et de continuitĂ© d'expĂ©rience, comme apparaĂźt l'impression de mouvement continue du cinĂ©ma lorsque les images de la pellicule dĂ©filent suffisamment vite. C'est ainsi qu'apparaĂźt l'impression de continuitĂ© du "moi-sujet" et de "ses expĂ©riences". La "continuitĂ©-sujet", n'ayant pas notion de la relation qui l'unit Ă  la "continuitĂ© de ses expĂ©riences", se vit comme indĂ©pendante. L'impression d'ego individuel se dĂ©veloppe, acquĂ©rant le sentiment d'ĂȘtre autonome et indĂ©pendant. Puis, elle s'identifie Ă  une forme avec un nom, se dotant d'un sentiment d'identitĂ©. Le nom, ce label qui la dĂ©signe, parachĂšve son impression d'exister et finit de rĂ©ifier l'ego. Tout ce processus constitue quelques aspects de la nature de la perception de l'ego. DĂ©crit ainsi, cela paraĂźt abstrait et thĂ©orique, mais c'est quelque chose qu'on dĂ©couvre concrĂštement dans l'expĂ©rience de la mĂ©ditation assise qui a ainsi un pouvoir libĂ©rateur des illusions de l'ego. Non-violence du travail avec l'ego Une mauvaise comprĂ©hension de la nature de l'ego peut nous faire considĂ©rer celui-ci comme un "ennemi" Ă  dĂ©truire. Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas Ă  dĂ©truire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement Ă  reconnaĂźtre son illusion. De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est "moi, je" donc l'ego lui-mĂȘme ? Cela reviendrait Ă  essayer de terrasser son ombre. Plus son tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance. Il s'agit d'ĂȘtre rĂ©aliste nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire. Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de rĂ©soudre les difficultĂ©s, cela les renforcerait ? Mais de se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dĂ©passer par la rĂ©alisation de sa nature. Bien sĂ»r, accepter l'ego et ses Ă©motions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La rĂ©conciliation avec soi-mĂȘme, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matiĂšre premiĂšre du travail non violent, non agressif, qu'est la mĂ©ditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre. Les cinq constituants de l'ego Le Bouddha a enseignĂ© la formation de l'ego Ă  partir de ses cinq constituants, "skandha", en sanscrit. Les enseignements du Tarot nous amĂšnent aussi Ă  prendre conscience de ces 5 constituants... On peut les expliquer comme cinq Ă©tapes. Avant la naissance de l'ego, au dĂ©part, l'esprit dans l'instant premier est le terrain fondamental de l'Ă©nergie pure non dualiste, sans connaisseur ni connu, ouvert et dĂ©gagĂ©, sans centre, ni pĂ©riphĂ©rie, comme l'espace. La naissance de l'illusion est d'abord celle d'une diffĂ©renciation l'espace commence Ă  ĂȘtre perçu, Ă  exister comme quelque chose pour une observation qui le perçoit, une distinction naĂźt. C'est le dĂ©but de la scission sujet-objet, la naissance de la dualitĂ©. En fait, cette diffĂ©renciation initiale peut se constituer par rapport Ă  n'importe quel point de rĂ©fĂ©rence dans les domaines des diffĂ©rentes facultĂ©s sensorielles visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile ou mentale. Cette rĂ©fĂ©rence premiĂšre est appelĂ©e "forme". C'est le premier stade de l'ego le skandha de la forme. Une forme visuelle est n'importe quelle reprĂ©sentation du domaine visuel, par exemple, l'espace indĂ©fini mais distinct, ou un morceau d'espace dĂ©limitĂ©, un contour, une rĂ©fĂ©rence visible quelle qu'elle soit. Mais Ă  ce niveau initial, c'est une expĂ©rience nue, dĂ©pouillĂ©e de concept et de tout jugement. C'est une vision toute simple et silencieuse. Une forme sonore serait une vibration avant que cette rĂ©sonance ne soit reconnue, avant mĂȘme que l'on ait pris par rapport Ă  elle une position qualifiĂ©e, et avant qu'elle ait Ă©tĂ© nommĂ©e, identifiĂ©e, et qu'elle n'ait pris un sens particulier. La seconde Ă©tape est ce qu'on appelle skandha de la sensation. Il s'agit d'une prise de position par rapport Ă  l'expĂ©rience initiale de forme. Celle-ci est maintenant sentie comme positive, nĂ©gative ou neutre. Il y a ainsi des sensations agrĂ©ables, dĂ©sagrĂ©ables ou indiffĂ©rentes. La sensation est simplement ce positionnement, cette premiĂšre impression. La troisiĂšme Ă©tape fait intervenir l'identification. C'est-Ă -dire que la forme qui a Ă©tĂ© sentie est maintenant reconnue et un nom lui est donnĂ© il y a "nomination" ou conceptualisation. La sensation prend alors un sens. C'est le skandha de la perception. À la quatriĂšme Ă©tape, il y a une rĂ©action devant cet objet identifiĂ©, devenu porteur d'un sens qui est suggĂšre une action ou une rĂ©action. Il s'instaure une relation avec cette forme sentie et identifiĂ©e. Cette relation est conditionnĂ©e par diffĂ©rentes tendances ou "facteurs mentaux" latents qui sont les Ă©lĂ©ments animant volontĂ© et impulsions. C'est le skandha des formations mentales ou de la motivation. Il y a ainsi une situation en laquelle une forme a Ă©tĂ© sentie, nommĂ©e, a acquis un sens, par rapport auquel prend place une rĂ©action ou une action. L'observateur, le tĂ©moin de la situation qui s'est ainsi mise en place, s'est dĂ©veloppĂ© et structurĂ© dans les quatre premiers skandhas. Sa fixation sur cette situation comme Ă©tant "son" expĂ©rience, finit de le solidifier. Il s'approprie complĂštement l'expĂ©rience, il en rĂ©sulte un Ă©tat de conscience pleinement constituĂ©. L'ego est, et vit, dans le monde particulier qui s'est ainsi constituĂ© et qui est devenu un Ă©tat de conscience complĂštement organisĂ©. C'est la cinquiĂšme Ă©tape, le skandha de la conscience. Cette structuration de l'ego par la formation des cinq skandhas forme, sensation, perception, motivation, et conscience, se rĂ©pĂštent d'instant de conscience en instant de conscience. Chacun de ses instants subsiste trĂšs briĂšvement puis disparaĂźt, suivi par l'apparition d'un autre instant de conscience. À la fin de chacun de ses instants, il y a une sorte de dissolution ou de mort de l'ego et de ses constituants, et au dĂ©but de chacun d'eux il y a agrĂ©gation, naissance de ceux-ci. Il y a ainsi en permanence agrĂ©gation et dĂ©sagrĂ©gation de l'ego ; structuration, dĂ©structuration et restructuration. Le phĂ©nomĂšne se reproduit sans cesse. C'est ainsi que fonctionne l'ego. Et c'est ce processus de naissance et de mort qui constitue chaque instant de notre vie. INITIATIVE ET MOTIVATION "La pitiĂ© de soi et l’accusation d’autrui, c’est lĂ  les deux grands moteurs des nĂ©vroses." Paul Diel Qu’est-ce que la motivation? C’est le moteur de l’action. Dans toutes les entreprises humaines, le facteur de rĂ©ussite, c’est la motivation, qui mobilise la volontĂ©. Mais d’aprĂšs Paul Diel, il y a un os ! " L’étude de la motivation dĂ©montre l’existence d’une forme de pensĂ©e secrĂšte, d’une pensĂ©e dĂ©formante, gouvernĂ©e par l’affectivitĂ©. L'Ɠuvre de Diel, considĂ©rable et d'un accĂšs assez difficile, constitue un apport Ă©norme. Si elle n'a pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e comme elle le mĂ©rite, c'est sans doute Ă  cause de la rĂ©sistance que Diel nous invite Ă  voir en nous. D'aprĂšs lui, nous sommes malades parce que nous avons des ego enflĂ©s. La motivation, telle que chacun la perçoit, ne serait que la pointe de l'iceberg, la plus grande partie Ă©tant du niveau de l'inconscient. Ce que Diel appelle la "motivation obscure" "Cette pensĂ©e dĂ©formante se traduit par l'autojustification et la survalorisation vaniteuse, le renflement de l'ego." Il estime que la nĂ©vrose "se manifeste lorsque l'autovalorisation vaniteuse" engendre "la pitiĂ© de soi et l'accusation d'autrui, alors que l'autojustification s'extĂ©riorise en plaintes ou en agressivitĂ© devant tous les incidents de la vie, leur confĂ©rant ainsi une portĂ©e traumatisante." Toutes les dĂ©marches que l'on peut entreprendre, l'Ă©coute, la relaxation, le yoga, etc., ce ne sont jamais que des cataplasmes posĂ©s sur des plaies bĂ©antes, et aussi longtemps qu'on ne pĂ©nĂštrera pas, par l'autothĂ©rapie, dans le labyrinthe des motivations obscures pour dĂ©busquer la survalorisation, l'autojustification et l'apitoiement sur soi. Car lorsqu'on pratique l'Ă©coute, on Ă©coute quoi au juste? Bien souvent, on Ă©coute tout ce que recouvre la survalorisation, l'autojustification et l'apitoiement sur soi. On Ă©coute prĂ©cisĂ©ment le discours qui masque les motivations obscures. Je n'exclus pas, pourtant, l'intĂ©rĂȘt que prĂ©sente la thĂ©rapie comme telle, Ă  la condition que le sujet poursuive une dĂ©marche rigoureuse et que, Ă  une Ă©tape, il voit au moins relativement ses motivations obscures qui commandent dans l'ombre son fonctionnement. Comme le suggĂšre Paul Diel, "la science du psychisme devrait ĂȘtre fondĂ©e sur l'observation intime, seule capable de dĂ©celer les fausses motivations habituellement inavouĂ©es". L'observation intime c'est, comme disait Gurdjieff, le "travail", le fondement de l'autothĂ©rapie - en supposant que celle-ci soit possible quand il s'agit de se libĂ©rer en particulier de l'autojustification! C'est lĂ , le problĂšme. "La tendance Ă  la fausse motivation, explique Diel, se trouve plus ou moins dĂ©veloppĂ©e dans tout homme, Ă  son insu, c'est bien clair. Toutes les activitĂ©s humaines, toutes les interactions sociales en sont affectĂ©es jusqu'Ă  devenir Ă  divers degrĂ©s insensĂ©es." S'ouvrir Ă  l'Esprit Nous avons distinguĂ© quatre Ă©tapes dans la transformation d'une conscience fondĂ©e sur l'ego Ă  une conscience fondĂ©e sur le cƓur. 1 Être insatisfait de ce qu'une conscience fondĂ©e sur l'ego peut offrir, aspirer Ă  autre chose » Le dĂ©but de la fin. 2 Prendre conscience de ses attaches Ă  une conscience fondĂ©e sur l'ego, reconnaĂźtre et se libĂ©rer des Ă©motions et des pensĂ©es qui les accompagnent Le milieu de la fin. 3 Laisser mourir en soi les vieilles Ă©nergies fondĂ©es sur l'ego, se dĂ©barrasser du cocon, devenir son nouveau soi La fin de la fin. 4 L'Ă©veil d'une conscience fondĂ©e sur le cƓur, motivĂ©e par l'amour et la libertĂ© ; aider les autres Ă  faire la transition. 5 Connexion avec L’Esprit » Nous allons maintenant parler de ce cinquiĂšme et dernier stade s'ouvrir Ă  l'Esprit. Lorsque vous passez Ă  ce stade, vous trouvez en vous un lieu de paix et de tranquillitĂ©. FrĂ©quemment, vous prenez contact avec un silence dans votre cƓur que vous savez ĂȘtre Ă©ternel. Tout ce dont vous faites l'expĂ©rience est relatif par rapport Ă  cet Être illimitĂ© qui imprĂšgne tout. Ce lieu de paix et de silence en vous est aussi appelĂ© Esprit. Selon les traditions Ă©sotĂ©riques, il y a une distinction entre l'Esprit, l'Ăąme et le corps. Le corps est le lieu de rĂ©sidence physique de l'Ăąme pour un temps limitĂ©. L'Ăąme est l'ancre psychologique, non-physique, de l'expĂ©rience. Elle vĂ©hicule les expĂ©riences de nombreuses vies. Elle se dĂ©veloppe avec le temps et croĂźt lentement en un gemme Ă  multiples facettes, chacune d'elles reflĂ©tant un type d'expĂ©rience diffĂ©rent ainsi que la connaissance qui s'y rapporte. L'Esprit ne change ni ne grandit avec le temps. Il est en-dehors du temps et de l'espace. L'Esprit en vous est votre part Ă©ternelle, intemporelle, qui est Une avec le Dieu qui vous a créés. C'est la conscience divine qui est le fondement de votre expression dans le temps et l'espace. Vous ĂȘtes nĂ©s d'un royaume de pure conscience et vous avez vĂ©hiculĂ© une parcelle de cette conscience Ă  travers toutes vos manifestations sous une forme matĂ©rielle. L'Ăąme participe de la dualitĂ©. Elle est affectĂ©e et transformĂ©e par ses expĂ©riences dans la dualitĂ©. L'Esprit est en-dehors de la dualitĂ©. C'est l'arriĂšre-plan sur lequel tout se dĂ©veloppe et Ă©volue. C'est l'Alpha et l'Omega que l'on appelle simplement l'Être ou la Source. Le silence, extĂ©rieur mais surtout intĂ©rieur, est la meilleure porte d'accĂšs pour faire l'expĂ©rience de cette Ă©nergie toujours prĂ©sente, qui est Vous, dans votre noyau le plus intime. Dans le silence, vous pouvez entrer en contact avec la chose la plus Ă©vidente et la plus miraculeuse qui soit l'Esprit, La CrĂ©ation, la Source, l'Être. L'Ăąme vĂ©hicule des mĂ©moires de nombreuses incarnations. Elle connaĂźt et comprend bien plus de choses que votre personnalitĂ© terrestre. L'Ăąme est connectĂ©e Ă  des sources de connaissance extra-sensorielles, telles que les personnalitĂ©s de vos vies passĂ©es, des guides et des alliĂ©s sur les plans astraux. MalgrĂ© cette communion, l'Ăąme peut se trouver dans un Ă©tat de confusion et ignorer sa vraie nature. Elle peut ĂȘtre traumatisĂ©e par des expĂ©riences et rester par consĂ©quent dans les tĂ©nĂšbres pendant quelque temps. Elle Ă©volue constamment et acquiert la comprĂ©hension de la dualitĂ© inhĂ©rente Ă  la vie sur la terre. L'Esprit est l'Ă©lĂ©ment immuable dans ce dĂ©veloppement. L'Ăąme peut se trouver dans les tĂ©nĂšbres ou l'illumination. Pas l'Esprit. Il est Être, pure conscience. Il est dans les tĂ©nĂšbres aussi bien que dans la lumiĂšre. Il est l'UnitĂ© sous-jacente Ă  toute dualitĂ©. Lorsque vous parvenez au quatriĂšme stade de la transformation de l'ego au cƓur, vous vous connectez Ă  l'Esprit. Vous vous connectez Ă  votre aspect Divin. les mages ont surnommĂ© ce guide intĂ©rieur "l’Étoile Internelle" plus ni moins "l’Étoile des Mages", cette Étoile que propose de suivre la voie initiatique du Tarot – Cette Étoile reprĂ©sente l’"Esprit", qui est votre connexion avec l’Astral et votre connexion avec votre aspect Divin. Vous connectez au Divin qui est en vous est comme sortir de la dualitĂ© tout en restant complĂštement prĂ©sent et enracinĂ©. Dans cet Ă©tat, votre conscience est emplie d'une extase profonde mais tranquille un mĂ©lange de paix et de joie. Vous prenez conscience que vous ne dĂ©pendez de rien au-dehors de vous. Vous ĂȘtes libres. En vĂ©ritĂ©, vous ĂȘtes dans ce monde mais vous n'ĂȘtes pas de ce monde. Vous connecter Ă  l'Esprit qui est en vous n'est pas quelque chose qui arrive une fois pour toutes. C'est un processus lent et graduel, au cours duquel vous vous connectez, dĂ©connectez et reconnectez... Peu Ă  peu, votre attention passe de la dualitĂ© Ă  l'unitĂ©. Elle se rĂ©oriente et trouve qu'en dĂ©finitive, elle est plus attirĂ©e par le silence que par les pensĂ©es et les Ă©motions. Par silence, nous entendons ĂȘtre complĂštement prĂ©sent et centrĂ©, dans un Ă©tat de vigilance qui ne porte pas de jugements. Il n'existe pas de mĂ©thodes ou de moyens pour y accĂ©der. La clĂ© pour vous connecter Ă  votre Esprit n'est pas de suivre une discipline mĂ©ditation, jeĂ»ne, etc., mais de comprendre vĂ©ritablement que c'est le silence qui vous ramĂšne Ă  la maison, et non les pensĂ©es ou les Ă©motions. Cette comprĂ©hension se fait lentement Ă  mesure que vous ĂȘtes de plus en plus conscients des mĂ©canismes de vos pensĂ©es et de vos Ă©motions. Vous lĂąchez-prise de vos vieilles habitudes et vous vous ouvrez Ă  la nouvelle rĂ©alitĂ© d'une conscience qui repose sur le cƓur. Votre conscience fondĂ©e sur l'ego se retire et meurt lentement. VoilĂ  ce qu’exprime symboliquement la suite des arcanes 1 Ă  17 du Tarot, qui relate en vĂ©ritĂ© le parcours initiatique du BATELEUR suivant l’ÉTOILE des mages, se prĂ©parant Ă  l’opĂ©ration ultime de "la transmutation" relatĂ© par les 4 derniers arcanes... 18- Purification, 19- Unification 20- Transfiguration 21- ApothĂ©ose. LA MORT DE L’ÉGO = LA MORT INITIATIQUE... Mourir n'est pas quelque chose que vous faites ; vous lui permettez d'arriver. Vous vous abandonnez au processus de la mort. La mort est un autre nom pour le changement, la transformation. Il en est toujours ainsi. La mort est toujours un relĂąchement de ce qui est ancien et une ouverture Ă  ce qui est neuf. Dans ce processus, il n'y a pas un seul instant oĂč vous n'ĂȘtes pas », c'est-Ă -dire oĂč vous ĂȘtes mort, selon votre dĂ©finition. La mort telle que vous la dĂ©finissez est une illusion. C'est seulement la peur de changer qui vous fait craindre la mort. Vous avez peur non seulement de mourir physiquement, mais aussi de mourir Ă©motionnellement et mentalement au cours de votre vie. Mais sans la mort, les choses deviendraient rigides et statiques. Vous deviendriez captifs de formes anciennes un corps usĂ©, des schĂ©mas de pensĂ©e pĂ©rimĂ©s, des rĂ©actions Ă©motionnelles restrictives. Asphyxiant, n'est-ce-pas ? La mort libĂšre. C'est une cascade d'eau pure qui brise pour les ouvrir de vieux portails rouillĂ©s et vous propulse dans de nouveaux territoires d'expĂ©rience. Ne craignez pas la mort. Il n'y a pas de mort, seulement du changement. Le passage d'une conscience fondĂ©e sur l'ego Ă  une vie centrĂ©e sur le cƓur est Ă  de nombreux Ă©gards une expĂ©rience de mort. Plus vous vous identifiez Ă  l'Esprit, au Divin qui est en vous, plus vous relĂąchez des choses dont vous aviez l'habitude de vous soucier ou dans lesquelles vous mettiez beaucoup d'Ă©nergie. Vous prenez conscience Ă  des niveaux de plus en plus profonds qu'en vĂ©ritĂ©, il n'y a rien Ă  faire, exceptĂ© ĂȘtre. Lorsque vous vous identifiez Ă  votre ĂȘtretĂ©, au lieu des pensĂ©es fugaces et des Ă©motions qui vous traversent, votre vie en est immĂ©diatement affectĂ©e. L'Esprit n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est une rĂ©alitĂ© que vous pouvez vĂ©ritablement faire passer dans votre vie. Être en contact avec cette source qui est la plus pure qui soit, finira par tout changer dans votre vie. La Source ou l'Esprit est par nature crĂ©ateur Le CrĂ©ateur, mais selon des voies qui vous sont quasi-incomprĂ©hensibles. L'Esprit est silencieux, Ă©ternel et cependant crĂ©ateur. La rĂ©alitĂ© du divin ne peut ĂȘtre vraiment saisie par le mental. Elle ne peut qu'ĂȘtre ressentie. Si vous lui permettez d'entrer dans votre vie et que vous la reconnaissez dans les murmures de votre cƓur, lentement, tout va trouver sa place. Quand vous ĂȘtes accordĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© de l'Esprit, l'attention silencieuse qui se trouve derriĂšre toutes vos expĂ©riences, vous cessez de forcer ou d'imposer votre volontĂ© sur la rĂ©alitĂ©. Vous permettez aux choses de retomber dans leur Ă©tat d'ĂȘtre naturel. Vous devenez votre Soi rĂ©el, naturel. Tout cela se passe de maniĂšre harmonieuse et pertinente. Vous faites l'expĂ©rience que les choses s'arrangent d'une façon qui a son rythme naturel, son cours naturel. Tout ce que vous avez Ă  faire, c'est rester accordĂ© Ă  ce rythme divin et lĂącher-prise des peurs et des malentendus qui vous font vouloir intervenir. Aider les autres selon l'Esprit Une fois que vous avez fait cette transition de l'ego au cƓur, vous ĂȘtes plus ou moins en contact permanent avec le courant divin de l'ĂȘtre en vous. Dans cet Ă©tat d'ĂȘtre, il n'y a pas de besoin ou de dĂ©sir d'aider les autres, mais cela vous vient naturellement. Vous attirez cela Ă  vous, mais ce n'est pas votre volontĂ© qui agit. ÉnergĂ©tiquement, vous Ă©mettez maintenant certaines vibrations, et c'est leur prĂ©sence dans votre champ Ă©nergĂ©tique qui attire les gens vers vous. Ce n'est pas quelque chose que vous faites mais quelque chose que vous ĂȘtes. Il y a une vibration disponible dans votre Ă©nergie qui peut les aider Ă  entrer en contact avec leur soi divin. Vous pouvez ĂȘtre pour eux un miroir dans lequel leurs difficultĂ©s se rĂ©solvent et se transforment en Ă©nergie de solution. Ils peuvent percevoir l'Ă©nergie de la solution qui repose toujours sur le contact avec le soi divin dans votre ĂȘtre. Vous avez la capacitĂ© de leur enseigner quelque chose, et cet enseignement prend place en Ă©tant vous-mĂȘme. Ce n'est pas en transmettant une connaissance ou en utilisant certaines mĂ©thodes, que vous enseignez et guĂ©rissez. C'est en vous permettant d'ĂȘtre simplement ce que vous ĂȘtes, et en vous exprimant de la façon la plus joyeuse que votre prĂ©sence devient vĂ©ritablement salutaire. C'est en partageant ce que vous ĂȘtes avec les autres que vous rendez disponible un espace de guĂ©rison pour eux, oĂč ils ont le choix d'entrer ou non. C'est eux qui choisissent. En tant que guĂ©risseur ou thĂ©rapeute, vous avez rĂ©ellement une seule chose Ă  faire rester en contact avec votre divinitĂ© intĂ©rieure, avec cette attention silencieuse qu'est l'Esprit. C'est rĂ©ellement cette communion qui Ă©meut les gens et les Ă©lĂšve Ă  un Ă©tat de conscience plus libre, s'ils le choisissent. S'ils le font, cela se fera Ă  leur rythme. Il y a une tonalitĂ© trĂšs neutre dans cette façon d'ĂȘtre lĂ  pour les autres. Cela reprĂ©sente un degrĂ© de dĂ©tachement oĂč vous relĂąchez votre dĂ©sir personnel de changer ou de soigner » les autres. Un tel dĂ©sir, manifestĂ© par tous les artisans de LumiĂšre Ă  un certain stade, ne provient pas d'une comprĂ©hension vĂ©ritable du chemin intĂ©rieur que les gens veulent emprunter pour trouver leur vĂ©ritĂ©. La plupart des gens ont besoin d'aller au fond de certaines difficultĂ©s avant d'ĂȘtre vraiment prĂȘts Ă  les lĂącher. Quand ils agissent ainsi, ils possĂšdent » vraiment la solution Ă  leur difficultĂ© et ils en tirent une grande satisfaction. Peut-ĂȘtre reconnaissez-vous cela dans votre vie et les difficultĂ©s dans lesquelles vous vous dĂ©battez. S'il vous plaĂźt, soyez conscients de cela et ne vous battez pas pour empĂȘcher les gens de toucher le fond. S'ils sont dĂ©terminĂ©s Ă  y aller, ils iront en dĂ©pit de tout ce que vous ferez ou direz. C'est mieux de ne pas vous impliquer Ă©motionnellement avec les gens que vous aidez. Une implication Ă©motionnelle entraĂźne la volontĂ© personnelle de soigner ou de transformer les autres. Ce dĂ©sir personnel n'aide pas les autres. Il peut mĂȘme entraver leur processus de guĂ©rison. Lorsque vous voulez que les gens changent, vous n'ĂȘtes plus dans un espace d'amour et de permission. Ils le ressentent. Il se peut que vous ayez l'impression de les observer et de lire en eux, mais ils voient aussi clair en vous ! Dans ce quatriĂšme stade de la transition entre l'ego et le cƓur, il est question de transcender le plan de l'Ăąme et de s'Ă©lever Ă  celui de l'Esprit. Nous ne voulons pas dire par lĂ  que l'Ăąme est infĂ©rieure » Ă  l'Esprit, bien sĂ»r. En fait, vous ĂȘtes plus grands et plus englobant que votre Ăąme. L'Ăąme est un vĂ©hicule pour l'expĂ©rience. Comme je le disais prĂ©cĂ©demment, LE BATELEUR est un apprenti alchimiste duquel il sera lui-mĂȘme l’athanor et la source des substances. L’alchimiste accompli devient un mage alors qu’il parvient Ă  s’identifier Ă  l’Esprit. En vous identifiant Ă  l'Esprit en vous, Ă  votre soi divin, tout ce que vous avez vĂ©cu dans toutes vos vies prend sa place. Vous vous Ă©levez au-dessus des expĂ©riences en ne vous identifiant Ă  aucune d'entre elles. Et cela a un effet de guĂ©rison sur l'Ăąme. La Voie de la transmutation prescrite par le Tarot est donc un cheminement initiatique vers la guĂ©rison du corps, de l’ñme et de l’esprit, ainsi qu’une Ă©lĂ©vation de soi Ă  un autre niveau... Disons, "Ă  un autre niveau de conscience", qui permet Ă  tout ĂȘtre d’atteindre les plus hauts sommets, voir les confins de l’astral.
2402 - Phantom Breaker : Omnia : Cocoa en action. 24/02 - Atelier Sophie 2 : Nouvelle bande-annonce. 24/02 - Horizon : Forbidden West : bande originale en trois parties. 24/02 - LEGO Star Wars : La saga Skywalker : nouvelle vidéo. 23/02 - PlayStation Plus :
Dragon Quest XI Echoes of an Elusive Age PlayStation 4 3DSPCNintendo SwitchPCPlayStation 4StadiaXbox OneLog In to add custom notes to this or any other me about new Guides Cheats Reviews Questions News Board Topics Board MessagesAdd this game to my Favorite Games Now Playing Wish List Play Queue Favorite BoardsGuidesQ&ABoardMore HomeSummaryRelease DataGame CreditsAlso PlayingCollection StatsGame Trivia Guides Q&A CheatsCheatsTrophies Reviews MediaBoxesImagesVideos News Board What do you need help on? Cancel X Topic Archived You're browsing the GameFAQs Message Boards as a guest. Sign Up for free or Log In if you already have an account to be able to post messages, change how messages are displayed, and view media in Quest XI Echoes of an Elusive AgeVicious Hardy Hands?xhan 3 years ago1They are supposed to spawn in the Sage's Trial - Fierce they do not roam the map, which monster groups can have them as add-on?Chronux 3 years ago2they tend to pair with the bigger and stronger enemies, though rarely, I only fought 1 or two the entire time there lolxhan Topic Creator3 years ago3So like Infernal Serpents / Great Wyrms? I'll give it a shot, 3 years ago4The jowler tooBoardsDragon Quest XI Echoes of an Elusive AgeVicious Hardy Hands? Topic Archived  Roue Du Dharma Microsoft Windows 11. Dans la version Windows 11 l'Ă©moji Roue Du Dharma ressemble Ă  ceci. Elles peuvent se prĂ©senter autrement dans d'autres versions Microsoft et sur d'autres plateformes. La date de sortie est le 5 octobre 2021. Version: Microsoft / Windows 11. CrĂ©ateur d'Ă©mojis . Dans d'autres versions. Roue Du Dharma Microsoft Windows 10 May NCIS EnquĂȘtes spĂ©ciales Saison 3 1. LE SNIPER [1/2] KILL ARI, PART 1 ScĂ©nario Donald P. Bellisario RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Alors que l’équipe de Gibbs enquĂȘte sur la mort de l’agent Todd, deux nouvelles arrivĂ©es changent la donne. Critique Sans intrigue, cet Ă©pisode, qui est la continuitĂ© mĂȘme du dernier de la saison prĂ©cĂ©dente, est pourtant passionnant Ă  suivre. Donald P. Bellisario Ă©quilibre remarquablement bien son propos entre l’enquĂȘte » il faut trouver l’assassin de Caitlin Todd, le deuil, tout en intĂ©grant de nouveaux personnages et en parvenant Ă  distiller de courtes mais nĂ©cessaires pastilles de lĂ©gĂšretĂ©. L’épisode a une dimension mĂ©ditative car chaque personnage revoit Kate et chacun la voie Ă  sa façon ; ce qui est trĂšs drĂŽle avec Tony et McGee ! Sasha Alexander s’éclate visiblement Ă  jouer les diffĂ©rents avatars de son personnage. A elle seule, elle nous fait ressentir peine et joie. Mais cet Ă©pisode rebat les cartes au NCIS le directeur Morrow s’en va, le directeur Jane Shepard arrive. Lauren Holly s’accommode bien du tailleur et est assez crĂ©dible en femme d’autoritĂ©. Par contre, il est moins crĂ©dible que Shepard ait grimpĂ© en six ans d’agent de terrain Ă  directeur d’une agence fĂ©dĂ©rale, mĂȘme aussi modeste que le NCIS. Qu’en plus, elle ait Ă©tĂ© une ex de Gibbs, cela fait beaucoup et on y croit modĂ©rĂ©ment. C’est aussi l’arrivĂ©e de Ziva David, officier du Mossad et rĂ©fĂ©rent d’Ari Aswari, dont on nous rappelle opportunĂ©ment qu’il est censĂ© ĂȘtre une taupe au sein d’Al-QaĂŻda. Si l’entrĂ©e en scĂšne de Cote de Pablo est d’emblĂ©e rĂ©ussie, c’est aussi parce que Michael Weatherly lui donne parfaitement la rĂ©plique. Le premier contact de Ziva et Tony est assez savoureux ! Tout aussi intĂ©ressant, l’affirmation de Ziva sur l’innocence d’Ari. A ce stade, le spectateur ne sait pas si c’est de l’ignorance ou de la complicitĂ© car l’ouverture de l’épisode nous a bel et bien montrĂ© Ari tuant Kate. En Ari, Rudolf Martin est toujours aussi impeccable, fin et courtois. L’acteur donne l’impression que son personnage a de la glace dans les veines tant il demeure imperturbable sans jamais cesser de sourire. Et ce n’est pas la derniĂšre image qui va nous rassurer ! Anecdotes Le bateau que construit Gibbs dans sa cave n’est pas le premier. Gibbs a servi au Panama en 1989 contre Noriega et en Irak 1990, contre Saddam Hussein Tom Morrow quitte le NCIS pour la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure. Le dĂ©partement du Homeland Security a Ă©tĂ© créé aprĂšs le 11-Septembre pour coordonner l’action des agences fĂ©dĂ©rales du renseignement. Quand Ziva tĂ©lĂ©phone Ă  Ari, en VF elle lui dit que [Gibbs] lui fait peur » mais le sous-titre anglais Ă©crit He’s a man with blood in his eyes ». Dans les bonus, on apprend que Lauren Holly avait Ă©tĂ© pressentie pour le rĂŽle de Kate Todd. Dans le vĂ©ritable NCIS prĂ©sentĂ© dans les bonus, il n’y a pas de directrice. Lauren Holly crĂ©e donc un prĂ©cĂ©dent ! Retour Ă  l'index 2. LE SNIPER [2/2] KILL ARI, PART 2 ScĂ©nario Donald P. Bellisario RĂ©alisation James Whitmore Jr RĂ©sumĂ© Gibbs poursuit sa traque obstinĂ©e d’Ari. Critique Moins intense que le prĂ©cĂ©dent, cet opus reste de bonne facture. Rudolf Martin est omniprĂ©sent, soit physiquement soit parce qu’Ari obsĂšde le NCIS. Il apporte une noirceur glacĂ©e et lourde. Que ce soit avec David McCallum ou Mark Harmon, Rudolf Martin est l’atout de cet Ă©pisode. Nous savons qu’il est coupable et le scĂ©nariste ne commet pas l’erreur de proposer une alternative » ; c’est ce qu’il faut retenir de la mort d’un homme abattu par Gibbs et qui coche toutes les cases pour ĂȘtre le sniper. Tout comme le fait que le plaidoyer d’Ari auprĂšs de Ducky pour se disculper ne nous est pas montrĂ©, le rĂ©sumĂ© en quelques secondes prouvant » ladite innocence signifie qu’un leurre est tendu au NCIS. Remercions Mark Harmon totalement impliquĂ© dans l’épisode et diablement convainquant en homme dĂ©sireux d’abattre le criminel qui s’en prend Ă  son Ă©quipe. Remercions aussi Rudolf Martin le discours final d’Ari est d’une amertume surprenante mais qui sonne juste. Un final qui vient aprĂšs un entretien tendu entre Gibbs et Ziva. En fait, c’est un marchĂ© que passe l’agent fĂ©dĂ©ral. SacrĂ©ment risquĂ© d’ailleurs ! Bonne composition de Cote de Pablo qui a su dans cet Ă©pisode passer du lĂ©ger c’est dĂ©jĂ  piquant entre Ziva et DiNozzo au grave. Mais c’est Ă  nouveau, et pour la derniĂšre fois, Sasha Alexander qui apporte Ă  la fois de l’humour et de l’émotion. En quelques scĂšnes, cette actrice talentueuse Ă©claire l’épisode et fait sourire, franchement ou avec tendresse. Anecdotes Vacherie de Gibbs Le Mossad est comme la Mafia, une grande famille » ! Au vu du final, cette affirmation prend un tout autre relief. Vacherie d’Abby J’avais presque oubliĂ© Gerald ». Nous aussi ! CuriositĂ© Gibbs a dans son tĂ©lĂ©phone le numĂ©ro du domicile de Jane Shepard. Or, ils ne se sont pas vus depuis longtemps. Il sait d’ailleurs oĂč elle habite. Gloria Votsis/agent du Mossad Dana actrice amĂ©ricaine, elle tourne principalement pour la tĂ©lĂ©vision Sex and the City 2003, Les Experts Manhattan 2009, FBI Duo trĂšs spĂ©cial 9 Ă©pisodes, 2010-2012, Les Experts Miami 2011, Person of Interest 2012, Grimm 2014 Retour Ă  l'index 3. BRAS DE FER MIND GAMES ScĂ©nario Jeffrey A. Fitzpatrick et John C. Kelley d’aprĂšs une histoire de Jeffrey A. Fitzpatrick RĂ©alisation William Webb RĂ©sumĂ© Sur le point d’ĂȘtre exĂ©cutĂ©, le tueur en sĂ©rie Kyle Boone affirme qu’il ne rĂ©vĂšlera oĂč il a enterrĂ© les corps de ses victimes qu’à l’agent spĂ©cial Leroy Jethro Gibbs. Critique Sans ĂȘtre ennuyeux, un Ă©pisode simplement intĂ©ressant, sans beaucoup d’humour mais, surtout, sans beaucoup de surprises. Les manipulations du tueur en sĂ©rie pouvaient paraĂźtre retorses en 2005 mais, Ă  cĂŽtĂ© d’Esprits criminels sĂ©rie qui dĂ©bute au mĂȘme moment, c’est de l’eau tiĂšde. Christopher Shyer est pourtant crĂ©dible en psychopathe et il se dĂ©fend trĂšs bien, avec l’aide du rĂ©alisateur premiĂšre rĂ©alisation de William Webb, habituel directeur de la photographie de la sĂ©rie qui le met en valeur et s’attarde sur son visage mobile et ses yeux durs. Par contre, le duel » annoncĂ© avec Gibbs tombe largement Ă  plat ; la faute Ă  un scĂ©nario manquant de saveur et qui a trop mis l’accent sur le dĂ©goĂ»t et le mĂ©pris qu’éprouve Gibbs envers Boone. L’agent spĂ©cial se moque bien de ce que pourrait lui dire le tueur. C’est trĂšs bavard et peu rythmĂ©. Mark Harmon ne fait guĂšre d’efforts pour densifier Gibbs ; il a bien saisi que le scĂ©nariste n’a pas, lui, bien compris qui est Gibbs. En temps normal, l’agent spĂ©cial montre bien plus d’empathie pour les victimes. Le rebondissement Ă©tait lui aussi prĂ©visible et les seconds rĂŽles n’ont d’utilitĂ© que pour servir de substituts possibles au tueur emprisonnĂ©. LĂ , oui, on peut se demander lequel est l’élĂšve mais cela arrive bien tard pour soulever plus qu’un intĂ©rĂȘt poli. Le souci aussi c’est la relative mise Ă  l’écart de l’équipe et l’absence de dĂ©veloppement sĂ©rieux des personnages. Ducky dĂ©bite des platitudes et met en garde sur l’effet qu’aurait Boone sur Gibbs ; ce qui n’est rien de plus qu’une pathĂ©tique tentative de faire monter la tension. On n’y croit pas une seconde. La confrontation finale Boone/Gibbs sera la seule bonne parce qu’elle sera la seule juste. CuriositĂ© de l’épisode que la prĂ©sence de Paula Cassidy, en remplacement pour une semaine » temps entre deux Ă©pisodes ! mais dont le scĂ©nario ne sait en dĂ©finitive pas trop quoi faire. Pendant un bon moment, Jessica Steen n’a pas grand-chose Ă  se mettre sous la dent et recycle ce qu’elle a dĂ©jĂ  montrĂ© les saisons prĂ©cĂ©dentes. Son numĂ©ro avec Michael Weatherly fonctionne parce que les deux acteurs se renvoient bien la balle mais c’est du rĂ©chauffĂ©. Par contre, bonne idĂ©e que de lui avoir confiĂ© la seule scĂšne d’action. Dommage qu’elle vienne si tard. Anecdotes Retour de Jessica Steen. PremiĂšre apparition de StĂ©phanie Mello dans le rĂŽle de Cynthia Sumner, secrĂ©taire de la directrice Shepard. Elle interviendra Ă  6 reprises cette saison. L’actrice a jouĂ© Ă©galement dans Quoi de neuf docteur ? 1991 et Big Time Rush 2013. Ducky prĂ©tend que la traque de Boone a coĂ»tĂ© Ă  Gibbs sa relation avec une certaine Ritchie ». C’est l’unique mention de ce nom et on ne la verra jamais. Les cheveux gris de Gibbs provoquent des secousses sismiques » chez Abby ! Christopher Shyer/Kyle Boone acteur canadien, peu vu au cinĂ©ma hormis J. Edgar 2011 mais davantage Ă  la tĂ©lĂ©vision La Nouvelle Famille Addams 1998-1999, The Practice 2002, JAG 2004, The L Word 2005, V 2009-2011. Retour Ă  l'index 4. TRÉSOR DE GUERRE SILVER WAR ScĂ©nario John C. Kelley, d’aprĂšs une histoire de Joshua Lurie RĂ©alisation Terrence O’Hara RĂ©sumĂ© Un Marine, disparu depuis un an, est retrouvĂ© dans un cercueil datant de la guerre de SĂ©cession. Critique Un Ă©pisode intĂ©ressant par son enquĂȘte rondement menĂ©e et l’introduction rĂ©ussie de Cote de Pablo dans le casting principal. La dĂ©couverte du corps fait partie de ces incongruitĂ©s dĂ©calĂ©es qui font le bonheur des fans, et que la sĂ©rie Bones a su Ă©lever au rang d’art. D’entrĂ©e de jeu, nous avons un mystĂšre et de l’humour ; des ingrĂ©dients indispensables Ă  un bon Ă©pisode de NCIS ! Le dĂ©funt appartenait Ă  un club de fanatiques de reconstitution des batailles de la guerre de SĂ©cession ; une Ă©poque qui fait plus que partie du dĂ©cor de l’épisode parce qu’elle permet un souvenir personnel et hilarant de DiNozzo. L’histoire n’est pas la matiĂšre prĂ©fĂ©rĂ©e des AmĂ©ricains et ici, elle donne surtout une valeur pĂ©cuniaire Ă  des objets anciens mais la ferveur des participants montre tout de mĂȘme que c’est quelque chose qui les touche et signifie quelque chose. C’est intĂ©ressant de mettre en parallĂšle le conflit qui divisa les AmĂ©ricains et l’arrivĂ©e d’un nouveau membre dans l’équipe de Gibbs, Ziva. De plusieurs faisons un E pluribus unum ; la devise des Etats-Unis. Une arrivĂ©e en fanfare qui nous vaut d’excellents moments d’humour. Cote de Pablo rĂ©ussit Ă  montrer la maladresse de Ziva nouvellement arrivĂ©e dans un pays Ă©tranger et aussi sa redoutable efficacitĂ©. Le visage, mobile, de l’actrice rend compte des diffĂ©rents Ă©tats d’ñme de Ziva. Si Michael Weatherly lui donne parfaitement la rĂ©plique en ouverture, Mark Harmon est Ă  son meilleur niveau quand il joue avec elle. Observez le petit sourire de l’agent Gibbs quand Ziva ne le regarde pas il s’amuse avec elle, sans mĂ©chancetĂ© certes mais c’est indĂ©niable. Si ce n’est pas un bizutage, ça y ressemble ! Anecdotes Cote de Pablo promue actrice principale. RĂšgle de Gibbs n°18 Il vaut mieux rechercher le pardon que demander la permission. PremiĂšre le porc qui pique » et seconde j’en reste comme deux ronds » fois que Ziva Ă©corche la langue courante. Par la suite, ce massacre systĂ©matique des mots et expressions a fait la joie des fans qui les ont baptisĂ©s zivaĂŻsmes ». La guerre de SĂ©cession Civil War en VO entre 1860 et 1865, elle opposa le Nord, industriel et libĂ©ral au Sud, agricole et protectionniste. Au fossĂ© nĂ© de deux modes de vie trĂšs diffĂ©rents s’ajoute la question de l’esclavage, aboli au Nord mais partie prenante de la civilisation sudiste. Ce n’est pas pour l’abolir que Lincoln fit la guerre mais pour maintenir l’Union. La guerre durant, l’abolition dĂ©cidĂ©e en 1863 devint un but de guerre. L’épisode parle de la bataille de Manassas ». L’essentiel des batailles eurent lieu en Virginie ; celles de Manassas sont plus connues sous le nom de batailles de Bull Run ». Sur le conflit, lire John Keegan. Barbara Niven/Elaine Burns actrice amĂ©ricaine nĂ©e Barbara Lee Buholz, elle officie principalement Ă  la tĂ©lĂ©vision Cold Case 2003-2004, Charmed 2006, Parks and Recreation 2015. Retour Ă  l'index 5. MR ET MRS SMITH SWITCH ScĂ©nario Gil Grant RĂ©alisation Thomas J. Wright RĂ©sumĂ© Un marin est dĂ©couvert assassinĂ© mais l’enquĂȘte dĂ©couvre que le mort n’était pas celui qu’il prĂ©tendait ĂȘtre. Critique Un Ă©pisode juste passable oĂč les personnages bougent beaucoup histoire de meubler par de longs dialogues des sĂ©quences oĂč il ne se passe rien. La scĂšne oĂč Ducky raconte son historiette habituelle Ă  Palmer tout en pratiquant l’autopsie est symptomatique d’un besoin de faire durer sur 43’11 une intrigue d’une faiblesse insigne. Cette histoire d’échange de postes entre les dĂ©nommĂ©s Smith et Kirby traĂźne en longueur et se complexifie inutilement avec l’adjonction de livraisons secrĂštes dont le scĂ©nariste est forcĂ© d’avouer Ă  la toute fin qu’il ne savait pas quoi en faire ! Idem pour l’usurpation d’identitĂ© sur le compte bancaire de McGee ; un passage qui n’est ni grave ni drĂŽle. Les personnages ne sont guĂšre consistant Ă  commencer par la trĂšs lisse veuve. Merritt Wever est certes touchante en femme Ă©plorĂ©e mais elle n’a pas grand-chose d’autre Ă  dĂ©velopper. On tend quand mĂȘme Ă  s’ennuyer dans cette enquĂȘte poussive. Heureusement il y a Ziva ! L’intĂ©gration de l’officier du Mossad se poursuit cahin-caha et la relation professionnelle Gibbs/Ziva est un arc trĂšs intĂ©ressant Ă  suivre d’autant que les comĂ©diens s’y investissent Ă  fond. Cote de Pablo montre son personnage peu Ă  l’aise avec les interrogatoires fĂ©minins mais dĂ©sireuse de faire mieux et exigeant de la considĂ©ration de la part de Gibbs ! Notre ascenseur favori – qui a dĂ» faire plus de sur-place au cours de la sĂ©rie qu’il n’a rempli son juste office ! – est tĂ©moin d’une scĂšne capitale entre elle et lui. Gibbs remet l’insubordonnĂ©e en place et lui rappelle dans quel sens fonctionne la hiĂ©rarchie mais il doit admettre aussi qu’elle a raison de demander qu’on lui fasse confiance. Mark Harmon est excellent. Il le montre soit ferme en chef marquant son autoritĂ© auprĂšs de sa nouvelle subordonnĂ©e soit souple pour admettre qu’il doit modifier son management. De cette scĂšne sort un cadre de travail qui va se dĂ©velopper dans les Ă©pisodes ultĂ©rieurs. Anecdotes Retour d’une figure des saisons passĂ©es quand Gibbs se tait, Ziva se sent obligĂ©e de parler d’elle ! L’épisode fait Ă  nouveau rĂ©fĂ©rence Ă  Magnum mais aussi au film Le Transporteur. Depuis l’épisode, il y en a eu deux autres ainsi qu’une sĂ©rie ! Ziva affirme parler cinq langues. ZivaĂŻsme elle lĂšve l’ñne » ; ce qui induit une certaine perplexitĂ© chez McGee et DiNozzo ! Merritt Wever/Wendy Smith actrice amĂ©ricaine vue au cinĂ©ma dans Signes 2002, Into the wild 2007, Birdman 2014 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans New York Section criminelle 2002, Nurse Jackie 2009-2015, The Walking Dead 2015-2016 Retour Ă  l'index 6. MEURTRE EN DIRECT THE VOYEUR'S WEB ScĂ©nario David J. North RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Le meurtre de la femme d’un Marine est filmĂ© en direct sur un site porno. Mais le corps a disparu. Critique VoilĂ  dĂ©jĂ  un Ă©pisode de meilleure facture que les prĂ©cĂ©dents. Ziva est bien intĂ©grĂ©e ; du coup, le scĂ©nariste peut se concentrer sur son histoire. Et il la choisit croustillante ! Rien que l’entrĂ©e en matiĂšre avec ses tons rouge et or est trĂšs sexy. Jusqu’à ce qu’un crime survienne ! C’est bien filmĂ© avec une succession bien menĂ©e de plans larges ce que voit le voyeur, c’est-Ă -dire quelque part nous et de plans serrĂ©s sur la femme dĂ©nudĂ©e. Il y a un petit cĂŽtĂ© rĂ©tro dans cet Ă©pisode de 2005 avec ces Vilaines vilaines voisines », deux femmes de Marines qui, pour meubler leurs longues et monotones soirĂ©es, ont dĂ©cidĂ©es de les pimenter en crĂ©ant un site porno. Sauf qu’elles ont disparues toutes les deux en laissant du sang derriĂšre elles. Le webmaster » est un peu clichĂ© mais, tout comme Ziva et Tony, le spectateur ne peut pas trouver la situation autrement que drĂŽle ! Une question importante Ă©merge de cet entretien ; celle de l’argent que gĂ©nĂ©rait le site. La rĂ©ponse viendra du travail d’équipe la mĂ©moire de Ziva, la rĂ©flexion de Tony et les recherches de McGee. Non seulement cet Ă©pisode est plein d’humour mais un nouveau personnage vient nous rĂ©jouir Charles Stearling, le nouvel assistant d’Abby qui surnomme d’office celui-ci Jumbo ». On pourra ironiser sur la propension bien connue de Donald P. Bellisario Ă  placer ses enfants mais Michael Bellisario, s’il ne dĂ©borde pas d’un charisme fou, se montre plutĂŽt crĂ©dible dans sa crĂ©ation d’un laborantin capable tĂ©moin, se premiĂšre conversation avec Abby mais outrageusement dominĂ© par sa patronne » qui le fait littĂ©ralement suer ! Pauley Perrette ne manque pas de scĂšnes drolatiques dans cet opus et elle s’en sort brillamment, rĂ©ussissant avec brio Ă  alterner le farfelu et le sĂ©rieux dans une mĂȘme scĂšne ! On ne s’en lasse pas ! Anecdotes ArrivĂ©e du nouvel assistant d'Abby Charles Jumbo » Stearling. Selon Donald P. Bellisario, Il n’y a pas de grandes diffĂ©rences entre Abby et Pauley [Perrette] sauf que je pense que Pauley est un peu plus dingue qu’Abby ! » Brittney Powell/Jamie Carr actrice allemande, pas de film notable mais plusieurs participations Ă  des sĂ©ries SauvĂ© par le gong 1993, Code Lisa 1994-1995, Les fantastiques aventures de Tarzan 1996-1997, Pensacola 1999-2000, XĂ©na la guerriĂšre 2000, HĂŽpital central 2002-2003, Mon oncle Charlie 2008. Elle a posĂ© pour Playboy sous le nom de Brittney Rache. Retour Ă  l'index 7. CODE D'HONNEUR HONOR CODE ScĂ©nario Christopher Silber RĂ©alisation Colin Bucksey RĂ©sumĂ© Le fils d’un capitaine de corvette appelle le NCIS quand son pĂšre, dĂ©tenteur d’un code secret dĂ©fense, disparaĂźt. Critique Un trĂšs bon Ă©pisode oĂč Gibbs fait preuve d’une grande empathie quand son Ă©quipe est plus particuliĂšrement chargĂ©e de la partie froide » de l’enquĂȘte. Un peu d’humour et un peu d’action pour pimenter le tout. Dommage cependant que le traĂźtre soit un peu trop facile Ă  dĂ©masquer et que certains personnages soient assez fades. Colin Bucksey rĂ©alise une trĂšs bonne prestation avec l’ouverture de l’épisode, faisant progressivement glisser celui-ci ralentissement du rythme, changement de musique de l’allĂ©gresse d’une scĂšne de fĂȘte foraine avec musique de circonstance Ă  une scĂšne d’inquiĂ©tude quand Zach, le petit garçon, se retrouve seul. Il est particuliĂšrement grinçant que le rĂ©alisateur se focalise, juste avant le gĂ©nĂ©rique, sur ce ballon rouge qui monte. RĂ©miniscence de ça ? Il parvient ensuite Ă  garder une grande dynamique au rĂ©cit incrustant des scĂšnes de calme et d’intimitĂ© entre Gibbs et Zach. Mark Harmon est magistral dans cet opus. Il montre Gibbs plein d’attention et de prĂ©venance avec le petit garçon, Ă  son Ă©coute y compris quand l’enfant, trĂšs Ă©veillĂ© mais un enfant quand mĂȘme, clame l’innocence pas si Ă©vidente de son pĂšre, il reste le chef d’équipe qui mĂšne ses agents Ă  la baguette ! SymĂ©triquement, Michael Weatherly endosse le costume du clown qui ne fait pas rire Zach
ce qui fait nettement sourire le spectateur ! L’habiletĂ© du scĂ©nario et Christopher Silber est une des bonnes plumes de la sĂ©rie est de distiller des indices montrant que le capitaine Tanner, le pĂšre de Zach et concepteur d’un programme informatique trĂšs important, pourrait ĂȘtre un traĂźtre. Les agents jouent donc le rĂŽle ingrat de porter la contradiction au patron. C’est suffisamment bien Ă©crit pour ne pas ĂȘtre lourd et mĂȘme plutĂŽt crĂ©dible. Seule justement l’adjonction d’un personnage secondaire pas franchement utile alerte le spectateur. On dĂ©couvre aussi qu’un des talents » de Ziva est la coercition » ; ce qui reviendra ultĂ©rieurement. Pour l’instant, l’officier du Mossad n’interroge pas cette compĂ©tence » mais la met froidement et efficacement en action. Par le cĂŽtĂ© pataud jouĂ© par Sean Murray, McGee apporte un contrepoint lĂ©ger Ă  ce qui aurait pu ĂȘtre une scĂšne gĂȘnante. Anecdotes ZivaĂŻsme ĂȘtre blanc comme nĂšfle » Michael Reilly Burke/Frank Connell acteur amĂ©ricain, il commença dans Star Trek Next Generation 1993. On l’a vu depuis dans New York Police Blue 1995-2003, Ally MacBeal 1998, JAG 2001, 2004, Les Experts 2004, NCIS Los Angeles 2009, The Vampire Diaries 2012 et quelques autres
 Retour Ă  l'index 8. SOUS COUVERTURES UNDER COVERS ScĂ©nario Lee David Zlotoff crĂ©ditĂ© comme LD Zlotoff RĂ©alisation Aaron Lipstadt RĂ©sumĂ© Tony et Ziva se font passer pour un couple de tueurs Ă  gages afin de dĂ©couvrir qui les a engagĂ©s. Critique Un Ă©pisode majeur de la saison et sans doute de la sĂ©rie toute entiĂšre car, pour certains fans, il marque le premier chaĂźnon du Tiva », le couple constituĂ© de Tony et de Ziva. C’est en tout cas le premier Ă©pisode Ă  mettre Ziva en valeur. Le sujet est classique des agents se font passer pour des criminels mais le dĂ©roulement du scĂ©nario est bien plus habile car, non seulement, on ne connaĂźt pas le commanditaire mais pas davantage la cible ! Le couple de tueurs, Jean-Paul et Sophie Ranier, morts dans un accident, avaient rĂ©servĂ© une suite dans un luxueux 5 Ă©toiles
oĂč doit se dĂ©rouler le gala des Marines ! Pour gagner du temps, Ziva tente de nĂ©gocier avec un homme mystĂ©rieux qui les a contactĂ©. Ce sera une trĂšs mauvaise idĂ©e. En complĂ©ment, l’épisode n’oublie pas de jouer la carte de l’humour et ça commence avec la premiĂšre scĂšne qui est d’un sexy Ă©chevelĂ© ! Novice sur la sĂ©rie, le rĂ©alisateur la joue classique mais efficace. On apprĂ©ciera la maniĂšre dont il filme la consternation de DiNozzo quand celui-ci est confrontĂ© Ă  un petit souci avec sa femme ». Humour aussi avec le FBI qui surveillait l’hĂŽtel l’échange d’informations entre agences, quelle plaie ! et qui est complĂštement grillĂ© par le NCIS ! La scĂšne entre Gibbs et Fornell est gĂ©niale sur la maniĂšre dont les agents de base vont faire le boulot tout en permettant Ă  leurs chefs de se la raconter ! Une merveille de perfidie administrative !! Toute l’équipe est mobilisĂ©e pour percer le secret des Ranier et c’est Ducky qui va apporter un Ă©lĂ©ment capital mais qui, au moment oĂč on nous le rĂ©vĂšle, accroit sensiblement la tension. Entre humour, policier, sexy et tension, un Ă©pisode des plus Ă©quilibrĂ© et des plus savoureux. Anecdotes ZivaĂŻsmes C’est la charitĂ© qui se moque du malade » et passer Ă  la guerre » pour passer Ă  l’action » Erreur de continuitĂ© quand le tueur quitte la chambre avec Ziva il tient sa veste sur son bras mais dans le couloir il la porte sur lui avant qu’elle ne reprenne sa place dans le plan suivant. Les relations avec le FBI sont meilleures que jamais » affirme Thomas Mahlik, assistant du directeur adjoint du NCIS chargĂ© du contre-espionnage dans les bonus. Au vu de lĂ©pisode, on n’en doute pas une seconde ! Cote de Pablo n’avait jamais embrassĂ© quelqu’un Ă  l’écran avant cet Ă©pisode. Michael Weatherly raconte qu’il croyait qu’elle lui ferait un baiser d’écureuil » alors qu’elle lui a mangĂ© le visage comme un Alien ! » Michelle Krusiec/Maya actrice amĂ©ricaine, peu vue au cinĂ©ma si ce n’est le remarquĂ© Saving Face 2004. Elle tourne beaucoup plus pour la tĂ©lĂ©vision Star Trek Deep Space Nine 1998, Urgences 2002, Cold Case 2004, FBI PortĂ©s Disparus 2005, Fringe 2011, McGyver 2016. Retour Ă  l'index 9. LE COUPABLE IDÉAL FRAME UP ScĂ©nario Laurence Walsh RĂ©alisation Thomas J. Wright RĂ©sumĂ© DiNozzo est accusĂ© d’un crime atroce et toutes les preuves pointent vers lui. Critique AprĂšs un dĂ©but mitigĂ©, la saison monte en gamme avec cet Ă©pisode centrĂ© certes sur le personnage de DiNozzo mais qui n’oublie personne et surtout pas Abby. Michael Weatherly et Pauley Perrette sont les piliers de l’histoire et ils sont brillants. A la base, une paire de jambes de femme sectionnĂ©e. Elles sont couvertes de preuves mĂ©dico-lĂ©gales, Ă©lĂ©ment inhabituel ; tout comme l’expertise approfondie de Ducky. Un cadre scientifique est en train d’ĂȘtre posĂ©. La sĂ©rie s’écarte de son schĂ©ma habituel et la mise en avant de la science est un pari. PrĂ©cĂ©demment, cela avait Ă©tĂ© tentĂ© et ratĂ©. Mais pas ici car la dĂ©signation rapide de DiNozzo comme suspect change complĂštement la perspective. Il est Ă©vident qu’il est innocent donc toute la trame vise Ă  l’innocenter mais, et c’est lĂ  que l’interprĂ©tation de Pauley Perrette se rĂ©vĂšle capitale, toutes les preuves dĂ©signent l’agent fĂ©dĂ©ral. L’obstination d’Abby finira par triompher d’un piĂšge retors et machiavĂ©lique. L’histoire est bonne mais elle pourrait n’ĂȘtre que cela. Toutes les sĂ©ries policiĂšres ont mis Ă  mal leurs hĂ©ros pour les humaniser et les remettre tout en haut. Il faut une bonne, une excellente interprĂ©tation pour passer d’une bonne histoire Ă  une excellente histoire. Michael Weatherly ne se rate pas. Il fait passer DiNozzo par toute une gamme d’émotions ; l’incrĂ©dulitĂ©, le dĂ©tachement, la colĂšre, l’inquiĂ©tude, le soulagement avec une grande justesse. Deux moments sont Ă  souligner. L’interrogatoire face Ă  l’agent Zaks, modĂšle de dĂ©tachement et usage de l’humour pour dĂ©sarçonner un enquĂȘteur. On n’apprend pas au vieux singe Ă  faire la grimace et DiNozzo est trop expĂ©rimentĂ© pour fournir Ă  l’agent du FBI quoi que ce soit d’exploitable. La sĂ©quence se finit par un concert avec mains et table remarquable et le montage fait alterner le concert » avec l’embarquement des preuves par le FBI. L’autre passage, encore meilleur, c’est le monologue de DiNozzo devant Gibbs en prison. Monologue ou plutĂŽt interrogatoire de Tony DiNozzo par DiNozzo Tony ! C’est absolument brillant et enlevĂ© ! Aucune emphase, juste un jeu faussement lĂ©ger de questions-rĂ©ponses. A ses cĂŽtĂ©s, Pauley Perrette rĂ©alise Ă©galement une prestation de haut vol. Abby est anĂ©antie de voir la science se retourner contre elle mais elle reprend foi - curieux mĂ©lange de rationalisme scientifique et d’une foi quasi religieuse – et ce moment oĂč la laborantine clame sa foi, la camĂ©ra opĂšre un mouvement ascensionnel ! Tout au long de l’épisode, l’actrice montre son personnage impliquĂ© Ă  un point inimaginable. Tout Ă  tour, elle est choquĂ©e, abattue, consternĂ©e mais jamais elle ne renonce. C’est un beau portrait de femme et d’une amie fidĂšle qui nous est ici proposĂ©. Anecdotes Lauren Holly promue actrice principale. Erreur de continuitĂ© quelques minutes aprĂšs que le Dr Mallard soit tombĂ© dans la riviĂšre avec Ziva, il est complĂštement sec. Don Franklin/Ron Saks acteur amĂ©ricain, surtout actif Ă  la tĂ©lĂ©vision L’épopĂ©e du Pony-Express 1990-1992, SeaQuest, police des mers 1993-1995, Sept jours pour agir 1998-2000, Journeyman 2007, Bones 2013 Michael Bellisario/Charles Stirling acteur amĂ©ricain, fils de Donald Bellisario. Il a jouĂ© dans Code Quantum 4 Ă©pisodes, 1989-1993, JAG 29 Ă©pisodes, 1995-2005, Rizzoli & Isles 2011. Retour Ă  l'index 10. LE TROISIÈME HOMME PROBIE ScĂ©nario George Schenck et Frank Cardea RĂ©alisation Terrence O’Hara RĂ©sumĂ© McGee est accusĂ© de bavure. Critique Un Ă©pisode de bon niveau qui place pour la premiĂšre fois Sean Murray au premier plan. McGee est questionnĂ© sur ses capacitĂ©s et son interrogation sur lui-mĂȘme nous donne Ă  voir sa personnalitĂ©. Avec une excellente interprĂ©tation de Sean Murray, cet Ă©pisode permet de densifier le personnage qui sort de sa zone de confort pour acquĂ©rir une rĂ©alitĂ© propre. Lors d’une opĂ©ration d’escorte d’un haut personnage de la Navy une des missions du NCIS qui n’est pas qu’une force de police ainsi que cela nous est rappelĂ© dans les bonus des DVD, McGee, chargĂ© de sĂ©curiser une rue, tire sur un homme qu’il prĂ©tend avoir vu armĂ© et qui lui aurait tirĂ© dessus, et le tue. Or, non seulement l’arme du prĂ©sumĂ© tireur est introuvable mais Ă©galement la balle qu’il aurait tirĂ© et, par-dessus le marchĂ©, l’homme mort est un flic infiltrĂ© ! On passera sur la nullitĂ© soudaine de Ziva et Tony qui ne trouvent la balle qu’au tout dernier moment facilitĂ© scĂ©naristique dommageable pour s’intĂ©resser Ă  McGee. Sean Murray est trĂšs juste quand il le montre doutant de plus de plus de ce qu’il a vu jusqu’à craquer devant un policier hostile. Quand rien ne vient Ă©tayer votre premiĂšre version – et pourtant l’adage veut que la premiĂšre impression soit la bonne – qui ne douterait pas ? Et un agent fĂ©dĂ©ral en plein doute est-il encore capable de faire son travail ? Cette remise en question est sĂ©vĂšre car McGee ne s’apitoie pas sur lui. Il se compare avec ses collĂšgues et sa formation est trĂšs diffĂ©rente. On apprĂ©ciera Ă  sa juste valeur l’aide morale qu’Abby et DiNozzo lui apporte ils assurent aussi la part d’humour rĂ©glementaire et le duo de scĂ©naristes Ă  tout juste de faire de Ziva, nouvellement arrivĂ©e, la voix du soupçon. Mark Harmon a aussi une part active dans la rĂ©ussite de l’épisode. Soutien sans faille de son subordonnĂ©, Gibbs est une figure paternelle Ă  la fois dure mais juste. Jamais il n’accable McGee et il lui manifeste une confiance complĂšte. Mais l’acteur a aussi une autre partition, face Ă  Lauren Holly cette fois. RĂ©currente depuis quelques Ă©pisodes sans que l’on puisse bien savoir exactement pourquoi au juste, elle prend une place plus importante ici mais elle est clairement le maillon faible. Son talent n’est pas en cause mĂȘme si elle n’a pas un jeu Ă©bouriffant mais c’est juste qu’on a vraiment du mal Ă  croire et Ă  son rĂŽle de directeur et Ă  son passĂ© avec Gibbs. Mark Harmon est plus douĂ© qu’elle pour donner un peu de contenu Ă  ce prĂ©supposĂ© de la saison. A chaque fois qu’ils sont ensemble, le spectateur se prend une flopĂ©e de flash-back dans les dents censĂ©s raconter des instants d’un passĂ© et d’une aventure commune. C’est juste rasoir. En outre, Mark Harmon n’a aucun mal Ă  donner l’image d’un homme d’autoritĂ©, ce que Lauren Holly peine Ă  faire pour Jane Shepard. Du coup, c’est une rĂ©ussite quand Gibbs conteste l’autoritĂ© de sa directrice ! Elle n’en a aucune sans que l’on sache bien si c’est voulu ou non !! Il y a du progrĂšs Ă  faire sur ce plan-lĂ . Anecdotes CuriositĂ© Abby est prĂ©sente en salle d’autopsie alors qu’elle Ă©tait phobique en saison 1. Habilement, les scĂ©naristes donnent une explication trĂšs convaincante. Erreur de continuitĂ© quand Jane parle pour la premiĂšre fois Ă  Gibbs, elle a la main sur la souris de son ordinateur. Au plan suivant, elle a les bras croisĂ©s. DĂ©finition de McGee par DiNozzo Celui dont on parle respecte le protocole jusque dans sa façon de se brosser les dents » ! ZivaĂŻsmes un homme est en cabane » puis en kabbale » et Ses carottes sont grillĂ©es » RĂšgle de Gibbs n°8 Ne rien considĂ©rer comme allant de soi. Retour Ă  l'index 11. ROMÉO ET JULIETTE MODEL BEHAVIOR ScĂ©nario David J. North RĂ©alisation Stephen Cragg RĂ©sumĂ© Un mannequin, qui participait Ă  une Ă©mission de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© dans un camp de Marines, est retrouvĂ© morte. Critique En 2005 l’épisode a Ă©tĂ© diffusĂ© le 13 dĂ©cembre, la tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© dĂ©butait mais elle Ă©tait dĂ©jĂ  prometteuse. Par-lĂ , NCIS est un peu prĂ©monitoire » de ces Ă©missions ayant aussi peu de fond qu’elles peuvent Ă©pater sur la ou les formes. Ici, des top modĂšles s’entraĂźnent dans un camp militaire. L’ouverture en abyme de l’épisode une scĂšne d’interrogatoire sur la fin montrera Ă©galement le savoir-faire du rĂ©alisateur qui est moins classique que ses confrĂšres prouve bien que le voyeurisme est Ă  la base du succĂšs de ces productions et qu’il en est le seul moteur. Bien que ce ne soit montrĂ© que de façon anecdotique, le pouvoir de la presse dans ces affaires mĂ©diatiques » comme on les nomme justement est montrĂ©, et presque dĂ©noncĂ© vu l’angle du scĂ©nario qui privilĂ©gie l’approche gibbsienne » faire d’abord son boulot sans se prĂ©occuper de l’image par rapport Ă  l’approche shepardienne » gĂ©rer une image publique. S’intĂ©resser Ă  la vie de mannequins n’est pas non plus montrĂ© comme particuliĂšrement sĂ©rieux. NĂ©anmoins, sorti de cette question de forme, sur le fond, c’est une enquĂȘte de police extrĂȘmement classique qui n’innove en rien surtout sur le portrait des suspectes. Dans les magazines, les mannequins sont glamour ; dans les fictions elles en prennent plein la poire et sans beaucoup de nuances. C’est vraiment trĂšs schĂ©matique. Mini Anden Hannah parvient cependant Ă  donner une densitĂ© Ă  son personnage. Les motivations du meurtrier sont plus originales mĂȘme si elles sont d’une profonde bĂȘtise. Ce qui les rend convaincantes d’ailleurs ! Les acteurs assurent leur quota d’humour sans se forcer mĂȘme si Pauley Perrette est toujours aussi impeccable et sa façon de dĂ©couvrir comment la dĂ©funte a ingĂ©rĂ© de la drogue est aussi drĂŽle que peu conventionnelle ! Lauren Holly s’est coupĂ© les cheveux mais, tout comme Gibbs, le spectateur s’en moque. L’actrice prend cependant ses marques et son jeu s’amĂ©liore un peu. L’épisode est aussi intĂ©ressant par l’étape qu’il fait franchir Ă  Ziva dans son intĂ©gration. Anecdotes ZivaĂŻsme ça a foirĂ© sur toute la bande » Jeffrey Pierce/Sergent Michael McMannis acteur amĂ©ricain, surtout actif Ă  la tĂ©lĂ©vision A la Maison-Blanche 2002, JAG 2003, Life 2007, Terminator les chroniques de Sarah Connors 2008, Castle 2009, Les Experts 2011, Drop Dead Diva 2014 Mini Anden/Hannah Bressling actrice et mannequin suĂ©doise nĂ©e Susanna Anden, vue dans Petites confidences Ă  ma psy 2005, Chuck 4 Ă©pisodes, 2007-2011, Tonnerre sous les tropiques 2008, Les Experts Miami 2009, TV, La Proposition 2009. Retour Ă  l'index 12. PRISONNIERS BOXED IN ScĂ©nario Dana Coen RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Lors d’une opĂ©ration Ă  Norfolk, Tony et Ziva se retrouvent piĂ©gĂ©s dans un container. Critique Les lieux clos ont tendance Ă  dĂ©velopper les imaginations et Dana Coen trousse une histoire efficace, moins centrĂ©e sur l’enquĂȘte policiĂšre un trafic d’armes depuis l’Afrique de l’Ouest que sur la recherche de DiNozzo et de Ziva et, surtout, sur ces deux-lĂ  en leur container. C’est un second acte du Tiva ». Les caractĂšres ressortent dans un espace confinĂ© surtout que le danger reste prĂ©sent. Cote de Pablo dĂ©veloppe le caractĂšre Ă©ruptif de Ziva avec force gestes manifestant d’ailleurs davantage la frustration que l’exubĂ©rance. Michael Weatherly joue un DiNozzo Ă©gal Ă  lui-mĂȘme, serein, volontiers blagueur mais devenant sĂ©rieux en une fraction de seconde, manifestant une efficacitĂ© aux aguets. Un agent Ă©galement stupĂ©fait et vexĂ© et on le comprend Ă  d’apprendre que Ziva a invitĂ© la veille tout le monde Ă  dĂźner
sauf lui ! Maladresse ? Probablement pas. Comme aucune rĂ©ponse claire ne sera apportĂ©e, les conjonctures restent ouvertes et s’ajoutent au dossier Tiva ». Si Ziva est impatiente d’en dĂ©coudre, DiNozzo a quelques idĂ©es pour s’en sortir. Pas toutes bonnes. Dans cet espace clos, les deux acteurs parviennent nĂ©anmoins Ă  distiller un peu d’humour. En second plan, Gibbs et McGee les recherchent avec l’aide du superviseur du port, Matthew Lake. Ils font partie de l’aspect strictement policier » de l’épisode et Ducky sert davantage Ă  rĂ©conforter Abby. Si Mark Harmon et Sean Murray sont simplement efficaces, David McCallum et Pauley Perrette apportent une indĂ©niable plus-value Ă©motionnelle. La rĂ©alisation est aussi de bonne qualitĂ©. L’alternance rĂ©ussie des scĂšnes Ă  l’intĂ©rieur du container et des scĂšnes ailleurs donnent du dynamisme Ă  l’ensemble, prĂ©serve le suspense et Ă©vite la claustrophobie au spectateur. En invitĂ© du jour, Daniel Roebuck est bien mis en avant et se montre prĂ©sent et efficace. Anecdotes Absence de Lauren Holly. Pour DiNozzo, le film le plus Ă©rotique est La fiĂšvre au corps » ZivaĂŻsmes On vient de se faire voir », J’ai pas la ligne » au lieu de rĂ©seau » et le roi PelĂ© » au lieu du roi Midas » Daniel Roebuck/Matthew Lake acteur amĂ©ricain, on l’a vu au cinĂ©ma dans Les Yeux de la terreur 1981, Le Fugitif 1993, US Marshals 1998, Halloween 2007, Halloween 2 2009. Il tourne aussi pour la tĂ©lĂ©vision Nash Bridges 1993, Lost 2004, Sonny 2009-2010, Marvel Les agents du SHIELD 2015. Retour Ă  l'index 13. LES MEILLEURES INTENTIONS DECEPTION ScĂ©nario Jack Bernstein RĂ©alisation Leslie Libman RĂ©sumĂ© Le capitaine de corvette Wilkerson appelle le NCIS Ă  l’aide elle vient de se faire enlever ! Critique Un Ă©pisode d’une trĂšs bonne cuvĂ©e. L’intrigue se dĂ©ploie sur deux axes qui se complĂštent et interagissent mutuellement. D’un cĂŽtĂ©, un risque pour un convoi militaire sensible dont Wilkerson connaissait l’itinĂ©raire. De l’autre, la piste d’un pervers sexuel traquĂ© par le capitaine sur son temps libre. Rapidement, on se rend compte de quel cĂŽtĂ© penche le scĂ©nariste. Le scĂ©nario consacre beaucoup de temps Ă  prĂ©senter la lutte contre la pĂ©dophilie et le risque reprĂ©sentĂ© par Internet. Plus de dix ans aprĂšs la diffusion de cet Ă©pisode, ce combat se poursuit car de nouveaux canaux sont offerts Ă  ces personnes. Jack Bernstein n’encense cependant pas ces traqueurs ni n’épargne la police qui ne serait pas assez efficace. A cette trame lourde s’ajoute un sinistre compte-la-montre le capitaine est sans doute enfermĂ© dans un coffre de voiture. Le temps lui est donc comptĂ©. Classique mais ça marche toujours, surtout que le scĂ©nariste n’abuse pas des rappels ». La contrepartie de ce choix scĂ©naristique c’est une inĂ©galitĂ© entre les comĂ©diens. Phil Morris incarne un officier sans brio particulier et plus statique. Éric Lange et Byrne, impliquĂ©s dans l’affaire du pervers, ont des personnages bien plus consistants. L’humour n’est pas oubliĂ© et ça commence avec la tenue des hĂ©ros. Nous sommes dimanche et c’est un dĂ©filĂ© entre un Gibbs Ă©tonnamment classe, DiNozzo trĂšs dĂ©contractĂ©, McGee fantĂŽme de David Niven » veste et pull Ă  col roulĂ© et Abby qui n’est pas un des Village People ». Une des meilleures scĂšnes, cependant, est donnĂ© Ă  McGee en salle d’interrogatoire. AccompagnĂ© par une camĂ©ra trĂšs mobile, Sean Murray donne Ă  voir la vengeance du bon Ă©lĂšve persĂ©cutĂ© par des imbĂ©ciles plus forts. L’acteur donne vraiment la mesure de la jouissance de l’agent fĂ©dĂ©ral. La vengeance est un plat qui se mange froid ! Anecdotes On peut remarquer une incohĂ©rence de tournage lorsque Tony et Ziva trouvent la voiture du capitaine Wilkerson, celle-ci n'a ni logo, ni nom de modĂšle. Pourtant, lorsqu'ils essaient d'entrer Ă  l'intĂ©rieur un peu plus tard, le logo Volkswagen, ainsi que le nom du modĂšle sont parfaitement lisibles. Phil Morris/Paul Martino acteur amĂ©ricain, fils de Greg Morris 1933-1996 qui participa avec son fils Ă  un Ă©pisode de la sĂ©rie Mission Impossible 20 ans aprĂšs 1988-1990. Phil Morris a jouĂ© au cinĂ©ma dans Star Trek 3 A la recherche de Spock 1984 mais on l’a surtout vu Ă  la tĂ©lĂ©vision Le Prince de Bel-Air 1993, JAG 1997, Smallville 2006-2010, Love that girl depuis 2010. Eric Lange/William Lafferty acteur canadien, principalement actif Ă  la tĂ©lĂ©vision Angel 2001, Firefly 2002, LAX 2004, Esprits criminels 2008, Weeds 2010, Victorious 2010-2013, Once upon a time 2014, Narcos 2016. Zac Efron/Danny acteur amĂ©ricain nĂ© Zachary David Alexander Efron, il s’est fait connaĂźtre avec la saga High School Musical 2006, 2007, 2008. Il a Ă©galement jouĂ© dans Happy New Year 2011, Nos pires voisins 2014, Baywatch-Alerte Ă  Malibu 2017. Il a Ă©galement tournĂ© pour la tĂ©lĂ©vision Firefly 2002, Summerland 2004-2005, Saturday Night Live 2009. Retour Ă  l'index 14. AGENT DORMANT LIGHT SLEEPERS ScĂ©nario Christopher Silber RĂ©alisation Colin Bucksey RĂ©sumĂ© Deux Ă©pouses de Marines sont assassinĂ©es. Le NCIS dĂ©couvre qu’une cellule nord-corĂ©enne agit sur le sol amĂ©ricain. Critique Bien jouĂ© de la part de Christopher Silber. Son scĂ©nario est Ă  double effet. PremiĂšrement, un double meurtre conduit les enquĂȘteurs Ă  fouiller la vie privĂ©e des victimes. DĂ©jĂ  les apparences sont trompeuses. DeuxiĂšmement, il lance une histoire d’espionnage. Le lien entre les deux est assurĂ© par le personnage de Yoon Dawson auquel Esther K. Chae apporte une densitĂ©, une crĂ©dibilitĂ© et, surtout, beaucoup de sensibilitĂ©. Est-elle la prochaine victime ou est-elle qui a tuĂ© ses amies ? L’épisode Ă©vite pas mal de clichĂ©s tout en se plaçant sur le terrain du communautarisme. Les deux victimes et leur amie Yoon appartiennent Ă  la communautĂ© corĂ©enne. Toutes les trois ont Ă©pousĂ© des Marines. A travers cet Ă©pisode, on trouve plusieurs rĂ©ponses Ă  la question de comment vit-on dans un pays qui n’est pas le sien ? On peut se replier, s’ouvrir, se faire aider. C’est une bonne idĂ©e d’avoir choisi la communautĂ© corĂ©enne car qu’est-ce qui ressemble le plus Ă  un Sud-CorĂ©en qu’un Nord-CorĂ©en aux yeux d’un profane ? Question qui n’est pas anecdotique puisqu’un des deux pays est un alliĂ© des Etats-Unis et l’autre non. Une autre question s’invite au dĂ©tour d’un trou dans le mur les violences conjugales. LĂ  encore, le traitement de la question est habile et sans manichĂ©isme. Gibbs est particuliĂšrement mis en valeur dans cet Ă©pisode. Il se montre comprĂ©hensif avec un suspect, pĂ©dagogique avec McGee, courageux lors d’un grand pĂ©ril mais le passage le plus dĂ©routant et le spectateur est invitĂ© Ă  regarder ce passage Ă  travers les yeux de McGee ainsi que procĂšde le rĂ©alisateur c’est lorsqu’il est compĂ©tent Ă  s’occuper d’un bĂ©bĂ© ! Mark Harmon assure et garde un peu d’humour, notamment dans sa scĂšne habituelle avec Pauley Perrette. Lorsqu’Abby fait les questions et les rĂ©ponses en singeant Gibbs, il est Ă©vident que la scĂšne amuse Mark Harmon ! Anecdotes Absence de Lauren Holly ZivaĂŻsme On attire les abeilles avec du sucre » Esther K. Chae/Yoon Dawson actrice et Ă©crivain amĂ©ricano-corĂ©enne, elle a jouĂ© dans 24 heures chrono 2002, Urgences 2003, Les Feux de l’amour 2008. Keone Young/Lee Sung acteur amĂ©ricain nĂ© Ă  Honolulu, il a jouĂ© au cinĂ©ma dans L’Ɠil du tĂ©moin 1981, L’irrĂ©sistible North 1994, Men in Black 3 2012 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Johnny Quest 1987, Album de famille 1994. Retour Ă  l'index 15. PUZZLES HEAD CASE ScĂ©nario George Schenck et Frank Cardea RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Dans le coffre d’une voiture volĂ©e, le NCIS dĂ©couvre une tĂȘte coupĂ©e ! Critique C’est un classique toujours efficace de la sĂ©rie policiĂšre une premiĂšre affaire mineure ouvre sur une autre bien plus importante. L’affaire des voitures volĂ©es est en fait un McGuffin » pour reprendre le terme hitchcockien. Si le dĂ©roulement de l’intrigue est assez linĂ©aire, le duo de scĂ©naristes sait la rendre intĂ©ressante Ă  suivre. D’abord, par le mĂ©lange des genres. On a l’enquĂȘte policiĂšre avec ses habituelles autopsies et analyses scientifiques, un soupçon de judiciaire, un peu de glauque ; le tout nappĂ© d’humour et d’émotions. Ensuite par le dĂ©tournement des moments obligatoires de la sĂ©rie. L’autopsie attendue est ici dĂ©tournĂ©e car Ducky et Palmer Ă  l’humour trĂšs enfantin », en tout cas personnel ! n’ont d’abord qu’une tĂȘte Ă  leur disposition puis, plus tard, un monceau de morceaux de corps ! Les analyses ensuite la tĂȘte est celle du capitaine Wayne, mort de cause naturelle mais les cendres dans son urne ne sont pas les siennes !! La part judiciaire est ici prĂ©texte Ă  un portrait acide de ce milieu et si StĂ©phanie Michels joue parfaitement, son beau sourire illustre la critique sous-jacente d’un milieu de trompeurs. L’épisode ne manque nĂ©anmoins pas d’humour, comme le portrait imaginaire de Me Oliver par DiNozzo avant leur rencontre. Mais l’humour se mĂȘle aussi avec bonheur Ă  l’émotion dans la scĂšne oĂč Gibbs doit se rendre auprĂšs de la veuve du capitaine Wayne pour rĂ©cupĂ©rer l’urne funĂ©raire. L’histoire qu’il dĂ©bite est un tissu de mensonges mais marquĂ© cependant par le tact et le respect. Le spectateur sourit de l’entendre parler du nouveau directeur ». Enfin, le duo joue sur le faux-semblant l’enquĂȘte n’aboutit pas du tout oĂč l’on pensait au dĂ©part et la fausse piste liĂ©e au crĂ©matorium Ă©tait bien pensĂ©e et s’insĂ©rait bien dans la trame. Ziva avoue qu’elle adore travailler au NCIS dont la directrice est son contact ! C’est un peu Ă©trange comme relation de travail mĂȘme si Ziva n’en tire pas la libertĂ© qu’elle escomptait certainement. TrĂšs Ă©lĂ©gante en dĂ©but d’épisode, Cote de Pablo intĂšgre par son choix vestimentaire son personnage dans un environnement de bureau donc hors de son Ă©lĂ©ment d’origine. C’est un marqueur d’intĂ©gration. On savoure le tandem McGee/DiNozzo ; entre le dĂ©butant contraint d’obĂ©ir et le confirmĂ© qui en profite, c’est du gĂąteau ! Mark Harmon est Ă  son aise dans la part d’émotion et ses scĂšnes avec Chelsea Field fonctionnent parfaitement. L’actrice est assez sobre dans son jeu pour mieux nous faire ressentir que, pour son personnage, la douleur de l’absence est toujours lĂ  mais intĂ©rieure. Anecdotes McGee fait rĂ©fĂ©rence Ă  Faith Coleman. Ce personnage d’avocate, jouĂ© par Alicia Coppola, reprĂ©sentait le JAG dans les saisons 1 et 2. McGee confond le vaudou et la sorcellerie ! Le vaudou est une religion issue de l’Afrique de l’Ouest et qui s’est rĂ©pandu dans les CaraĂŻbes et en AmĂ©rique en Ă©tant amenĂ© par les esclaves. Il dĂ©signe l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Sorcellerie » est un concept flou inventĂ© par l’Inquisition en Europe. Abby veut lĂ©guer son corps Ă  la science. DiNozzo veut ĂȘtre cryogĂ©nisĂ©. Chelsea Field/Jocelyne Wayne actrice amĂ©ricaine, vue dans Les MaĂźtres de l’univers 1987, L’Amour est une grande aventure 1989, Le dernier samaritain 1992, La part des tĂ©nĂšbres 1993. On l’a vu aussi Ă  la tĂ©lĂ©vision Dream On 1993, Cold Case 2003, FBI PortĂ©s Disparus 2004. Elle est l’épouse de Scott Bakula. StĂ©phanie Michels/Sean Oliver actrice amĂ©ricaine, on l’a vu Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Another World 1995, New York Police Judiciaire 2004, Ghost Whisperer 2009, Les Experts 2014, Les Experts Cyber 2015. Retour Ă  l'index 16. FRÈRES D'ARMES FAMILY SECRETS ScĂ©nario Steven D. Binder RĂ©alisation James Whitmore Jr RĂ©sumĂ© Une ambulance transportant le corps d’un Marine mort dans un accident explose mystĂ©rieusement. Et le corps n’est pas celui du mort supposĂ© ! Critique Un Ă©pisode moyen qui dĂ©marre trĂšs fort, finit trĂšs bien mais se traĂźne entre les deux. L’impression qui ressort est celle d’un traitement laborieux. James Whitmore Jr, pourtant rĂŽdĂ© sur la sĂ©rie, enfile les scĂšnes pour essayer de donner du rythme mais les scĂšnes inutiles et bavardes sont nombreuses, comme Ă  peu prĂšs toutes celles avec Lauren Holly, la palme Ă©tant le dĂźner avec Gibbs qui ne sert qu’à rabĂącher les Ă©lĂ©ments de l’enquĂȘte. Et lĂ  le rĂ©alisateur rame. Il a plus de rĂ©ussite lors de l’interrogatoire de l’ami du dĂ©funt par McGee et Ziva. Par le jeu du gros plan progressif sur le visage puis du recul, il suscite un intĂ©rĂȘt pour ce que dit le caporal Merrill. MĂȘme impression de lourdeur dans le travail des personnages. Au lieu d’un enchaĂźnement, on a la sensation de dĂ©couvertes fortuites apparaissant au moment idoine. Il faut l’enthousiasme de Pauley Perrette pour sauver ses scĂšnes. Conor O’Farrell est la bonne surprise de l’épisode. D’abord platement fonctionnel le pĂšre Ă  relations cherchant Ă  savoir ce qui est arrivĂ© au cadavre de son fils, il acquiert progressivement une densitĂ© qui lui donne vraiment chair. Dans ses conversations avec Mark Harmon, il insuffle de l’émotion et se bonifie un peu plus Ă  chaque fois. Le scĂ©nario est en revanche involontairement cruel avec Lauren Holly. Voulant jouer la carte de l’humour, Steven D. Binder, pourtant meilleur que ça, nous Ă©crit une scĂšne hallucinante oĂč la directrice du NCIS, demandant un rapport Ă  ses agents, reçoit tout d’abord un silence embarrassĂ© de ces derniers ! En voulant souligner la loyautĂ© de McGee, DiNozzo et un peu moins Ziva envers Gibbs, le scĂ©nariste ne rĂ©ussit qu’à dĂ©montrer l’absence quasi complĂšte d’autoritĂ© de Shepard ! Lauren Holly s’en sort avec le sourire mais, Ă  ce moment encore, le pool de scĂ©naristes ne sait visiblement pas comment traiter son personnage. Anecdotes Conor O’Farrell/William Danforth Jr acteur amĂ©ricain, peu de films notables mais une longue carriĂšre tĂ©lĂ©visuelle Rick Hunter 1989, New York Police Blue 1994-1995, Dark Skies l’impossible vĂ©ritĂ© 1995-1996, La vie Ă  cinq 1997-1998, Buffy contre les vampires 2000, 24 heures chrono 2003, 3 Ă©pisodes, Desperate Housewifes 2005, 3 Ă©pisodes, Les Experts 2005-2012, 13 Ă©pisodes, The Unit 2006-2007, Lie to me 2010, True Blood 2012. Retour Ă  l'index 17. PRÉDATEUR RAVENOUS ScĂ©nario Richard C. Arthur RĂ©alisation Thomas J. Wright RĂ©sumĂ© Suite Ă  la dĂ©couverte du corps d’un Marine tuĂ© par un ours dans le parc de Shenandoah, le NCIS se retrouve Ă  enquĂȘter sur une sĂ©rie de crimes maquillĂ©s en accidents. Critique A se demander si Esprits criminels sĂ©rie diffusĂ©e sur la mĂȘme chaĂźne, CBS n’a pas inspirĂ© le scĂ©nariste du jour. On retrouve notamment l’inĂ©vitable profil mais la prĂ©sentation par Ducky recĂšle plus d’émotion que celle clinique des profilers. Moyennant quoi, c’est alerte, plein de fausses pistes, non dĂ©nuĂ© d’humour et de charme. Impossible de passer sous silence la nouvelle preuve de condescendance des habitants des villes pour ceux des champs ; DiNozzo Ă©tant Ă  nouveau le porte-parole des premiers. En outre, involontairement espĂ©rons-le, une scĂšne est trĂšs sexiste. MĂȘme traitĂ©e sur le mode de l’humour, c’est trĂšs moyen. Le scĂ©nario Ă©vite par contre de prendre parti entre chasseurs et protecteurs de la nature ; ce qui est bienvenu car cela aurait inutilement alourdi le tableau. Chacun des deux camps recĂšle ses brebis galeuses. Ziva et DiNozzo servent de rĂ©vĂ©lateurs. Chacun d’eux a un ranger dans le viseur et c’est assez drĂŽle. C’est Ă  Ziva que revient la plus belle scĂšne lorsqu’elle parle Ă  un suspect. Cote de Pablo insuffle une rĂ©elle et profonde Ă©motion lorsque Ziva parle de sa solitude lors de ses spectacles de danse. Mark Harmon se voit mis en valeur Ă  travers les compĂ©tences de sniper de Gibbs. En pleine nature, le rĂ©tif Ă  la technologie s’épanouit et se montre Ă  la hauteur pour traquer sa proie. L’acteur se dĂ©pense sans compter et il donne Ă  l’avant-derniĂšre scĂšne une tonalitĂ© drolatique absolument savoureuse. Si Todd Allen et Scott Anthony Leet se montrent convaincants et le second partage avec Cote de Pablo la plus belle scĂšne de l’épisode, Michelle Harrison est plus utilitaire que rĂ©ellement partie prenante. Belle rĂ©ussite que la mineure de l’épisode, l’anniversaire d’Abby mais, en bon gentleman, Richard C. Arthur ne donne pas son Ăąge. Pauley Perrette rend compte de plusieurs maniĂšres de la dĂ©ception d’Abby devant ce qu’elle croit ĂȘtre un oubli de Gibbs et c’est pleinement rĂ©ussi. Le changement de pied permet de varier la scĂšne question/rĂ©ponse habituelle. On apprĂ©ciera la robe noire trĂšs sexy et on sourira franchement au gag des roses noires trĂšs bien trouvĂ©. Anecdotes Absence de Lauren Holly. Ziva dĂ©finit Abby comme un vampire » ZivaĂŻsmes Ziva ne veut pas passer pour une fille aisĂ©e » et elle cherche une anguille dans le foin » On retrouve dans cet Ă©pisode plusieurs rĂ©fĂ©rences au film de Quentin Tarantino, Pulp Fiction. Todd Allen/James Landis acteur amĂ©ricain, il travaille surtout pour la tĂ©lĂ©vision La CinquiĂšme Dimension 1985, 21 Jum Street 1989, SeaQuest, police des mers 1995, Chicago Hope 1998, JAG 2000, Les Experts 2007. Scott Anthony Leet/Jason Edom acteur amĂ©ricain, vu Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Le rebelle 1993, Les dessous de Palm Beach 1992-1996, Le protecteur 2001, Les feux de l’amour 2004, Women’s Murder Club 2007, Cold Case 2010, Les Experts 2011, Californication 2014. Michelle Harrison/Bobby Hendricks actrice amĂ©ricaine, vue au cinĂ©ma dans Paycheck 2003, Truman Capote 2005, Coup de foudre Ă  Seattle 2009 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Poltergeist – les aventuriers du surnaturel 1999, Au-delĂ  du rĂ©el 2001, Tru Calling 2003, Dr House 2005, The L Word 2005, Supernatural 2009, Flash 2014-2016. Retour Ă  l'index 18. BOMBE-HUMAINE BAIT ScĂ©nario Laurence Walsh RĂ©alisation Terrence O’Hara RĂ©sumĂ© Un jeune garçon porteur d’une bombe prend une classe en otage. Critique Remarquable Ă©pisode qui change trĂšs agrĂ©ablement de la routine policiĂšre habituelle. L’histoire se complexifie peu Ă  peu, devenant plus tendue mais sans jamais d’effets de surenchĂšre gratuits. Mis en avant, Michael Weatherly est plus que convainquant en chef d’équipe. Le jeune Michael Welch est aussi trĂšs bon en ado Ă  fleur de peau. L’épisode se structure comme une piĂšce de théùtre on a d’ailleurs un quasi-huis clos en trois actes. PremiĂšrement, estimation de la situation par le NCIS. DeuxiĂšmement, Gibbs se constitue otage et DiNozzo doit gĂ©rer la situation. TroisiĂšmement, rĂ©solution. La seconde partie est Ă©videmment la plus intĂ©ressante parce qu’elle renverse le schĂ©ma routinier. Ici, pas de corps mais une tentative d’empĂȘcher un ado d’actionner une bombe. Le spectateur passe par pas mal d’émotions car le scĂ©nariste montre bien que rien n’est simple dans ce genre de cas. DĂšs que Kody a fait part de son exigence de voir sa mĂšre, DiNozzo monte en gamme car il doit essayer d’accĂ©der Ă  la demande or une complexitĂ© va survenir tout en pesant le dilemme d’îter une vie pour en sauver plusieurs. Michael Weatherly est impeccable sur tous les plans. ConcentrĂ©, sĂ©rieux, sachant faire preuve d’autoritĂ© et Ă©couter son instinct. C’est aussi DiNozzo qui trouve le moyen de sauver la situation. Peu d’humour Ă©videmment avec ce type de sujet mais l’on est amusĂ© par les chamailleries des geeks McGee et Abby. En appui technique, ils feront merveille. Mark Harmon se place entre deux. Pas tout Ă  fait en retrait, il n’est pas non plus en premiĂšre ligne. Le jeu est sobre et il montre Gibbs attentif mais nullement protecteur ou nĂ©gociateur. Lauren Holly a beaucoup de scĂšnes pour pas grand chose mais, cette fois, Shepard joue un rĂŽle dĂ©cisif. Dans le rĂŽle de Kody, Michael Welch est trĂšs intĂ©ressant. Le jeu est parfois appuyĂ© mais le comĂ©dien est jeune et il donne consistance Ă  un ado que l’on devine plus perturbĂ© que rĂ©ellement suicidaire. Le rĂ©alisateur a peu Ă  faire avec cette structure narrative mais il sait donner de l’intensitĂ© et varie les angles dans la salle de classe selon le point de vue nĂ©cessaire. VoilĂ  qui Ă©vite toute linĂ©aritĂ© pesante. Classique mais agrĂ©able. Anecdotes PremiĂšre fois que DiNozzo dirige seul une enquĂȘte. ZivaĂŻsme ProtĂ©ger ses derriĂšres » Quand elle cherche une rĂ©fĂ©rence de film en l’occurrence Speed, Ziva bute sur le nom de l’actrice et parle de Bulldog » au lieu de Bullock » ! Paul Schulze/Ken Meyers acteur amĂ©ricain vu au cinĂ©ma dans Panic Room 2002, Zodiac 2007, John Rambo 2008. A la tĂ©lĂ©vision dans 24 heures chrono 2002-2004. Michael Welch/Kody Meyers acteur amĂ©ricain, il joue sur grand et petit Ă©cran. pour le cinĂ©ma, il a tournĂ© dans The United States of Leland 2006, Le Jour des morts 2008, Twilight 2009, 2010, 2011, 2012. Pour la tĂ©lĂ©vision, il a participĂ© Ă  Les Dessous de Veronica 1998, Un toit pour trois 1998-1999, Le CamĂ©lĂ©on 2000, X-Files 2001, Les Experts 2002, 2009, FBI PortĂ©s Disparus 2005, Les Experts Miami 2007, Esprits criminels 2010, Lucifer 2016. Retour Ă  l'index 19. DE SANG FROID ICED ScĂ©nario Dana Coen RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Le NCIS dĂ©couvre quatre corps dans une mare gelĂ©e. Critique Sortie de piste pour la pourtant brillante Dana Coen. Son histoire est cousue de fil blanc et extrĂȘmement bavarde. DĂ©tail qui ne trompe pas dans la sĂ©rie plus longue est la sĂ©quence scientifique moins l’intĂ©rĂȘt est grand. Les histoires de gangs ne font pas souvent de bonnes histoires et celle-lĂ  ne dĂ©roge pas Ă  la rĂšgle. L’originalitĂ© pourrait venir de diverses rĂ©fĂ©rences Ă  Shakespeare et l’épisode pourrait en ĂȘtre inspirĂ©. Tout cela habille maladroitement une histoire de pouvoir dans laquelle le NCIS est plus que pĂ©riphĂ©rique. En outre, le final est hautement contestable. MĂȘme l’humour dĂ©serte largement cet Ă©pisode avec ce fil rouge affligeant sur la virilitĂ© de McGee. A peine de quoi sourire avec la conduite sportive » de Ziva. Pas de quoi sauver les meubles. Anecdotes ZivaĂŻsmes Homopubien » et se mettre dans une boĂźte » Douglas Spain/Caesar Bernal acteur amĂ©ricain, il travaille surtout pour la tĂ©lĂ©vision Star Trek Voyager 1995, Nash Bridges 1997, FrĂšres d’armes 2001, JAG 2004, Docteur House 2007, Brothers & Sisters 2011. Retour Ă  l'index 20. LA TAUPE UNTOUCHABLE ScĂ©nario George Schenck et Frank Cardea RĂ©alisation Leslie Libman RĂ©sumĂ© EnquĂȘtant sur des soupçons d’espionnage, le NCIS dĂ©couvre le corps d’une cryptographe du Pentagone. Critique Le petit monde des espions et des codes cryptĂ©s ! Toujours un vivier plein d’histoires passionnantes. Celle-ci n’est pas de la trempe d’un Eastwood mais elle est plaisante, bien rythmĂ©e, drĂŽle aussi. Parmi les attributions du NCIS qui dĂ©filent en petit caractĂšres dans le gĂ©nĂ©rique dans le coin droit, il y a la lutte contre l’espionnage. Les soupçons pĂšsent sur le service de cryptographie qui crĂ©e les codes secrets. Une cryptographe qui devait ĂȘtre interrogĂ©e s’est apparemment suicidĂ©e mais on sait d’avance que non. Le prouver permet Ă  Pauley Perrette de nous rĂ©galer avec une reconstitution grandeur nature de la scĂšne de crime. Ce problĂšme rĂ©solu lance le second Ă©tage de la fusĂ©e qui l’a tuĂ©e ? Ironie de l’Histoire ; le pays soupçonnĂ© d’avoir payĂ© une taupe est
le Venezuela ! Depuis la diffusion de l’épisode le 18 avril 2006, les relations amĂ©ricano-vĂ©nĂ©zuĂ©liennes ne se sont effectivement pas amĂ©liorĂ©es !!! Cet Ă©pisode est Ă  prendre sous le signe de la comĂ©die. Les deux auteurs connaissent parfaitement l’ADN de la sĂ©rie un dĂ©cor policier pour une sĂ©rie lĂ©gĂšre. Aussi s’intĂ©resse-t-on moins Ă  l’identitĂ© de la taupe pas si difficile Ă  trouver d’ailleurs qu’à un portrait comique du monde des cryptographes avec un personnage lĂ©gĂšrement caricaturĂ© ! ou la fouille vraiment trĂšs approfondie du domicile d’un suspect. La palme Ă©tant atteinte avec le retour de Nina Foch dans le rĂŽle de Victoria Mallard ! La vieille dame indigne ne sert Ă  rien dans l’intrigue proprement dite mais c’est un rĂ©gal de la voir et son humour ravageur et ses rĂ©plique bien senties rendent mĂȘme Abby muette !! L’épisode se montre intĂ©ressant Ă©galement par l’évolution, discrĂšte mais rĂ©elle, du personnage de Palmer. A deux reprises, Ducky lui confie une tĂąche qui reprĂ©sente un accroissement de responsabilitĂ©s. Brian Dietzen a peu de scĂšnes mais il donne Ă  chaque fois une maladresse tendre, une volontĂ© de bien faire, un humour potache et une vraie gentillesse Ă  Palmer. Un second rĂŽle de qualitĂ©. Anecdotes Retour de Nina Foch Victoria Mallard Absence de Lauren Holly Scott Paulin/Kevin Dorn acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Turner et Hooch 1989 mais surtout Ă  la tĂ©lĂ©vision Capitaine Furillo 1982-1986, HĂŽpital St Elsewhere 1983-1985, Clair de Lune 1987, La loi de Los Angeles 1988-1993, Beverly Hills 1993-1996, X-Files 2002, JAG 2002-2003, Lie to me 2009. Retour Ă  l'index 21. À L'AMOUR, À LA MORT BLOODBATH ScĂ©nario Steven D. Binder RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© En pratiquant une analyse, Abby manque de mourir. Le NCIS cherche qui veut la mort de l’experte scientifique Critique Un Ă©pisode pas dĂ©nuĂ© d’intĂ©rĂȘt mais un peu confus. C’est bien d’utiliser des faux-semblants mais il faut tout de mĂȘme que le final soit bien amenĂ©. Or, ici, il tombe comme un cheveu dans la soupe car il a Ă©tĂ© Ă  peine effleurĂ© dans le dĂ©roulement de l’intrigue et sans jamais avoir une once d’importance. Abby est au centre du jeu et Pauley Perrette assure en sortant de son rĂŽle habituel. Il est d’ailleurs Ă  noter qu’elle entre en scĂšne au moment oĂč une analyse dĂ©raille et manque de la tuer. DĂšs lors, elle n’est plus une experte scientifique mais une jeune femme qui a des goĂ»ts particuliers mais qui, surtout, et lĂ  l’actrice se montre douĂ©e, s’enfonce petit Ă  petit dans la peur et la paranoĂŻa. Elle a voulu prendre la menace Ă  la lĂ©gĂšre, se montrant telle Blanche-Neige singuliĂšrement indisciplinĂ©e et imprudente. Mais ce n’est pas une faible femme ainsi que le criminel l’apprendra ! L’épisode est aussi l’occasion d’en dĂ©voiler un peu sur la vie privĂ©e d’Abby et son dernier choix en matiĂšre de petit ami n’est pas vraiment le gendre idĂ©al. Vincent Young en fait cependant des tonnes mais il insuffle assez de folie dans son jeu pour donner la chair de poule. Anecdotes Comme le signalent les producteurs, c’est le premier Ă©pisode Ă  s’intĂ©resser Ă  Abby et Ă  la montrer hors de son labo. Vincent Young/Mikel Mawher acteur amĂ©ricain, surtout vu Ă  la tĂ©lĂ©vision Pacific Blue 1996, Beverly Hills 1997-2000, JAG 2004, Les Experts Manhattan 2006, Chase Street 2017. Retour Ă  l'index 22. LE PETIT FRÈRE JEOPARDY ScĂ©nario David J. North RĂ©alisation James Whitmore Jr RĂ©sumĂ© Un homme meurt durant son transfert au NCIS. Son frĂšre, qui l’ignore, kidnappe la directrice Shepard pour faire un Ă©change. Critique Un Ă©pisode habile. Sous couvert de l’enquĂȘte habituelle, il met en lumiĂšre les recrues de la saison ; Ziva et Shepard. La premiĂšre est inquiĂ©tĂ©e pour son rĂŽle Ă©ventuel dans la mort soudaine de Brian Dempsey, un trafiquant de drogue liĂ© avec son frĂšre Ă  un cartel sud-africain. La seconde est kidnappĂ©e pour servir de monnaie d’échange. Pour ce qui concerne Ziva, il est intĂ©ressant de l’entendre dire deux choses. D’abord, affirmer qu’il y a un an, oui, elle aurait tuĂ© mais plus maintenant. Ensuite, se demande oĂč est sa place. A l’évidence, dans l’équipe comme le montre la tentative de McGee pour lui remonter le moral et le refus de sa dĂ©mission par Gibbs. Pour ce qui concerne Shepard, Lauren Holly habite enfin la fonction et elle sait montrer la directrice forte et de sang-froid quand elle se trouve dans une situation dangereuse. La partie policiĂšre en elle-mĂȘme ne manque pas d’intĂ©rĂȘt car elle se renouvelle. La partie scientifique est dĂ©coupĂ©e en deux Ducky se concentre sur la mort du frĂšre pour dĂ©terminer une responsabilitĂ© ou non de Ziva ; Abby cherche oĂč peut se trouver Shepard. En outre, sur le strict plan de l’histoire, entendre un ravisseur demander qu’on lui rend son frĂšre quand celui-ci est mort ne va pas sans crĂ©er une certaine tension ! La prĂ©sence de Tamara Taylor se justifie par la mise Ă  l’écart de Ziva et, contrairement Ă  sa premiĂšre participation 2-22, elle a un peu plus de contenu. On pourrait croire qu’avec ce sujet, ce serait difficile de faire de l’humour et pourtant non ! David J. North a une idĂ©e brillante, macabre certes, d’humour noir certes, mais brillante quand mĂȘme ! Anecdotes Retour de Tamara Taylor. ZivaĂŻsmes Trancher le sifflet » et DĂ©marrer sur les casquettes de roues » Pour Gibbs, la premiĂšre cause de divorce c’est le mariage ! CuriositĂ© Ziva porte un gilet pare-balle Police » au lieu de NCIS ». Connor Trinneer/James Dempsey acteur amĂ©ricain, principalement vu Ă  la tĂ©lĂ©vision Urgences 1997, Star Trek Enterprise 2001-2005, Stargate Atlantis 2005-2008, Terminator les chroniques de Sarah Connors 2010. Retour Ă  l'index 23. HIATUS [1/2] HIATUS, PART 1 ScĂ©nario Donald P. Bellisario RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Alors qu’il se trouve Ă  bord d’un navire, Gibbs est griĂšvement blessĂ© dans une explosion. Or, il devait recevoir une information capitale. Pendant que son Ă©quipe enquĂȘte, il tombe dans le coma et revit son passĂ©. Critique Une premiĂšre partie trĂšs forte qui Ă©quilibre bien l’enquĂȘte policiĂšre, l’émotion suscitĂ© par l’état de Gibbs et le passĂ© de celui-ci. A l’instar de nombreuses personnes dans l’épisode, le spectateur en apprend beaucoup sur Gibbs avant Gibbs » si l’on peut dire. La partie policiĂšre est traitĂ©e rapidement mais avec efficacitĂ© et le rĂ©alisateur insĂšre les scĂšnes pour rythmer l’épisode et Ă©viter que les moments centrĂ©s sur l’émotion ne le ralentissent. C’est trĂšs rĂ©ussi sur ce plan. DiNozzo devient le chef mais surtout il prouve par ses actes qu’il en a l’étoffe. L’interrogatoire du capitaine par Ziva donne l’identitĂ© du principal suspect dont le NCIS avait juste le nom mais la photo ne nous est pas montrĂ©e ! Comme l’épisode ne va pas plus loin dans la rĂ©solution de l’enquĂȘte, il faudra patienter. Peu d’humour Ă©videment mais l’arrivĂ©e d’Abby aux urgences de l’hĂŽpital est gĂ©niale. Pauley Perrette la campe totalement dĂ©chaĂźnĂ©e, un moulin Ă  paroles dont le contenu du sac Ă  main dĂ©sarçonne un peu plus l’infirmiĂšre en chef ! Pauley Perrette sera Ă©galement mise Ă  l’honneur dans le registre de l’émotion car Abby est littĂ©ralement effondrĂ©e de savoir Gibbs griĂšvement blessĂ©. Bonne idĂ©e de Donald P. Bellisario de l’opposer Ă  une Ziva qui paraĂźt nettement plus dĂ©tachĂ©e ; ce que la laborantine ne lui pardonne pas. DiNozzo les rĂ©conciliera mais on a une clĂ© du psychisme de Ziva elle a du mal Ă  montrer ses Ă©motions et elle se protĂšge contre elles. Cote de Pablo rend visible ce trouble qui git sous la surface froide. Ziva a Ă©tĂ© entraĂźnĂ© Ă  tuer ; pas Ă  s’écouter. Mark Harmon passe l’essentiel du temps dans un lit d’hĂŽpital mais il est prĂ©sent Ă  travers les souvenirs de Gibbs. Souvenirs qui sont prĂ©sentĂ©es sous forme d’images ayant du grain, histoire de les patiner » un peu. Souvenirs qui nous ouvre le passĂ© de l’agent du NCIS. Certes des Ă©lĂ©ments avaient Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s de-ci de-lĂ  durant trois saisons mais, ici, c’est une histoire complĂšte, organisĂ©e chronologiquement qui nous est dĂ©voilĂ©. On comprend la douleur qui habite Gibbs. Le final s’annonçait fort et, de fait, il l’est mais surtout il ouvre une grande page d’incertitude ! Anecdotes La scĂšne d’ouverture est inspirĂ©e du film Usual Suspect. DiNozzo cite d’ailleurs le film. PremiĂšre apparition du mentor de Gibbs, Mike Franks. PremiĂšre apparition de l’épouse et de la fille de Gibbs, toutes deux dĂ©cĂ©dĂ©es. Ziva parle turc. Pour voir Gibbs, Shepard tĂ©lĂ©phone Ă  Condolezza Rice ! Universitaire, celle-ci fut notamment secrĂ©taire d’État de George W. Bush 2005-2009. Brett Cullen/Todd Gelfand acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Wyatt Earp 1994, La vie devant ses yeux 2007 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Les oiseaux se cachent pour mourir 1983, Falcon Crest 1986-1988, L’EquipĂ©e du Pony Express 1989-1990, Ally McBeal 1997, FBI PortĂ©s Disparus 2002, Desperate Housewifes 2004-2005, A la Maison-Blanche 2005-2006, Lost 2005-2008, Ugly Betty 2006-2007, Person of Interest 2011-2013, Under the Dome 2014-2015. Darby Sanchfield/Shannon Gibbs actrice amĂ©ricaine nĂ©e en Alaska. TrĂšs peu de films Ă  son actif mais une longue prĂ©sence tĂ©lĂ©visuelle Monk 2003, FBI PortĂ©s Disparus 2005, Jericho 2006-2007, Mad Men 2007-2008, Ghost whisperer 2009, How I met your mother 2010, Scandal depuis 2012. Mary Matylin Mouser/Kelly Gibbs actrice amĂ©ricaine, uniquement vue Ă  la tĂ©lĂ©vision FBI PortĂ©s Disparus 2004, Lie to me 2009, Body of Proof 2011-2013, Scandal 2014, Les Experts Cyber 2015, Scorpion 2016. Retour Ă  l'index 24. HIATUS [2/2] HIATUS, PART 2 ScĂ©nario Donald P. Bellisario RĂ©alisation Dennis Smith RĂ©sumĂ© Gibbs a perdu le souvenir des quinze derniĂšres annĂ©es ! Il essaye de retrouver la mĂ©moire pendant que le NCIS tente d’empĂȘcher un attentat de grande ampleur. Critique La deuxiĂšme partie de Hiatus » tient toute ses promesses. L’enquĂȘte policiĂšre importe peu mais divers moments font progressivement faire monter la tension jusqu’au dĂ©nouement final. Ce qui compte, c’est Gibbs. PlacĂ© au cƓur de l’attention, Mark Harmon se montre fantastique. L’intĂ©rĂȘt de l’amnĂ©sie traumatique c’est qu’elle est dĂ©cidĂ©e » par le sujet et donc qu’il a besoin d’aide pour surmonter le blocage. Le solitaire taiseux qu’est Gibbs va donc recevoir une attention dont il n’a pas l’habitude. Le moment oĂč il recouvre la mĂ©moire est trĂšs touchant par l’émotion communiquĂ©e par Mark Harmon qui donne l’impression de sortir d’un trou noir et de Cote de Pablo, qui montre une Ziva Ă©prouvĂ©e par la sortie d’émotions trop longtemps refoulĂ©es. C’est une idĂ©e brillante de Donald P. Bellisario d’avoir donnĂ© le rĂŽle de bonne fĂ©e » Ă  l’ancienne espionne. Comme Gibbs, Ziva cache ses sentiments. Ils ont donc une forme de communautĂ© de pensĂ©es. Pour le spectateur, l’épisode est une plongĂ©e dans le passĂ© de l’agent fĂ©dĂ©ral mais aussi dans sa psychĂ©. Le meilleur de l’épisode, c’est le retour du mentor de Gibbs, Mike Franks. On dĂ©couvre ainsi beaucoup de choses ! Muse Watson campe avec autoritĂ© un homme vieilli mais nullement dĂ©cati, fier. En quelques Ă©changes, ces deux hommes parlent de fuite, de refus de savoir ; plus encore de responsabilitĂ©. C’est un moment trĂšs fort. Difficile de rester serein dans le final aussi fort que dĂ©solant, devant le cynisme de politiques qui Ă©cƓure. Mais c’est aussi un final dĂ©routant pour le spectateur avec le dĂ©part inattendu de Gibbs ! Anecdotes Les producteurs annoncent que la saison 4 sera la saison des secrets ». Le dĂ©part de Gibbs provient de la crise entre Mark Harmon et le producteur Donald P. Bellisario Ă  qui l’acteur reprochait une mauvaise gestion du tournage. Mark Harmon mit sa dĂ©mission dans la balance. Le final de l’épisode pouvait ainsi donner une sortie au personnage. Pourtant, CBS trancha en faveur de l’acteur. Donald P. Bellisario resta producteur mais cĂ©da le poste de showrunner Ă  Johnson son bras droit et Shane Brennan scĂ©nariste ; ce dernier s’occupant de la gestion quotidienne. ZivaĂŻsmes L’hĂŽpital se fout de la charitĂ© » et lier les pieds » au lieu de lier les mains » DiNozzo se donne des rĂšgles lui aussi ! La n°3 Ne jamais sous-estimer son adversaire » Muse Watson/Mike Franks acteur amĂ©ricain, passionnĂ© de théùtre et de musique. Au cinĂ©ma, on a pu le voir dans Black Raimbow 1989, Assassins 1995, Souviens-toi l’étĂ© dernier 1997, Austin Power 2 l’espion qui m’a tirĂ© 1999. Il tourne dĂ©sormais essentiellement pour la tĂ©lĂ©vision Prison Break 2005, Esprits criminels 2006, Mentalist 2008, Castle 2011. Retour Ă  l'index NCIS Nouvelle OrlĂ©ans Saison 3 1. Contre-coups Aftershocks 2. Comme chien et chat Suspicious Minds 3. Le juste choix Man on Fire 4. La grande Ă©vasion Escape Plan vrais hĂ©ros ne se reposent jamais Course Correction 6. Aux aguets One Good Man 7. Guerre de gangs Outlaws 8. Douce MĂ©lodie Music To My Ears 9. À toute vitesse Overdrive 10. Mauvaise alliance Follow the Money 11. Pari gagnant Let it Ride 12. Huis clos explosif Hell on the High Water 13. Le Retour du pirate Return of the King 14. Pandora's Box, Part 2 - InĂ©dit en France 15. Terminus End of the Line 16. Envers et contre tout The Last Stand 17. Rapide, silencieux, mortel Swift, Silent, Deadly 18. Un passĂ© encombrant Slay The Dragon 19. Antidote Quid Pro Quo 20. Un mentor trĂšs spĂ©cial NOLA Confidential 21. ReprĂ©sailles Krewe 22. Aie foi en la parole Knockout 23. Chantier Ă  haut risque Down the Rabbit Hole 24. La chute Poetic Justice 1. CONTRE-COUPS AFTERSHOCKS ScĂ©nario Andrew W. Marlowe RĂ©alisation Rob Bowman RĂ©sumĂ© AppelĂ©e sur une scĂšne de crime, Kate Beckett y dĂ©couvre Richard Castle, absent depuis des mois ! Critique Un dĂ©marrage sur les chapeaux de route ! DĂ©jĂ , l’épisode s’ouvre par une sĂ©quence ultradynamique avec un splendide jeu de miroirs un travail impeccable de Rob Bowman qui se termine par Castle et Beckett se mettant respectivement en joue ! La victime, une dĂ©nommĂ©e ChloĂ©, avait une adresse dans la main. En s’y rendant, le trio Beckett/Esposito/Ryan y dĂ©couvrent Richard Castle, une arme Ă  la main ! Beckett passe les menottes Ă  son ex-partenaire ; le rĂ©alisateur zoome d’abord sur les mains de l’écrivain puis sur le visage de Nathan Fillion. C’est un plaisir de voir le visage si mobile, si ouvert de l’acteur. L’interrogatoire que mĂšne Beckett est trĂšs serrĂ©. Stana Katic montre avec talent Ă  la fois le professionnalisme de son personnage questions sur l’affaire et l’irritation de cette derniĂšre parce que Castle ne lui a donnĂ© de nouvelles depuis qu’il est revenu des Hamptons. On apprĂ©ciera les vacheries rĂ©ciproques des duettistes. InnocentĂ©, Castle est sĂšchement renvoyĂ© chez lui. Nathan Fillion rend parfaitement compte du dĂ©sarroi de l’écrivain qui ne comprend pas la froideur de ses amis. Avec sa maestria habituelle, Andrew W. Marlowe fait progresser son intrigue et parvient Ă  replacer Castle sur la route des policiers en une parfaite symĂ©trie de la premiĂšre scĂšne de crime ! C’est drĂŽle et brillant. Le plus beau c’est la parfaite explication logique qui a amenĂ© le tandem au mĂȘme endroit, la troisiĂšme scĂšne de crime, en partant de deux points de dĂ©part diffĂ©rents. Comprenant qu’elle ne se dĂ©barrasserait jamais de Castle, Beckett l’admet pour cette enquĂȘte » Ă  ses cĂŽtĂ©s et il parie qu’il trouvera la solution. L’enjeu sa prĂ©sence au poste. Il est Ă©vident que Castle restera mais ce jeu fait partie de l’ADN du personnage et c’est une sĂ©rie qui joue avec les codes et avec son public. Comment rendre cette Ă©vidence plausible ? C’est le rĂ©el enjeu. Le spectateur s’amuse de retrouver les passages obligĂ©s de sa sĂ©rie le cafĂ© apportĂ© le matin ne manquez pas le visage de Stana Katic ; l’actrice rend parfaitement visible le plaisir qu’éprouve son personnage de retrouver son binĂŽme, les thĂ©ories farfelues et surtout l’idĂ©e qui relance l’enquĂȘte. Ici, il prouve le lien entre les victimes. Le scĂ©nariste parvient Ă  nous surprendre en plaçant ledit lien dans un cabaret burlesque ! On note une marotte des rĂ©alisateurs dans les interrogatoires. Alors que la camĂ©ra est statique dans l’interrogatoire dans un cas, elle est trĂšs mobile dans un autre ; ce qui signifie qu’un Ă©lĂ©ment important va nous ĂȘtre communiquĂ©. Une rĂ©flexion de Beckett fait bingo dans son esprit puis ça fait tilt entre eux. Quelle sĂ©rie aime tant ses fans pour leur prĂ©senter tous les passages obligĂ©s tout en jouant avec ? L’arrestation nous ramĂšne Ă  la scĂšne de dĂ©part et l’explicite avec une redoutable efficacitĂ©. Beckett considĂšre que Castle a gagnĂ©. Le duo est reformĂ©. La saison peut commencer ! Anecdotes Le premier Ă©pisode de cette saison a Ă©tĂ© suivi par prĂšs de 12 millions de tĂ©lĂ©spectateurs sur ABC, aux États-Unis. Face Ă  cette audience, la chaĂźne a commandĂ© 2 Ă©pisodes supplĂ©mentaires pour la saison. Stana Katic et Tamala Jones continuent Ă  se laisser pousser les cheveux. Michael Rady/Evan Murphy acteur amĂ©ricain, surtout prĂ©sent Ă  la tĂ©lĂ©vision Greek 2008-2009, Melrose Place Nouvelle gĂ©nĂ©ration 2009-2010, Mentalist 2011-2012, Jane the Virgin depuis 2014. Retour Ă  l'index 2. COMME CHIEN ET CHAT SUSPICIOUS MINDS ScĂ©nario Moira Kirland RĂ©alisation John Terleski RĂ©sumĂ© L’enquĂȘte sur la mort d’une voyante amĂšne Castle et Beckett sur la piste d’un autre meurtre. Critique Castle et la voyante ! Une Ă©vidence pour cet amateur de fantastique ! Dommage que l’intrigue avec ses multiples personnages soit un peu confuse. On peut heureusement compter sur notre duo, trĂšs Mulder et Scully sur ce coup-lĂ , pour nous distraire. Castle est bien entendu Mulder et Beckett Scully ; d’ailleurs elle reçoit trĂšs officiellement ce surnom. Difficile d’isoler l’intrigue principale de ses sous-intrigues. La victime, Vivienne Marchand, avait dĂ©jĂ  collaborĂ© avec la police mais Ryan dĂ©monte la rĂ©putation de la voyante, mise en cause par un producteur de tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ© Ă  qui elle propose de confier la vĂ©ritĂ© sur un vrai » meurtre pour qu’il efface des images qui lui nuisent. La victime prĂ©tendue aurait fait une crise cardiaque mais pourrait avoir Ă©tĂ© empoisonnĂ©. Cet homme, Emilio, avait une liaison avec la femme d’un de ses employĂ©s, une gourde blonde. C’est compliquĂ© de bien suivre et la rĂ©solution de l’énigme est un peu tirĂ©e par les cheveux. Le plus intĂ©ressant, c’est la diffĂ©rence entre un Castle ouvert au mystĂšre et une Beckett matĂ©rialiste. La scĂšne oĂč les policiers dĂ©montrent comment la voyante aurait pu tout dĂ©couvrir sur le meurtre d’Emilio est sans doute une des meilleures. Mais c’est Castle qui a la plus belle rĂ©plique dĂ©cochĂ©e Ă  son amie Si vous ne croyez pas Ă  la possibilitĂ© que la magie existe, vous ne la trouverez jamais ». LĂ -dessus, la fille de la voyante, Penny, elle aussi mĂ©dium – Rachel Boston est le meilleur second rĂŽle de l’épisode Ă©mouvante dans son deuil, un peu exaltĂ©e par ses visions ; d’abord hĂ©sitante Ă  dire la premiĂšre Ă  Beckett puis gagnant en assurance – nous gratifie d’un pronostic sur l’avenir de Beckett. Comme souvent, la famille de l’écrivain fournit l’intrigue secondaire ; aujourd’hui c’est Martha qui s’y colle. Cette partie de l’épisode est la plus solide et la plus forte, notamment dans l’émotion. Martha – merveilleuse Susan Sullivan Ă©blouissante, la Castle girl » de l’épisode – s’est vu demandĂ© en mariage par son amant Chet. Elle veut rĂ©flĂ©chir mais, en fait, elle pense que leur histoire est finie. Plus de flamme et c’est un moment touchant. Mais voilĂ  que Chet meurt avant qu’elle n’ait rompu ! La scĂšne entre Susan Sullivan, effondrĂ©e, et Nathan Fillion, magnifique en fils soutenant sa mĂšre, est trĂšs Ă©mouvante. Cette sous-intrigue sauve le 3Ăšme melon. Anecdotes Absence Ruben Santiago-Hudson Beckett a cessĂ© de croire au PĂšre NoĂ«l Ă  l’ñge de 3 ans. Castle nous rĂ©vĂšle que, si son nom de plume est Richard Edgar Castle » en hommage Ă  Edgar Allan Poe, son vĂ©ritable nom est Richard Alexandre Rodgers. Rachel Boston/Penny Marchand actrice amĂ©ricaine, vue dans les sĂ©ries Mes plus belles annĂ©es 2002-2005, NCIS 2006, The Ex List 2008-2009, US Marshall protection de tĂ©moins 2011-2012, Witches of the East End 2013-2014. Mercedes Masöhn/Marina Casillas actrice suĂ©doise, vue dans les sĂ©ries Entourage 2008, NCIS 2009, Three Rivers 2009-2010, 666 Park Avenue 2012-2013, Californication 2014, NCIS Los Angeles 2014, 5 Ă©pisodes, Fear the walking dead depuis 2015. Retour Ă  l'index 3. LE JUSTE CHOIX MAN ON FIRE ScĂ©nario Alexi Hawley RĂ©alisation Bryan Spicer RĂ©sumĂ© Le meurtre d’un garant de caution envoie Castle et Beckett Ă  la fois dans le passĂ© de cette derniĂšre et sur la piste d’un trĂ©sor Critique A travers une enquĂȘte trĂšs classique, Castle s’offre un beau moment dans l’approfondissement du personnage de Kate Beckett tout en rendant hommage quelque part au Faucon maltais. Le mort est trouvĂ© dans son bureau et c’est de lĂ  que va dĂ©couler toute l’enquĂȘte. Sur son corps, Lanie trouve un papier rempli de traits. Castle pense d’emblĂ©e Ă  un Da Vinci code quand Beckett le compare Ă  un vulgaire bout de papier. Faute du scĂ©nariste puisque rien n’est inutile dans une sĂ©rie policiĂšre et que, d’autre part, Beckett ne pourrait jamais considĂ©rer un Ă©lĂ©ment quel qu’il soit comme anodin. Dans le bureau, les enquĂȘteurs trouveront un micro qui relie l’épouse de la victime Ă  la scĂšne de crime. Sur le corps, Lanie, Ă  nouveau, dĂ©couvre une croix faite de baume et d’huile qui amĂšne un prĂȘtre en salle d’interrogatoire ! Enfin, une empreint fait tomber dans l’escarcelle un ancien criminel visiblement complĂštement dĂ©cati !! Mais le plus beau, c’est qu’en coursant un suspect, Beckett tombe sur Mike Royce, son ancien instructeur. Jason Beghe est impeccable dans ce rĂŽle de mentor, Ă  la fois distanciĂ© par l’ñge et l’humour tout en montrant une affection certaine pour son ancienne Ă©lĂšve. Stana Katic est tout aussi remarquable car l’actrice rend elle aussi palpable cette affection. Les deux acteurs rĂ©ussissent Ă  crĂ©er et Ă  rendre tangible et partant crĂ©dible cette connexion entre leurs personnages. Evidemment que le papier dĂ©couvert Ă©tait important et mĂȘme qu’il est une carte menant au butin d’un vol de bijoux d’un montant pour lequel on pourrait aisĂ©ment tuer ! Rien n’étant ce qu’il paraissait ĂȘtre, la seconde partie de l’épisode dĂ©construit les figures qu’il nous avait prĂ©cĂ©demment prĂ©sentĂ©es ! C’est trĂšs bien Ă©crit et la chasse au trĂ©sor amĂšne Ă  une scĂšne d’un clichĂ© absolu qui devient un morceau de bravoure tout le monde s’y retrouve et se menace rĂ©ciproquement avec des armes de tous les calibres !!! Castle sauve la mise et rĂ©sout l’énigme. L’épisode comporte une intrigue mineure, celle d’Alexis qui veut un scooter. C’est mignonnet surtout avec le charme de Molly C. Quinn mais on n’y croit qu’à moitiĂ© et, surtout, c’est clairement ajoutĂ© pour donner du temps de jeu Ă  la famille Castle ». Pas grave, Nathan Fillion et consorts auront rĂ©ussi Ă  nous amuser quand mĂȘme ! Anecdotes Les filles rĂȘvent d’un deux roues quand on rĂ©alise qu’on n’aura jamais de poney » affirme Beckett J’ai toujours rĂȘvĂ© de faire ça ! » s’exclame hilare Castle en poursuivant un suspect ! Castle a Ă©crit Le tueur n’avait pas le son » ; il a trouvĂ© mieux comme titre ! Jason Beghe/Mike Royce acteur amĂ©ricain vu au cinĂ©ma dans The X-Files le film 1998 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision X-Files 1994, Les Experts 2002, Veronica Mars 2006, Californication 2009/2011-2013, Chicago Fire 2012-2015, Chicago Police Department depuis 2013. Sophina Brown/Gayle Carver actrice amĂ©ricaine vue dans les sĂ©ries New York UnitĂ© spĂ©ciale 2001, Shark 2006-2008, Numb3rs 2008-2010, NCIS Los Angeles 2011, Ravenswood 2013-2014, Scream 2015. Absence de Ruben Santiago-Hudson. Retour Ă  l'index 4. LA GRANDE ÉVASION ESCAPE PLAN ScĂ©nario David Grae RĂ©alisation Rob Bowman RĂ©sumĂ© Un homme est retrouvĂ© mort tuĂ© par une balle en plomb vieille de 200 ans ! Critique TrĂšs joli titre français qui, sans vendre la mĂšche, en allume toutefois une partie. Une des forces de cet Ă©pisode c’est son travail visuel. D’entrĂ©e de jeu, Rob Bowman nous captive par cette scĂšne dans une lumiĂšre bleu-noir mĂȘlant silence autour du cadavre et bruits de chevaux au galop. Un dĂ©phasage qui illustre que le temps sera une des donnĂ©es du problĂšme. La victime, un certain Daniel Goldstein crĂ©ait des produits financiers complexes. Un de ces produits a justement fait perdre beaucoup d’argent Ă  plein de monde. Suivez l’agent est un poncif du rĂ©cif policier sauf que nous sommes chez Castle et que ce n’est qu’un aspect de la rĂ©ponse. Car Lanie apporte plus de questions qu’elle ne donne de rĂ©ponse la victime a Ă©tĂ© tuĂ©e par une balle remontant au XVIIIĂšme siĂšcle tirĂ©e par une arme de la mĂȘme Ă©poque ! Il n’en faut pas plus Ă  Castle pour imaginer un tueur spatio-temporel venu par un portail dimensionnel ! L’énergie que met Nathan Fillion dans son personnage le prĂ©serve du ridicule pour le faire passer dans l’autre dimension des huluberlus sympathiques, un excentrique ! Devinez le modĂšle de la voiture de Daniel et vous imaginerez les sommets de jubilation de l’écrivain ! Castle et Beckett vont remonter jusqu’à un club de farfelus, Ă©minemment dĂ©lirants mais bons enfants. Le dĂ©cor est chargĂ© mais il crĂ©e une vĂ©ritable identitĂ© visuelle au club, un dĂ©calage entre l’extĂ©rieur du XXIĂšme siĂšcle et l’intĂ©rieur qui se revendique du Londres victorien costumes notamment mais comme si le futur imaginĂ© Ă  l’époque rĂ©fĂ©rence Ă  Jules Verne s’était justement arrĂȘtĂ© lĂ . Rob Bowman, bien aidĂ© par les dĂ©corateurs, opĂšre une prĂ©sentation en deux/trois images, de vrais tableaux d’originaux saisis sur le vif. Mais si le club est original, c’est aussi lui qui donnera la clĂ© de l’énigme. GrĂące aussi Ă  une sĂ©ance de tir devant mesurer la prĂ©cision des armes du siĂšcle des LumiĂšres ; d’abord sĂ©rieuse, cette sĂ©ance vire au dĂ©jantĂ© et on remercie Nathan Fillion Ă  genoux tellement c’est fou !! L’intrigue mineure du jour, ce sont les premiers Ă©mois d’Alexis. C’est trĂšs touchant grĂące Ă  l’implication de Molly C. Quinn, absolument gĂ©niale quand elle entreprend de se demander Ă  voix haute comment on sait qu’on est amoureux. C’est Ă  la fois drĂŽle et touchant et Nathan Fillion n’est pas en reste. Sur cette scĂšne, il est lui aussi attendrissant et nous fait bien sourire. Il a carrĂ©ment su nous faire rire par la jalousie de Castle, vexĂ© que ce soit Ă  Martha et non Ă  lui, le papa cool » qu’Alexis se soit confiĂ©e la premiĂšre ! Quant Ă  la premiĂšre rencontre du pĂšre et du petit ami, il n’y a que dans cette sĂ©rie qu’elle pouvait avoir lieu de cette façon !! Anecdotes Humour noir toujours pour ouvrir l’épisode lorsque Martha dit Ă  son fils Rien de tel qu’un petit meurtre pour te remonter le moral » ! Le premier mot de bĂ©bĂ© Alexis a Ă©tĂ© DĂ©nouement » mais c’est parce que Castle lui a appris trĂšs tĂŽt Ă  structurer sa pensĂ©e » !! PremiĂšre apparition du nouveau compagnon de Kate Beckett. Andrew Leeds/ Adam Murphy acteur amĂ©ricain vu dans les sĂ©ries Nip/Tuck 2003-2004, Bones Pelant, 2012, NCIS Los Angeles 2013-2014. Victor Webster/Josh Davidson acteur canadien, vu dans les sĂ©ries Sunset Beach 1998-1999, Mutant X 2001-2004, Related 2005-2006, Esprits criminels 2009, Continuum 2012-2015. Hommage Ă  Stephen J. Cannell. Retour Ă  l'index 5. LES VRAIS HÉROS NE SE REPOSENT JAMAIS COURSE CORRECTION ScĂ©nario Terence Paul Winter RĂ©alisation John Terlesky RĂ©sumĂ© Lors d’un enterrement un cercueil se renverse libĂ©rant deux corps ! Critique Au tour des sĂ©ries hospitaliĂšres de passer Ă  la moulinette de Castle ! Humour et ironie Ă  tous les Ă©tages mais aussi beaucoup de sentiments voire du sentimentalisme si l’on est peu charitable. La victime, ValĂ©rie Monroe, Ă©tait mĂ©decin dans un hĂŽpital et elle a Ă©tĂ© tuĂ©e avec une prĂ©cision chirurgicale » selon la formule agréée. Le mode opĂ©ratoire, et plus largement l’injection de formules mĂ©dicales, permettent Ă  Tamala Jones de sortir de son registre habituel pour dĂ©velopper une rĂ©elle expertise. La mise en scĂšne de John Terlesky permet de donner un aspect fluide Ă  une scĂšne d’explication qui aurait Ă©tĂ© bavarde et pesante s’il l’avait tournĂ© platement. L’écriture de la sĂ©rie est bien rodĂ©e mais absolument pas mĂ©canique. Ainsi, le premier suspect, Greg McClinctock, est-il bien entendu innocent du crime puisqu’il est le premier justement. Sauf que c’est bien plus subtil ! L’explication finale est stupĂ©fiante par la maĂźtrise d’écriture et le jeu avec le spectateur qui a toutes les cartes en main mais tombe dans le panneau qu’on lui prĂ©sente ! Comment faire autrement quand le scĂ©nario mĂȘle un baron de la drogue qui employait la victime comme mĂ©decin personnel ? Comment passer sous silence le fait qu’elle Ă©tait une informatrice du ministĂšre de la justice ? Et que vient faire dans tout cela une recherche du docteur Monroe concernant la ville de Katona, État de New York, prototype selon le capitaine Montgomery de la ville oĂč il ne se passe jamais rien » ? La rĂ©ponse Ă  la question est fournie par le capitaine Montgomery lui-mĂȘme ! Ruben Santiago-Hudson a peu de temps de prĂ©sence mais il l’emploie bien, chaleureux, proche de ses troupes. Et puis il y a de l’amour dans cet Ă©pisode. L’amour d’Alexis pour Ashley absent bien qu’on parle beaucoup de lui et le couple qui a sa » chanson de Taylor Swift. Celui de Castle pour Gina ; une crise entre eux dĂ» Ă  la jalousie de ce dernier dĂ©jĂ  constatĂ©e quand on parle de sa fille mais qu’ils parviennent Ă  surmonter grĂące Ă  un travail sur soi de cet Ă©gotiste de premiĂšre qu’est Richard Castle. Nathan Fillion est impeccable et l’on sent les efforts que son personnage a fait par amour pour les autres. C’est aussi avec dĂ©lice que l’on assiste Ă  la lecture entre Castle et Beckett d’une correspondance amoureuse oĂč ils espĂšrent trouver une piste. Non seulement c’est amusant mais c’est loin d’ĂȘtre purement anecdotique. Quant au mobile du meurtre, il est quelque part liĂ© Ă  l’amour, dĂ©cidĂ©ment un grand meurtrier ! Anecdotes Michael Cassidy/Greg McClinctock acteur amĂ©ricain vu dans les sĂ©ries Newport Beach 2004-2005, Smallville 2007-2008, Scandal 2012, Men at Work 2012-2014, The Magicians 2016. L’épisode comprend de multiples rĂ©fĂ©rences Ă  des sĂ©ries hospitaliĂšres, comme un docteur Rhonda Shimes » ! Selon Castle, les mĂ©decins sont connus pour leur fornication galopante » et le triolisme serait courant » ! Retour de Monet Mazur Gina. Retour Ă  l'index 6. AUX AGUETS ONE GOOD MAN ScĂ©nario David Amann RĂ©alisation Bill Roe RĂ©sumĂ© Le meurtre d’une femme blonde indique Ă  la police de New York qu’un tueur en sĂ©rie, le Triple Tueur, est de retour en ville. Critique Un Ă©pisode remarquable Ă  l’intrigue complexe mais maĂźtrisĂ©, aux dialogues froids et Ă  la mise en scĂšne lente et grave ; profondĂ©ment noir, cet Ă©pisode, Ă©clairci par l’intrigue secondaire qui aura son importance sur l’intrigue principale, ce qui est rare, rĂ©ussit une figure imposĂ©e des sĂ©ries policiĂšres introduire la NĂ©mĂ©sis du des hĂ©ros. L’entrĂ©e dans l’épisode est dĂ©jĂ  un signe de maĂźtrise narrative, visuelle et sonore. Quand tout va bien, la jeune femme blonde est Ă©clairĂ©e par les lumiĂšres de la ville et on entend clairement Phil Collins. Puis, progressivement, le silence se fait. TrĂšs vite, Lanie relie ce crime Ă  ceux du Triple Tueur. Ruben Santiago-Hudson enfile les habits du commandant Montgomery et, avec autoritĂ©, nous donne un topo sur ce meurtrier. Survient une seconde victime et seulement le gĂ©nĂ©rique ! Avec efficacitĂ©, mais en ayant tout de mĂȘme pris le temps d’une scĂšne d’émotion, le scĂ©nario introduit le hĂ©ros noir de l’épisode, Marcus Gates incarnĂ© avec un talent fou par Lee Tergesen. L’acteur donne un dĂ©tachement ironique Ă  son personnage il faut voir le sang-froid qu’il conserve alors qu’une armada de flics surarmĂ©s le mettent en joue. Les interrogatoires de Gates par Beckett seule sont des bijoux. Le ton est toujours calme mais la tension est palpable surtout que la froideur de Gates le rend de plus en plus affreux mais, comme il a rĂ©ponse Ă  tout, c’est une anguille qui se tient devant nous. Le second interrogatoire semble rejouer la mĂȘme scĂšne mais on notera alors que le rĂ©alisateur zoome sur les visages. Quelque chose de nouveau va sortir de tout cela. Pour coincer Gates, les enquĂȘteurs ont fouillĂ© le passĂ© du roi de Sing Sing et dĂ©couvert son co-dĂ©tenu, Jerry Tyson. Autant Gates est glacial, autant Tyson paraĂźt Ă©motif, mal Ă  l’aise. Il faut que la police lui arrache les bribes d’information qui vont lui ĂȘtre utile. Mais, nous sommes dans Castle et c’est chez notre Ă©crivain prĂ©fĂ©rĂ© qu’un dĂ©tail fait tilt permettant de sauver une femme ! On s’achemine vers le happy end traditionnel mais on aurait dĂ» mieux Ă©couter Castle, insatisfait du dĂ©nouement. Parce ce que, cette fois, l’imagination dĂ©bordante de ce dernier lui fait entrevoir trop tard la vĂ©ritĂ©. Le final sera Ă©minemment fort et noir, et pourtant, il conservera jusqu’au bout une brindille d’humour. Ce petit Ă©clat d’humour, pareil Ă  la noisette dans le chocolat noir, provient de la rĂ©solution de l’intrigue secondaire du jour l’admirateur secret d’Alexis. Ce qui est amusant et bien Ă©crit, c’est le caractĂšre Ă©volutif de cette histoire et la maniĂšre dont les protagonistes, Alexis mais surtout Castle, la vivent. Cette intrigue et la principale interagissent et se renforcent ou plutĂŽt s’équilibrent ; la noirceur de l’intrigue principale est en partie compensĂ©e par la relative lĂ©gĂšretĂ© de l’intrigue secondaire. Ensuite, quand Alexis, trĂšs insouciante sur ce coup-lĂ , dĂ©cide de se rendre au rendez-vous fixĂ©, Martha dĂ©fend Ă  son fils de la surveiller
se rĂ©servant ce rĂŽle ! Bonne composition de Susan Sullivan qui rend trĂšs convainquant et savoureux le changement de pied de son personnage et donne Ă  voir, mine de rien, l’amour profond que cette famille se porte. C’est le coup de fil qu’elle passera Ă  son fils pour le rassurer qui va jouer un rĂŽle dĂ©terminant dans le final de l’épisode. Anecdotes Brian Klugman/Paul McCardle acteur amĂ©ricain, surtout connu pour avoir jouĂ© dans Bones 2013. Michael Mosley/Jerry Tyson acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans La Proposition 2009 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Scrubs 2009-2010, The Closer 2010, Pan Am 2011-2012. Lee Tergesen/Marcus Gates acteur amĂ©ricain, peu de films notables mais une longue carriĂšre tĂ©lĂ©visuelle New York Police Judiciaire 1990, Homicide 1993-1994, Code Lisa 1994-1998, Oz 1997-2003, Desperate Housewives 2006, Dr House 2009, American Wiwes 2010-2011, Longmire 2013-2014, The Strain 2016. Retour Ă  l'index 7. GUERRE DE GANGS OUTLAWS ScĂ©nario Elisabeth Davis RĂ©alisation Felix Alcala RĂ©sumĂ© La mort d’un comĂ©dien minable conduit Castle et Beckett dans une histoire de faux-semblants. Critique Un Ă©pisode pas dĂ©plaisant certes mais extrĂȘmement banal et pour tout dire peu inspirĂ©. L’intrigue est confuse, passant d’une chose Ă  une autre sans s’en fixer sur une seule tout en Ă©tant trĂšs linĂ©aire. La rĂ©vĂ©lation de l’identitĂ© du coupable tombe comme un cheveu sur la soupe. On avait pourtant commencĂ© par une entrĂ©e contrastĂ©e comme la sĂ©rie sait si bien les faire. D’un cĂŽtĂ©, un policier en uniforme disparaĂźt brusquement happĂ© depuis l’intĂ©rieur d’un appartement d’oĂč venait des cris. D’un autre cĂŽtĂ©, Alexis et Martha font des vocalises Ă  5 heures du matin ! C’est ce policier qui est mort sauf que c’était un comĂ©dien ! Un strip-teaser pour ĂȘtre prĂ©cis. Et l’appartement abrite une colonie de jeunes femmes totalement effondrĂ©es quand Castle et Beckett y arrivent enterrement de vie de jeune fille ! Mais passĂ© cette ouverture hilarante, on va rire beaucoup moins et, dans Castle, c’est quand mĂȘme plutĂŽt gĂȘnant. Tout le reste de l’épisode va dĂ©rouler la pelote que le patron de la boĂźte qui employait la victime a donnĂ© Ă  Ryan et Esposito. Le club de strip-tease passage assez drĂŽle grĂące Ă  nos duettistes amĂšne Ă  une cougar » qui Ă©tait la maĂźtresse de la victime mais avait rompu parce qu’il lui avait demandĂ© 25 000 $. Argent qui amĂšne à
etc. Tout cela pour nous amener Ă  une histoire d’escroquerie trĂšs classique mais que la scĂ©nariste pourtant talentueuse n’a plus tellement le temps de dĂ©velopper et doit mĂȘme bĂącler la scĂšne oĂč le coupable est confondu. Et le spectateur avec lui. L’intrigue secondaire est amusante Alexis veut auditionner pour un rĂŽle dans Grease Ă  son lycĂ©e et Martha la coache mais parfaitement anecdotique et complĂštement pĂ©riphĂ©rique Ă  notre intrigue. Seule la frimousse mutine de Molly C. Quinn et l’allant que met Susan Sullivan nous font passer un bon moment et, en fait, nous Ă©vite l’ennui. Anecdotes La victime lisait des bouquins de Donald Trump parlant de finances. Castle trouve que la victime ne valait pas 300$/heure Lanie, elle, achĂšte tout de suite ! Selon le patron qui reçoit Ryan et Esposito, les filles sont dingues des petits maigrichons genre Twilight ». Ce qui date l’épisode ! Sagesse de Martha Rodgers Les auditions, c’est comme les hommes. Une de perdue
 » Mary Page Keller/Rebecca Dalton actrice amĂ©ricaine, elle tourne surtout pour la tĂ©lĂ©vision Providence 1999, JAG 3 Ă©pisodes, 2002-2003, New York Police Blue 4 Ă©pisodes, 2004, Commander in Chief 4 Ă©pisodes, 2005, 24 heures chrono 2 Ă©pisodes, 2009, Castle 2010, NCIS Los Angeles 2011, Supernatural 2011, Pretty Little Liars 4 Ă©pisodes, 2012, Chasing Life 2014-2015. Retour Ă  l'index 8. DOUCE MÉLODIE MUSIC TO MY EARS ScĂ©nario Matt Pyken RĂ©alisation Bryan Spicer RĂ©sumĂ© La mort d’un employĂ© municipal emmĂšne Castle et Beckett vers une toute autre affaire. Critique Solide Ă©pisode une premiĂšre affaire qui ouvre sur une seconde et relance complĂštement l’intrigue tout en faisant monter la pression. L’humour est bien dosĂ© ; trĂšs prĂ©sent au dĂ©part, il se fait plus rare ensuite Ă  la mesure de l’élĂ©vation des enjeux. Un parfait tempo empĂȘche tout ennui. Tout juste peut-on regretter que tous les acteurs ne soient pas au top niveau. C’est Ă  Central Park que nos duettistes prĂ©fĂ©rĂ©s se retrouvent autour du cadavre d’un certain Lenny les bonnes ampoules », un Ă©lectricien chargĂ© de changer les ampoules dans le mĂ©tro de New York. D’emblĂ©e, le scĂ©nariste nous dit que ce n’est pas une affaire simple la victime a Ă©tĂ© tuĂ©e de trois balles au terme d’une chasse Ă  l’homme. Pourquoi le tuer ? Ryan et Esposito pensent avoir trouvĂ© du matĂ©riel d’espionnage chez lui Ă  moins que ce ne soit son peu scrupuleux supĂ©rieur ? Matt Pyken nous prĂ©sente ces pistes avec une parfaite crĂ©dibilitĂ© mais elles sont fausses ! L’explication de la prĂ©sence du matĂ©riel est absolument hilarante ! Et c’est lĂ  que le scĂ©nariste nous inflige un rebondissement dramatique la victime a Ă©tĂ© tuĂ©e pour avoir assistĂ© Ă  un enlĂšvement d’enfant ! La tension est installĂ©e d’emblĂ©e puisque les enquĂȘteurs ignorent l’identitĂ© de l’enfant et doivent la dĂ©couvrir. En outre, Nathan Fillion nous permet d’apprĂ©cier la partie dramatique de Castle ; un pĂšre qui comprend quelle Ă©preuve traverse le pĂšre du gamin. PĂšre jouĂ© par John Pyper-Ferguson qui est trĂšs juste. L’acteur est trĂšs impliquĂ© et on croit Ă  sa peine beaucoup plus qu’à celle de la mĂšre, tellement plus fade et dans un rĂŽle extrĂȘmement convenu. Un pĂšre qui passe aussi un temps pour le coupable et clame son innocence alors que le temps presse. A ce stade de l’épisode, il pourrait trĂšs bien ĂȘtre un kidnappeur. Ça oui mais tueur, cela Ă©tait plus difficile et les enquĂȘteurs en sont conscients. Leurs interprĂštes aussi et on est Ă  fond avec eux. Le final, dynamisĂ© par Nathan Fillion dont le personnage a deux Ă©clairs de gĂ©nie qui dĂ©cide du succĂšs et Stana Katic, trĂšs convaincante dans l’action. Ruben Santiago-Hudson est trĂšs bien aussi dans un registre plus dur que d’habitude. L’intrigue secondaire est amusante quoique rĂ©solument mineure Alexis garde le rat domestique de son petit ami Ashley Ken Baumann, peu expressif, une bestiole nommĂ©e ThĂ©odore, et qui disparaĂźt. Elle le cherche en vain et craint la rĂ©action du jeune garçon. Pas vraiment de quoi fouetter un chat. L’intrigue ne passionne pas Molly C. Quinn outre mesure mĂȘme si l’actrice a dĂ©jĂ  suffisamment de talent pour nous garder avec elle. Anecdotes Quand Castle parle de Ben par rapport au rat, il fait rĂ©fĂ©rence au film d’horreur Ben de Phil Karlson sorti en 1972. Pour Beckett, l’animal de compagnie le plus courant Ă  New York, c’est le cafard ! L’animal le plus Ă©trange qu’elle ait eu ? Castle bien sĂ»r ! Castle fait rĂ©fĂ©rence Ă  Flamme d’argent », une nouvelle de Sherlock Holmes oĂč c’est l’absence d’une chose en l’occurrence un aboiement qui en rĂ©vĂšle une autre. Carmen Argenziano/Marco Rivera acteur amĂ©ricain actif sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, on a pu le voir dans Le Parrain II 1974, Le retour de l’inspecteur Harry 1983, Broken Arrow 1996, Anges et DĂ©mons 2009. A la tĂ©lĂ©vision dans Columbo 1973, L’Agence tous risques 1983, La loi de Los Angeles 1986-1990, Urgences 1995, Stargate SG-1 1998-2005, Docteur House 2007, HawaĂŻ Five-0 2014. John Pyper-Ferguson/Dean Donegal acteur canadien d’origine australienne, on a pu le voir dans X-Men l’affrontement final 2006 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Brisco County 1993-1994, MilleniuM 1997-1998, Les Experts 2000, 2010, Brothers & Sisters 2006-2007, Terminator Les chroniques de Sarah Connors 2009, Grimm 2012, Once upon a time 2013, The Last Ship depuis 2014, Marvel les agents du SHIELDS 2017. Eve Carradine/Mirielle Lefcourt Ever Dawn Carradine est la niĂšce de David Carradine. On a pu la voir essentiellement Ă  la tĂ©lĂ©vision Les Dessous de Veronica 1998, Les Experts 2004, Supernatural 2009. Retour Ă  l'index 9. À TOUTE VITESSE OVERDRIVE ScĂ©nario Shalisha Harris RĂ©alisation Bethany Rooney RĂ©sumĂ© La mort trĂšs Ă©trange d’une astrophysicienne amĂšne Castle et Beckett aux frontiĂšres du rĂ©el. Critique Savoureux hommage Ă  une glorieuse ainĂ©e tout autant que passage au tamis de la question extraterrestre, cet Ă©pisode est un rĂ©gal ultra-rĂ©fĂ©rencĂ© Castle est une sĂ©rie geek » Ă  l’image de son hĂ©ros qui insĂšre avec bonheur une enquĂȘte policiĂšre dans un cadre baignant dans l’étrange. L’on est toutefois plus proche de Jean Ray avec un fantastique expliquĂ© ». La victime Ă©tait une astrophysicienne retrouvĂ©e victime d’une dĂ©compression explosive » ; ce qui se produit lorsqu’un corps est situĂ© hors de l’atmosphĂšre ! Tamala Jones rend bien la perplexitĂ© de Lanie et la suite de l’autopsie ne va pas lui rendre le sourire ; il y a bien plus de questions que de rĂ©ponses. Mais si la lĂ©giste est perdue, Castle, lui, est tout sourire ! La victime a Ă©tĂ© enlevĂ©e par des aliens ! Lorsque le gĂ©nĂ©rique est lancĂ© aprĂšs 10 minutes d’épisode, cette hypothĂšse n’a pas pu ĂȘtre dĂ©mentie par Beckett ! Il est intĂ©ressant de revoir nos duellistes dans leurs rĂŽles de sceptique et de convaincu d’autant qu’à la diffĂ©rence de la magie, l’hypothĂšse d’une vie et d’une intelligence extra-terrestre est toujours valable scientifiquement mĂȘme sans aller jusqu’aux Ă©lucubrations de la littĂ©rature et du cinĂ©ma fantastique. Jusqu’au bout, Beckett refusera d’admettre que les aliens existent mĂȘme si, un instant, la logique policiĂšre semble vaciller. Le scĂ©nario donne Ă©videmment un peu de temps Ă  la thĂšse ufologique et s’offre Lance Henrikssen en invitĂ© de luxe ! Certains pourront regretter le temps relativement bref de sa prĂ©sence mais c’est en fait cohĂ©rent avec la sĂ©rie Castle est une sĂ©rie policiĂšre et non une sĂ©rie fantastique. Disons que c’est un tĂ©moignage de sympathie et une rĂ©vĂ©rence faite Ă  un acteur reconnu dans ce domaine tout autant qu’un hommage Ă  la cĂ©lĂšbre sĂ©rie oĂč la vĂ©ritĂ© est ailleurs. En tout cas, en peu de minutes, l’acteur est trĂšs juste. TrĂšs posĂ©, Benny Stryker n’a rien d’un gourou illuminĂ© et il a mĂȘme des informations pour les enquĂȘteurs. Impossible de ne pas sourire quand il affirme avec un sĂ©rieux acadĂ©mique que le Gouvernement est derriĂšre tout cela ! Et ce n’est pas la suite qui va le dĂ©mentir !! Des agents fĂ©dĂ©raux » enlĂšvent les affaires de la malheureuse et interrogent dans des conditions ultraclichĂ©es nos hĂ©ros !!! Cet enlĂšvement » est le climax de l’hommage. Par la suite, la vĂ©ritĂ© va se faire jour sous un angle rĂ©aliste de plus en plus affirmĂ©. Castle a une idĂ©e pour le moins cocasse pour joindre ces mystĂ©rieux agents et le fait que ça marche souligne le cĂŽtĂ© fictionnel de la sĂ©rie. C’est encore l’écrivain qui va comprendre que quelque chose ne va pas du cĂŽtĂ© de la victime. Bien vu de la part de la scĂ©nariste que de ne pas faire de l’écrivain un obstinĂ©. S’il croit en la magie et aux petits hommes gris » merci Mulder !, il n’en fait pas l’alpha et l’omĂ©ga. Si la prosaĂŻque rĂ©alitĂ© doit l’emporter, alors tant pis ! Mais on sait qu’il ne renoncera pas Ă  ses convictions. C’est finalement la coopĂ©ration entre la police et un agent fĂ©dĂ©ral secret mais bien rĂ©el qui permettra Ă  la vĂ©ritĂ© de se faire jour. Anecdotes L’épisode ne compte pas d’accroche. La sĂ©quence Il y a deux catĂ©gories de personnes qui rĂ©flĂ©chissent Ă  des façons de tuer » est supprimĂ©e. Les parents d’Ashley vous aimeront. Il vous suffit de ne pas ĂȘtre vous-mĂȘme », assĂšne avec gourmandise Beckett Ă  Castle qui doit dĂźner avec les parents du petit ami d’Alexis ! Le titre original de cet Ă©pisode est un jeu de mot avec le titre original du film Rencontres du troisiĂšme type Ă  savoir Close Encounters of the Third Kind. Cet Ă©pisode multiplie les rĂ©fĂ©rences Ă  la sĂ©rie X-Files Aux frontiĂšres du rĂ©el. Le titre français l’avait dĂ©jĂ  annoncĂ© ! Un des acteurs invitĂ©s, Lance Henriksen, a interprĂ©tĂ© le personnage principal de la sĂ©rie MillenniuM, créée par Chris Carter Ă  l'instar de X-Files. Castle, aprĂšs avoir parlĂ© chinois, explique qu'il parle chinois parce qu'il adorait une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e. Une autre rĂ©fĂ©rence Ă  la sĂ©rie Firefly dans laquelle Nathan Fillion jouait dans un monde oĂč l'anglais et le chinois mandarin sont parlĂ©s couramment par tout le monde. Lance Henriksen/Benny Stryker acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Rencontre du troisiĂšme type 1977, Terminator 1984, Aliens, le retour 1986, Aliens 3 1992, Mort ou vif 1995, Scream 3 2000, Appaloosa 2008. Il a Ă©galement jouĂ© pour la tĂ©lĂ©vision oĂč il est surtout connu pour MillĂ©niuM 1996-1999. On l’a vu aussi dans NCIS 2007 et The Blacklist 2015. Retour Ă  l'index 10. MAUVAISE ALLIANCE FOLLOW THE MONEY ScĂ©nario Scott Williams RĂ©alisation Bryan Spicer RĂ©sumĂ© La mort d’un ancien docker fauchĂ©, un ancien bar et la Prohibition sont les ingrĂ©dients du nouveau cocktail pour Castle et Beckett. Critique Bel hommage au passĂ© sulfureux de l’AmĂ©rique mais aussi Ă  une certaine ambiance quand atmosphĂšre » voulait dire quelque chose de l’esprit d’un lieu. Tout commence quand le corps d’un certain Donnie est sorti de l’East River. Les enquĂȘteurs trouvent trĂšs vite que c’est un ancien docker et Castle fantasme dĂ©jĂ  sur l’implication de la Mafia ! Il y a bien un ancien type louche mais il a juste vendu un bar, le Old Haunt Ă  Donnie qui y avait des souvenirs. Castle fait un Ă©loge vibrant du lieu et c’est un rĂ©gal d’entendre vibrer ces mots d’autant que Nathan Fillion est vraiment excellent dans l’incarnation de son personnage. Sur cet Ă©pisode, il vole la vedette Ă  Stana Katic qui se rattrape pour partie dans l’interrogatoire du barman. C’est ultra-sexy et plein d’humour. On a encore l’occasion de rire avec le troisiĂšme suspect de l’épisode, complĂštement chargĂ© » mais blanc comme neige. C’est sans doute le point faible de cet Ă©pisode ; le coupable n’est pas si dur Ă  trouver quand on a Ă©liminĂ© presque tout le monde trĂšs vite. A dĂ©faut d’un whodunit Ă  la Duchesse de la mort, il reste le whydunit. Le Old Haunt est au cƓur de l’intrigue et le dĂ©cor a Ă©tĂ© particuliĂšrement soignĂ©. Il y a un bel effort de reconstitution avec ce souci de lier le beau Ă  l’utile, Ă  savoir donner l’illusion qu’il s’agit d’un lieu liĂ© Ă  la Prohibition. Le tunnel qu’empruntent nos duettistes est un classique de la littĂ©rature policiĂšre de l’époque lire Sax Rohmer ou Dashiell Hammett mais il s’insĂšre avec aisance dans l’histoire et joue un rĂŽle dĂ©terminant dans l’explication et la rĂ©solution de l’intrigue. Le scĂ©nariste s’offre en plus le luxe de se payer la jeunesse branchĂ©e par cette confrontation entre un Castle amoureux et respectueux du passĂ© et une tĂȘte Ă  claque patron de start-up ; le genre Ă  se gargariser d’avoir inventĂ© la roue et de l’avoir fait breveter. La charge caustique est Ă  dĂ©guster sans modĂ©ration. Dans une histoire oĂč le passĂ© se rappelle et se confronte au prĂ©sent, l’intrigue secondaire avec la copine d’Alexis venue du Kansas est certes trĂšs mineure mais elle rĂ©sonne plutĂŽt bien avec l’ensemble. Anecdotes Castle a Ă©crit Pour une poignĂ©e de balles » au Old Haunt. L’écrivain multiplie les rĂ©fĂ©rences au cinĂ©ma dont Les Dents de la mer et Alien. Beckett fait rĂ©fĂ©rence aux alligators » dans les Ă©gouts. LĂ©gende urbaine, elle s’appuie sur un fait vĂ©ridique un crocodile est sorti des Ă©gouts de New York le 10 fĂ©vrier 1935. DĂšs 1936, la municipalitĂ© lança une campagne d’éradication. Il est de toute façon impossible Ă  un reptile de vivre dans un environnement aussi froid. La Prohibition le terme renvoie Ă  la campagne contre la production, la vente et la consommation d’alcool. Elle fut institutionnalisĂ©e par le 18Ăšme amendement en 1919 mais suscita une puissante contrebande. Roosevelt la supprima en 1933 21Ăšme amendement. Retour Ă  l'index 11. PARI GAGNANT LET IT RIDE ScĂ©nario David Grae RĂ©alisation Jeff Blekner RĂ©sumĂ© Alors que l’équipe enquĂȘte sur la mort d’une marieuse, elle accueille l’actrice qui doit incarner Nikki Heat au cinĂ©ma et veut s’inspirer de Beckett ! Critique Attention ! IdĂ©e brillante ! Un scĂ©nario signĂ© David Grae est en gĂ©nĂ©ral gage de qualitĂ© mais ici, il fait preuve d’une belle inventivitĂ© et d’un grand humour car c’est la sĂ©rie qui se moque d’elle-mĂȘme ! La mise en abĂźme est hilarante et nos duettistes interprĂštent une symphonie en trois temps impeccable. Comme l’intrigue policiĂšre n’est nullement sacrifiĂ©e Ă  cet exercice de style, le spectateur est Ă  la noce ! A la noce parce que la victime, Stacy Collins, veillait Ă  ce que des couples se rencontrent. Un petit meurtre te fera du bien » avait dit Alexis Ă  son pĂšre affligĂ© par le choix de l’actrice Natalie Rhodes pour interprĂ©ter Nikki Heat. C’est vrai que les premiĂšres images dont on nous gratifie n’ont rien de gratifiant pour elle et l’énoncĂ© de sa filmographie – qu’Alexis n’a pas vu » mais qu’elle connaĂźt bien – a de quoi faire fuir en effet !! Or, voilĂ  que ladite Natalie Rhodes dĂ©barque sur la scĂšne de crime !!! Beckett avait donnĂ© son accord pour qu’elle la suive et prenne des notes elle a l’habitude !. C’est le premier mouvement de la symphonie Beckett confiante, collaborant de bonne grĂące avec une Natalie Ă  l’écoute, concentrĂ©e et un Castle proprement snobĂ© et dont toutes les tentatives pour se rendre intĂ©ressant virent au pathĂ©tique. Il a des rĂ©pliques d’une platitude confondante prononcĂ©es avec le sĂ©rieux qui ne va pas. MĂȘme Chuck Norris s’en sortirait mieux ! Nathan Fillion est juste gĂ©nial ; une mimique suffit pour nous faire comprendre la solitude d’un auteur Ă  qui sa muse et sa crĂ©ation Ă©chappent. Que Natalie n’ait pas lu Vague de chaleur, roman justement portĂ© Ă  l’écran, est juste le dernier clou du cercueil de Richard Castle ! Le second mouvement correspond Ă  l’approfondissement de l’enquĂȘte. La victime versait beaucoup d’argent Ă  un dĂ©tective miteux qui se renseignant sur les clients de celle-ci. A ce moment, Natalie avoue Ă  Castle qu’elle trouve le personnage de Nikki complexe » et qu’elle espĂšre parvenir Ă  lui ressembler un peu. Cela n’a l’air de rien mais ces quelques mots rassĂ©nĂšrent le romancier qui amorce sa réévaluation » de l’actrice. Laquelle, pour s’immerger dans le personnage, va jusqu’à copier la gestuelle de Beckett et Ă  lui ressembler physiquement ! C’est bluffant ! Du coup, Beckett commence Ă  paniquer. Il faut dire que Laura PrĂ©pon en brune ressemble effectivement beaucoup Ă  Stana Katic ! On est aussi obligĂ© de rire devant la mine rĂȘveuse de Nathan Fillion !!! Le rĂ©alisateur s’amuse avec des gros plans sur les visages montrant la palette des sentiments des acteurs. Ce mouvement se termine lorsque, pour rentrer dans le personnage », Natalie chauffe » Castle puisque celui-ci s’est inspirĂ© de lui-mĂȘme pour crĂ©er le personnage de Jameson Rook, journaliste qui suit Nikki Heat de prĂšs de trĂšs prĂšs mĂȘme. Enfin, le troisiĂšme mouvement voit Natalie demander Ă  Beckett si Castle est gay ce dernier a refusĂ© de coucher avec elle ! Du cĂŽtĂ© de l’enquĂȘte, les policiers se sont concentrĂ©s sur la jolie secrĂ©taire du miteux et celle-ci avoue piĂ©ger des hommes Ă  la demande de Stacy. Le final baigne dans le mĂ©lodramatique mais c’est justement l’effet recherchĂ© et c’est vraiment drĂŽle. Natalie Rhodes en est quasiment arrivĂ© Ă  faire plus Beckett que Beckett et celle-ci est soulagĂ©e que cela soit fini. Tout au long de l’épisode, Stana Katic et Nathan Fillion auront Ă©tĂ© Ă  leur meilleur niveau mais Laura PrĂ©pon se sera rĂ©vĂ©lĂ©e excellente. Qu’elle commence avec un look de bimbo ne fait que renforcer la mue de l’actrice qui joue une actrice devenant meilleure Ă  mesure qu’elle comprend le personnage. C’est une jolie rĂ©flexion sur l’image et le monde du spectacle, plus originale d’autant que Castle s’est justement inspirĂ© de Beckett pour crĂ©er Nikki et voilĂ  Natalie copiant Beckett pour comprendre Nikki. Pour une fois, Frankenstein a rĂ©ussi son Ɠuvre ! En petite musique de fond, l’intrigue mineure du jour prend Kevin Ryan en personnage principal. Il va demander sa petite amie Jenny en mariage. Castle lui donne quelques conseils farfelus qui lancent l’épisode ! Et il se trouve que Natalie est un fantasme du policier ! Seamus Dever est Ă©patant dans cet homme simple, qui s’efforce d’ĂȘtre un bon policier et un amoureux sincĂšre malgrĂ© la prĂ©sence d’une bombe sexuelle Ă  ses cĂŽtĂ©s. L’épisode se termine sous les applaudissements. Rien de plus normal. Anecdotes Nikki Heat est le nom original de l’hĂ©roĂŻne créée par Castle. En VF, elle est appelĂ©e Nikki Hard » mais, dans les traductions françaises des romans, c’est bien son nom original qui est utilisĂ©. AprĂšs le record d'audience de prĂšs de 10 millions de tĂ©lĂ©spectateurs sur la chaĂźne ABC, celle-ci a commandĂ© une quatriĂšme saison pour la sĂ©rie. Lorsque Ryan montre sa bague Ă  Castle, celui-ci fait un simulacre de demande Ă  Beckett. C’est la seconde fois qu’il lui prĂ©sente une bague de fiançailles. Laura PrĂ©pon/Natalie Rhodes actrice amĂ©ricaine, essentiellement prĂ©sente Ă  la tĂ©lĂ©vision That 70’Show 1998-2006, How I met your mother 2009-2010, Docteur House 2010, Orange is the new black depuis 2013. Absence de Tamala Jones et de Ruben Santiago-Hudson. Retour Ă  l'index 12. HUIS CLOS EXPLOSIF HELL ON THE HIGH WATER ScĂ©nario Terri Edda Miller RĂ©alisation Millicent Shelton RĂ©sumĂ© Castle et Beckett enquĂȘtent sur la mort d’un magicien mais il y a un lapin dans le chapeau ! Critique Consacrer un Ă©pisode de Castle Ă  la magie relĂšve tellement de l’évidence qu’on se demande comment les scĂ©naristes n’y ont pas pensĂ© plus tĂŽt. Il est aussi agrĂ©able que la magie constitue un Ă©lĂ©ment de constitution du Caskett » par les souvenirs qu’elle Ă©voque Ă  nos duellistes. Faux semblant. C’est ce qui qualifie le mieux la magie. Tout est diffĂ©rent de ce qu’il paraĂźt ĂȘtre et le scĂ©nario parvient Ă  rendre tangible sans gratuitĂ© cette Ă©vidence. La mort paraĂźt ĂȘtre un suicide mais la lettre laissĂ©e par la victime rĂ©vĂšle autre chose. Ladite victime paraĂźt soudain vivante mais c’est un frĂšre jumeau d’oĂč la thĂ©orie farfelue du jour de Castle. Un vieil artisan construit un automate mais les enquĂȘteurs ont dĂ©couvert des traces d’explosif. Pour finir, deux morts sortent de leurs tombes ! Pour rĂ©soudre le meurtre et confondre le coupable, la police va devoir avoir recours
à la magie ! C’est brillant, bien jouĂ© et ce coup final couronne aussi un Ă©pisode oĂč l’humour n’aura pas manquĂ©. Faux semblant donc. Deux intrigues secondaires utilisent ce procĂ©dĂ©. D’abord, Lanie et Esposito qui sont en couple mais le cache aux autres. L’épisode est gĂ©nĂ©reux avec Tamala Jones qui dispose de bien plus de temps de prĂ©sence et l’utilise Ă  bon escient rĂ©ussissant en une scĂšne Ă  ĂȘtre Ă  la fois glamour et factuelle. Ensuite, Castle et Gina dont l’histoire prend fin. Ainsi que l’avoue le romancier Ă  sa mĂšre brĂšve mais utilise prĂ©sence de Susan Sullivan parfaite en mĂšre attentive et prĂ©sente, il vivait quelque chose de banal et rĂȘvait de magie. C’est aussi la morale de cette histoire la magie dĂ©tourne le rĂ©el, elle ne s’y substitue pas. Anecdotes Alakazam » invoque Beckett c’est une formule contraire au traditionnel Abracadabra » dont l’origine est moyen-orientale mais l’étymologie contestĂ©e. C’est une invocation performative la prononcer provoque quelque chose et c’est la formule utilisĂ©e pour animer le Golem. Brett Cullen/Christian Dahl acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Wyatt Earp 1994, La vie devant ses yeux 2007 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision Les oiseaux se cachent pour mourir 1983, Falcon Crest 1986-1988, L’EquipĂ©e du Pony Express 1989-1990, Ally McBeal 1997, FBI PortĂ©s Disparus 2002, Desperate Housewifes 2004-2005, A la Maison-Blanche 2005-2006, Lost 2005-2008, Ugly Betty 2006-2007, Person of Interest 2011-2013, Under the Dome 2014-2015. Jeff Hephner/Edmund et Zalman Drake acteur amĂ©ricain nĂ© Jeffrey Lane Hephner. On l’a vu dans les sĂ©ries Newport Beach 2005, Docteur House 2008, Chicago Fire 2013, Chicago Med 2016. Absence de Ruben Santiago-Hudson. Retour Ă  l'index 13. LE RETOUR DU PIRATE RETURN OF THE KING ScĂ©nario Will Beall RĂ©alisation Tom Wright RĂ©sumĂ© Un ancien policier contacte Kate Beckett pour lui parler du meurtre de sa mĂšre mais il est abattu devant elle. Critique Il y a deux catĂ©gories d’épisodes excellents dans Castle ceux qui poussent l’humour au plus loin en pastichant les films et sĂ©ries de genre et ceux qui sont des Ɠuvres au noir. Cet Ă©pisode est de la seconde catĂ©gorie et de la meilleure eau. Exceptionnellement, il ne dĂ©bute pas par la dĂ©couverte d’un corps ; ce qui est dĂ©jĂ  une indication que ce n’est pas un Ă©pisode ordinaire. John Raglan est mourant et veut tout raconter Ă  Beckett venue en compagnie de Castle mais il est tuĂ©. Il a tout de mĂȘme eu le temps d’apporter un Ă©lĂ©ment nouveau qui, dans un premier temps, complexifie l’histoire. A rebours de l’épisode type, aucune des personnes interrogĂ©es n’est innocente Ă  un degrĂ© ou Ă  un autre mais toute sont des piĂšces d’un sinistre puzzle qui prend sens dans une Ă©poque pas si lointaine oĂč New York vivait sous la coupe de la Mafia. Presque tous les interrogatoires sont des confrontations ; celle avec Vulcan Simmons est la plus violente psychologiquement. Jonathan Adam est prodigieux dans l’incarnation d’un vĂ©ritable serpent, malveillant, Ă  la fausse Ă©lĂ©gance, mais fin renard et sachant pousser Ă  bout Kate Beckett. Sans faute de Stana Katic qui fait ressentir toutes les Ă©motions par lesquelles passent son personnage. Il faut la voir complĂštement livide par exemple. On est avec elle du dĂ©but Ă  la fin sans la lĂącher et on apprĂ©cie que Richard Castle vienne la soutenir. Le romancier, Ă  qui sa mĂšre a demandĂ© d’ĂȘtre honnĂȘte sur la raison qui le fait aller au poste de police tous les jours, ne se dĂ©robe pas. Il apportera une aide importante et il sera dĂ©terminant dans le final Ă©prouvant. Le grand mĂ©rite de cet Ă©pisode est de replacer un fait – le meurtre de Johanna Beckett – dans un contexte plus large ; lui donnant une profondeur et une consistance et partant un intĂ©rĂȘt. IntĂ©rĂȘt renouvelĂ© puisque l’épisode ne rĂ©sout pas le crime originel tout en faisant avancer l’histoire gĂ©nĂ©rale. Les nouveaux personnages impliquĂ©s sont importants chacun Ă  leur maniĂšre, ce qui construit une narration riche et passionnante Ă  suivre et qui rend crĂ©dible la prĂ©sence du dragon » ; le puissant commanditaire in fine. Avec une rĂ©alisation alerte qui joue Ă  fond la carte du mouvement, tout en rĂ©ussissant Ă  placer de courts mais prĂ©cieux moments plus intimes, c’est un des sommets de la saison. Anecdotes Jonathan Adam/Vulcan Simmons acteur amĂ©ricain, trĂšs peu de films Ă  son actif mais plusieurs sĂ©ries Bones, Nikita, NCIS Los Angeles. Max Martini/Hal Lockwood acteur amĂ©ricain prĂ©sent sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, on a pu le voir dans Il faut sauver le soldat Ryan 1998, Colombiana 2011, Captain Phillips 2013, Cinquante nuances de Grey 2015, Cinquante nuances plus sombres 2017. A la tĂ©lĂ©vision Le CamĂ©lĂ©on 1997, Les Experts 2002, Les Experts Miami 2003, The Unit 2006-2009, Mentalist 2012. Absence de Molly C. Quinn et de Tamala Jones. Retour Ă  l'index 14. PANDORA'S BOX, PART 2 INÉDIT EN FRANCE ScĂ©nario Alexi Hawley RĂ©alisation Émile Levisetti RĂ©sumĂ© Castle et Beckett enquĂȘtent sur la mort d’un ancien gagnant de la loterie. Critique Un Ă©pisode sympathique mais un peu banal. Le thĂšme de l’argent ne fait pas le bonheur » est par trop clichĂ© pour ĂȘtre un moteur d’intrigue satisfaisant. De fait, si l’histoire se suit sans dĂ©plaisir et avec un certain nombre de rebondissements intĂ©ressants voire amusants, elle n’a pas d’élĂ©ments de fantaisie qui font le sel de cette sĂ©rie. Elle reprend un certain nombre de clichĂ©s enfant toxico, passĂ© qui ne passe pas ou de figures rituelles dealer jouisseur, gagnant qui culpabilise, majordome guindĂ©. Il y a cependant un bon rebondissement pour relancer l’intrigue dans la derniĂšre partie de l’épisode, ce qui donne un coupable convainquant et qu’on avait trop facilement laissĂ© passer. On apprĂ©ciera aussi l’astuce de Castle pour rĂ©soudre l’énigme. Le fil rouge de ce que ferait les personnages principaux avec le gros lot est plaisant mais sans plus. Sauf le final qui est rĂ©ellement touchant parce qu’il concerne nos hĂ©ros. L’intrigue secondaire du jour concerne Martha dĂ©semparĂ©e par l’hĂ©ritage fabuleux que lui a laissĂ© Chet. Il est agrĂ©able que ce soit Beckett qui lui souffle le moyen d’en user sans mal agir et sans remords. Anecdotes Pour Castle, le coupable c’est le majordome ! Un classique du roman policier dont Chapeau melon avait su faire son miel Les espions font le service. La richesse ne fait qu’accentuer tous les aspects de notre personnalitĂ© » philosophe Castle
qui avoue que c’est son cĂŽtĂ© enfantin qui en a profitĂ©. Castle s’est achetĂ© un cratĂšre de la Lune ! Depuis le traitĂ© sur l’espace de 1967, la Lune est considĂ©rĂ©e comme un espace international comme les mers. En revanche, l’appropriation dans des buts commerciaux et Ă©conomiques reste juridiquement floue. Ned Bellamy/Logan Meech acteur amĂ©ricain, vu dans Les enquĂȘtes de Remington Steele 1986, Arabesque 1993, Les Experts Miami 2004, The Unit 2006-2007, Terminator les chroniques de Sarah Connors 2008-2009, Treme 2011-2013, Resurrection 2014.il a aussi jouĂ© au cinĂ©ma Ed Wood 1994, Dans la peau de John Malkovitch 1999, Saw 2004, Twilight chapitre I-Fascination 2008, Django Unchained 2012. Retour Ă  l'index 15. TERMINUS END OF THE LINE ScĂ©nario Moira Kirland RĂ©alisation John Terlesky RĂ©sumĂ© La mort de l’épouse d’un vieil ami de Richard Castle provoque une crise avec Kate Beckett. Critique Moira Kirland a brillamment mis en forme cette idĂ©e gĂ©niale que de mettre Ă  l’épreuve la soliditĂ© du Caskett » sur un autre terrain que celui des sentiments ; en plaçant cette opposition sur le terrain qui les rĂ©unit le crime. La victime Ă©tait l’épouse de Damian Weslake, ami de Castle. Les explications que donne celui-ci Ă  sa dĂ©fense acharnĂ©e sont trĂšs convaincantes ; en plus, Nathan Fillion donne beaucoup de chaleur Ă  celles-ci. L’acteur est impeccable, tant dans son obstruction initiale que dans son repentir et sa soif de justice. Écoute ton cƓur » lui dit Martha, toujours de bon conseil. Le scĂ©nario est vĂ©ritablement habile puisqu’il charge Damian mais indirectement. L’élĂ©ment le plus lourd Ă©tant la coĂŻncidence » entre ce crime et la mort du pĂšre de Damian, 20 ans auparavant. Or, que dit-on des coĂŻncidences dans les sĂ©ries policiĂšres ? La sĂ©rie joue sur ses habitudes, comme le bon » suspect initial mais innocent. Le fait qu’il soit relativement vite expĂ©diĂ© signifie que le scĂ©nario va appuyer ailleurs et, de fait, il multiplie les suspects. Ils sont relativement bien dessinĂ©s mĂȘme si un peu schĂ©matiques. Par contre, Jason Wiles n’est pas tout Ă  fait le bon choix pour Damian. EmpruntĂ©, peu Ă  l’aise et sans beaucoup d’expression, il ne crĂ©e que partiellement une connexion avec Nathan Fillion. Mais il y a beaucoup de rebondissements, tous crĂ©dibles et la rivalitĂ© entre Castle et Beckett rajoute un allant et pas mal de suspense. L’enquĂȘte Ă  double hĂ©lice accouche d’une double rĂ©solution absolument stupĂ©fiante et d’un final doux-amer. Anecdotes Chez les riches, les meurtres sont toujours bizarres » affirme Esposito L’épisode se passe aux alentours de la Saint Valentin. Alicia Coppola/Amber Patinelli actrice amĂ©ricaine diplĂŽmĂ©e d’anthropologie et ancien mannequin n’a aucun lien de parentĂ© avec Francis Ford Coppola. Vue au cinĂ©ma dans Benjamin Gates et le trĂ©sor des Templiers 2008 mais plus souvent Ă  la tĂ©lĂ©vision, notamment Another World 1991-1993, Trinity 1998-1999, Cold Feet 1999-2000, JAG 2003, Preuves Ă  l’appui 2003-2005, NCIS 2004-2005, 3 Ă©pisodes, Mon oncle Charlie 2005-2013, NCIS Los Angeles 2010, 2015, Esprits criminels 2014, Shameless 2016. Tom Irwing/Simon Campbell acteur amĂ©ricain, vu dans les sĂ©ries Angela, 15 ans 1998-1999, Les Experts 2002, Related 2005-2006, Saving Grace 2007-2010, Grey’s Anatomy 2010-2011, Devious Maids 2013-2016. Jason Wiles/Damian Westlake acteur amĂ©ricain, surtout actif Ă  la tĂ©lĂ©vision New York 911 1999-2005, American Wives 2007, Esprits criminels 2010, Scream 2015. Absence de Tamala Jones. Retour Ă  l'index 16. ENVERS ET CONTRE TOUT THE LAST STAND ScĂ©nario David Amann RĂ©alisation Rob Bowman RĂ©sumĂ© Croyant enquĂȘter sur la mort d’un simple chauffeur de taxi, Castle et Beckett se retrouvent Ă  chercher une arme de destruction massive ! Critique L’excellent Ă©pisode par nature partir d’un fait banal et amener doucement Ă  quelque chose de beaucoup plus gros, mettre de l’humour au dĂ©part puis le rĂ©duire progressivement tout en faisant monter la pression, doubler l’enquĂȘte habituelle du soupçon de la manipulation, et vous obtenez 40 minutes quasiment sans faute qui vous scotchent Ă  votre fauteuil. D’entrĂ©e de jeu, Rob Bowman – sĂ»rement le meilleur rĂ©alisateur de la sĂ©rie et un trĂšs bon rĂ©alisateur tout court – installe une tension, un rythme rapide marquĂ© par une musique forte, qui scande les secondes et que l’on retrouvera plus tard. Tout commence donc par la mort d’Amir, un chauffeur de taxi dans un entrepĂŽt abandonnĂ©. Ainsi que le souligne Lanie, tout pourrait faire paraĂźtre Ă  un vol qui aurait mal tournĂ© mais pourquoi avoir brisĂ© les doigts du dĂ©funt ? David Amann, une des meilleures plumes du staff, nous invite ainsi Ă  ne pas prendre ce que nous allons voir comme allant de soi, plus que d’habitude. La prĂ©sence d’un diplomate syrien semble convenue mais c’est efficace pour troubler l’onde et cela nous vaut l’habituelle mais toujours rĂ©jouissante thĂ©orie de Castle ! Lequel devant un garde-meuble nous rĂ©galera une derniĂšre fois d’une rĂ©fĂ©rence cinĂ©matographique amusante. Une derniĂšre fois parce que voilĂ  que des traces de radioactivitĂ© sont dĂ©tectĂ©es. Avant que l’enquĂȘte n’atteigne un climax de tension, le scĂ©nario s’est accordĂ© une pause pour que Beckett Ă©voque ses Ă©tats d’ñme, dise son amertume devant la tournure de sa vie amoureuse et trace le portrait du compagnon idĂ©al. IntĂ©ressant que, sur ce passage, Nathan Fillion n’ait aucune ligne de texte. L’arrivĂ©e de Mark Fallon, de la SĂ©curitĂ© IntĂ©rieure, n’apaise pas vraiment les esprits ; d’autant qu’Adrian Pasdar est diablement convainquant en homme d’autoritĂ©. L’enquĂȘte suit un rythme trĂ©pidant car il y a urgence et ce moteur, pour ĂȘtre classique, n’en reste pas moins efficace. Tout comme le procĂ©dĂ© un brin Ă©culĂ© d’éjecter les hĂ©ros de l’enquĂȘte, histoire de dramatiser encore un peu les enjeux. Alors, certes, du coup, il n’y a plus de surprise dĂ©sormais mais cela n’enlĂšve rien Ă  la qualitĂ© de l’ensemble car David Amann a su doser les rĂ©vĂ©lations, amener chaque Ă©lĂ©ment Ă  temps et s’il ne surprend pas, c’est qu’il avait gardĂ© une terrible carte dans son jeu qu’il abat Ă  la derniĂšre minute nous laissant tĂ©tanisĂ© ! Anecdotes Cet Ă©pisode et le suivant forment un double Ă©pisode. Alon Moni Aboutboul/Fariq Yusef acteur israĂ©lien, vu au cinĂ©ma dans Rambo 3 1988, Munich 2005, The Dark Knight Rises 2012, La chute de Londres 2016. Il travaille aussi pour la tĂ©lĂ©vision NCIS 2010, Fringe 2011, NCIS Los Angeles 2013, The Blacklist 2014, The Leftovers 2015. Lochlyn Munro/Kevin McCann acteur canadien, vu dans Highlander 1994, JAG 1999, Monk 2004, HawaĂŻ Five-0 2012, Rizzoli & Isles 2015. Au cinĂ©ma, dans Dracula 2001 2000, Freddy contre Jason 2003, Assaut sur Wall Street 2013, A la poursuite de demain 2015. Adrian Pasdar/agent Mark Fallon acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Top Gun 1986, Aux frontiĂšres de l’aube 1987, L’impasse 1993 mais surtout Ă  la tĂ©lĂ©vision Profit 1996-1997, Les Chemins de l’étrange 2000-2002, Amy 2003-2005, Heroes 2006-2010, The Lying Game 2011, Agents of SHIELD 2014, Colony 2016. Retour Ă  l'index 17. RAPIDE, SILENCIEUX, MORTEL SWIFT, SILENT, DEADLY ScĂ©nario Andrew W. Marlowe RĂ©alisation Bill Roe RĂ©sumĂ© Les enquĂȘteurs n’ont que quelques heures pour dĂ©couvrir la bombe. Critique La surprise ne joue plus ici puisque le spectateur sait quels sont les tenants et les aboutissants mais le scĂ©nario d’Andrew W. Marlowe sait parfaitement user du contre-la-montre, gĂ©rer la tension et garder un peu de temps pour ses personnages. La rĂ©alisation est sans faute. L’orchestration est cependant moins prĂ©sente et moins signifiante que pour le premier volet. Tout le dĂ©part de l’épisode jusqu’au gĂ©nĂ©rique se joue sur trois fronts qui se renforcent mutuellement gĂ©nĂ©rant un effet d’angoisse croissant Castle et Beckett se congelant Ă  petit feu, Martha et Alexis rentrĂ©es inopinĂ©ment et se demandant oĂč est Richard, les enquĂȘteurs Ă  cran ayant autre chose Ă  faire que les chercher. Évidemment que notre couple prĂ©fĂ©rĂ© s’en sortira mais, par un coup de vice dont on aurait pourtant pu s’attendre de la part de Marlowe, le Caskett » subit un coup d’arrĂȘt. Castle va vĂ©ritablement ĂȘtre le moteur de tout l’épisode. Ce sont ses intuitions, ses suggestions qui vont rĂ©ellement permettre Ă  l’enquĂȘte de progresser. Du grand Nathan Fillion. Pourtant, Mark Fallon ne passe pas au second plan grĂące Ă  l’énergie que met Adrian Pasdar dans son personnage. Il ne le rend vraiment pas sympathique mais c’est parfaitement voulu et pleinement rĂ©alisĂ©. Juste une anecdote glissĂ©e par Ryan Ă©clairera sur les motivations de l’agent Fallon. AprĂšs la sĂ©quence Dana Delany en saison 2, c’est une autre sĂ©quence de haut vol que s’offre la sĂ©rie avec Adrian Pasdar. C’est moins chaleureux mais, du moins, c’est complĂštement diffĂ©rent et pas moins intĂ©ressant. Coup de gĂ©nie du scĂ©nariste que la mĂ©thode Castle » qui sauve New York ! C’est Ă  peine croyable mais c’est tellement bon !! Anecdotes GĂ©nĂ©rique diffĂ©rent il est bleu glacier et l’orchestration n’est pas la mĂȘme. On est programmĂ© par la peur » Ă©nonce Beckett Approximativement au 3/4 de l’épisode, Esposito cite deux noms, Evan Bauer et Jack Cochran ; en prenant le nom du premier et le prĂ©nom du second, il est possible d'obtenir Jack Bauer, le personnage principal de 24 heures chrono. Cochran est sans doute une rĂ©fĂ©rence Ă  Robert Cochran, co-crĂ©ateur de la sĂ©rie avec Joel Surnow. Quant Ă  Evan peut ĂȘtre une rĂ©fĂ©rence Ă  Evan Katz, scĂ©nariste/executive producer durant toute la sĂ©rie 24 heures chrono, et co-crĂ©ateur avec Manny Coto du spin-off 24 Legacy. Absence de Tamala Jones. Retour Ă  l'index 18. UN PASSÉ ENCOMBRANT SLAY THE DRAGON ScĂ©nario Elisabeth Davis RĂ©alisation David M. Barrett RĂ©sumĂ© Castle et Beckett enquĂȘtent dans le monde impitoyable du soap-opera. Critique Une fois encore, Castle se paye un genre et c’est le soap qui trinque. L’épisode est amusant, surjouĂ© Ă©videmment mais il aurait pu ĂȘtre meilleur cependant. Les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments donnent plus l’impression d’ĂȘtre juxtaposĂ©s que rĂ©ellement mĂȘlĂ©s. On passe donc de l’un Ă  l’autre sans vrai lien. L’écriture d’un soap a peut-ĂȘtre dĂ©teint sur Elisabeth Davis. En tout cas, on rit pas mal. La mort de la victime est dĂ©jĂ  une satire en soi c’est un auteur ! L’effet miroir joue et on savoure d’autant que Castle et Beckett la prolonge d’une certaine façon. NĂ©anmoins, ensuite, c’est un dĂ©roulement beaucoup plus classique qui survient mĂȘme si les interrogatoires des comĂ©diens sont trĂšs cocasses. TrĂšs drĂŽles certes mais on a quand mĂȘme connu plus dĂ©sopilant. Elisabeth Davis s’amuse Ă  doter tous les suspects d’alibis et on sourit devant la perplexitĂ© croissante des enquĂȘteurs. Le problĂšme c’est que quand Castle trouve la solution, l’impression laissĂ© c’est qu’elle sort de nulle part. On aura une derniĂšre occasion de sourire avec la scĂšne Ă©crite par le romancier pour le soap. Heureusement, les divas vont sauver le mĂ©diocre pour le tirer vers le mieux. Susan Sullivan se dĂ©chaĂźne dans cet Ă©pisode qui a dĂ» lui rappeler des souvenirs ! Martha est littĂ©ralement dans son Ă©lĂ©ment puisqu’elle a jouĂ© dans ce soap
trente ans avant ! Elle veut se la jouer agent infiltrĂ© » et c’est vraiment trĂšs drĂŽle. Surtout dans deux moments ne paraissant pas du tout ĂȘtre ce qu’ils sont. LĂ , on est pliĂ© et la complicitĂ© entre Susan Sullivan et Nathan Fillion est exquise. Et puis il y a Jane Seymour, en invitĂ© de luxe. L’actrice surjoue une grande partie du temps elle incarne la mĂšre de la victime et il ne faut pas rater le moment oĂč elle est amenĂ©e au poste mais, quand son personnage est fermement interrogĂ© par les enquĂȘteurs, elle se pose et nous montre, Ă  nous et Ă  Castle et Beckett, ce que c’est que le talent. On n’ira pas jusqu’à brĂ»ler un cierge mais, dans le contexte de cet Ă©pisode, Jane Seymour Ă©tait l’actrice qu’il fallait et elle ne se rate pas, nous faisant bien rire alors que son personnage n’a rien de reluisant ! Anecdotes Absence de Ruben Santiago-Hudson Castle affirme qu’une machine Ă  dĂ©rĂ©gler le climat a Ă©tĂ© imaginĂ©e dans un soap. Lequel est imaginaire mais la machine a Ă©tĂ© imaginĂ©, elle, dans le film Chapeau melon et bottes de cuir ! ScĂšne rarissime Castle appelle Beckett Katherine » mais c’était pour se moquer. Tina Majorino/Reese Harlan actrice amĂ©ricaine, de son nom complet Harmony Olivia Tina Majorino, elle travaille essentiellement pour la tĂ©lĂ©vision Veronica Mars 2004-2007, Big Love 2006-2010, Bones 3 Ă©pisodes, 2010-2011, Legends 2014. Jane Seymour/Gloria Chambers nĂ©e Joyce Frankenberg, cette actrice britannique a Ă©tĂ© naturalisĂ©e amĂ©ricaine en 2005. Elle dĂ©bute avec Ah ! Dieu ! que la guerre est jolie ! 1969 de Richard Attenborough, qui deviendra son beau-pĂšre entre 1971 et 1973 mais c’est son rĂŽle de James Bond Girl dans Vivre et laisser mourir Solitaire en 1973 qui la fait connaĂźtre. Elle jouera ensuite notamment dans La RĂ©volution française 1989 ou Serial noceurs 2005 mais c’est la tĂ©lĂ©vision qui lui donne ses principaux rĂŽles, en particulier Docteur Quinn, femme mĂ©decin 1993-1998. Elle a aussi jouĂ© dans les sĂ©ries Smallville 2004-2005, Miss Marple 2007, Franklin et Bash 2012-2014, Jane the Virgin 2015. ÉlevĂ©e officier dans l’Ordre de l’Empire britannique en 2000. Retour Ă  l'index 19. ANTIDOTE QUID PRO QUO ScĂ©nario Terence Paul Winter RĂ©alisation Jeff Blockner RĂ©sumĂ© Un jurĂ© s’effondre en plein procĂšs il a Ă©tĂ© empoisonnĂ© ! Critique Un honnĂȘte Ă©pisode mĂȘme s’il n’a rien de particuliĂšrement original. Son erreur est de ne pas se moquer du genre judiciaire et de l’aborder de façon trop sĂ©rieuse. Il est cependant assez bien Ă©crit pour se suivre plaisamment. L’épisode se base sur l’aphorisme bien connu A qui profite le crime ? ». En l’occurrence Ă  l’accusĂ©. Le scĂ©nario est assez habile pour ne pas l’écarter de la liste des suspects mais un autre aphorisme veut que le doute lui profite aussi. L’accusĂ© innocent, c’est un clichĂ© des sĂ©ries et films judiciaires et, sur ce plan, Castle n’innove absolument pas mais, surtout, ne propose pas une fantaisie qui donnerait un second degrĂ© Ă  l’épisode. A la place, c’est une enquĂȘte sĂ©rieuse mais banale qui nous est proposĂ©e. Par contre, on apprĂ©ciera que le personnage de Montgomery soit mis en avant. VoilĂ  un policier consciencieux mis sous pression par le procureur en personne ; difficile de bien faire son mĂ©tier quand l’affaire concerne un procĂšs mĂ©diatisĂ©. C’est grĂące Ă  sa tĂ©nacitĂ©, et au soutien sans faille qu’il apporte Ă  Beckett, que l’affaire sera rĂ©solue. Ruben Santiago-Hudson campe solidement son rĂŽle. Il y a une intrigue secondaire dans cet Ă©pisode autour d’un secret d’Alexis et d’une mĂ©thode peu scrupuleuse de son pĂšre pour savoir ce que fait sa fille. Amusant mĂȘme si c’est une redite destinĂ©e Ă  nous faire comprendre la fonciĂšre honnĂȘtetĂ© de la jeune fille. Heureusement, la bonne composition de Molly C. Quinn permet Ă  Alexis d’échapper au clichĂ© de la bonne fille un peu bĂȘta. On aura aussi apprĂ©ciĂ© comment elle remet son pĂšre en place mais, ça aussi c’est une redite. Dommage. Anecdotes Le titre original de cet Ă©pisode est un jeu de mot avec la sĂ©rie Law and Order connue en France sous le nom New York, police judiciaire. Bruce Davison/Louis Arnacki acteur amĂ©ricain, vu au cinĂ©ma dans Fureur apache 1972, Six degrĂ©s de sĂ©paration 1993, X-Men 2000, 2002, Le maĂźtre du jeu 2003. Il a tournĂ© aussi pour la tĂ©lĂ©vision Les contes de la crypte 1995, Triangle 2005, Les aventures de Flynn Carson le secret de la coupe maudite 2008. Retour Ă  l'index 20. UN MENTOR TRÈS SPÉCIAL NOLA CONFIDENTIAL ScĂ©nario Scott Williams RĂ©alisation Steve Boyum RĂ©sumĂ© Le corps d’un journaliste est retrouvĂ© dans le four d’une pizzĂ©ria. Critique VoilĂ  un Ă©pisode de Castle comme on les aime, plein d’humour mais un humour au service d’une solide enquĂȘte policiĂšre. Avant le gĂ©nĂ©rique donc en moins de dix minutes, le spectateur a eu deux grands Ă©clats de rire ! Rien que les noms des quatre pizzaiolos en guerre sont des bijoux de drĂŽlerie sans oublier les coups pendables qu’ils se sont faits entre eux ! MĂȘme Lanie pour une fois sacrifie Ă  l’humour noir !! La thĂ©orie fumeuse de Castle est aussi brĂšve qu’hilarante. L’identitĂ© de la victime, Gordon Burns, journaliste dĂ©chu, lance vĂ©ritablement l’histoire. Une histoire simple puisqu’elle part de la guerre des pizzas » pour aboutir Ă  un trafic de drogue. Simple mais en aucun cas linĂ©aire. Chacun des suspects pourrait ĂȘtre liĂ© au crime et au trafic mais leurs interrogatoires distillent Ă©galement de petites pastilles d’humour. Faire rire en instruisant le spectateur ; c’est bien jouĂ©. L’enquĂȘte rebondit avec la dĂ©couverte de Monica Wyatt, une ex de la victime. Liz Vassey apporte la gravitĂ© et la tendresse appropriĂ©e faisant un joli contraste avec les hommes jusqu’alors prĂ©sentĂ© qui avaient tous un cĂŽtĂ© ridicule ou pathĂ©tique. Poursuivre l’enquĂȘte va permettre de traquer la Baleine Blanche » de Burns en lien avec un Ă©pisode traumatisant de son passĂ©. VoilĂ  l’élĂ©ment tragique qui densifie le fond de l’épisode. TrĂšs apprĂ©ciable aussi la rĂ©vĂ©rence, trĂšs dans l’ADN de la sĂ©rie, au film noir » et que ce soit Boggie » qui apporte un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant est un bel hommage. Le fin mot de l’histoire, il revient Ă  Castle, grand amateur du genre. L’intrigue secondaire du jour, liĂ©e Ă  Alexis, est diffĂ©rente des habituelles par sa gravitĂ©. L’adolescente vit trĂšs mal un coup qu’on lui a fait et ne comprend pas bien pourquoi elle rĂ©agit comme elle le fait. Molly C. Quinn est ici particuliĂšrement convaincante et la connexion avec Nathan Fillion toujours aussi limpide. Les deux acteurs rĂ©alisent un sans-faute dans cette partition et il est bien vu de ne pas dresser de l’ñge ingrat » un portrait caricatural mais bien nuancĂ©. Anecdotes Castle a Ă©crit Ciel de cendres ». En 2003, Ryan Ă©tait dans la brigade des stups. La Baleine blanche » fait Ă©videmment rĂ©fĂ©rence Ă  Moby Dick, mĂ©taphore de l’obsession destructrice, d’aprĂšs le roman Ă©ponyme d’Herman Melville. Il y a plusieurs rĂ©fĂ©rences dans l’épisode. Gary Basaraba/Ralph Carbone acteur canadien, vu au cinĂ©ma dans La derniĂšre tentation du Christ 1988, Striptease 1996, Suburbicon 2017 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Brooklyn South 1997-1998, Boomtown 2002-2003, Person of Interest 2013-2014, NCIS Nouvelle-OrlĂ©ans 2016. Peter Onorati/Sal Malavolta acteur amĂ©ricain, surtout actif Ă  la tĂ©lĂ©vision Walker, Texas Ranger 2000, Mes plus belles annĂ©es 2002-2004, Ghost Whisperer 2007, Desperate Housewifes 2009. Liz Vassey/Monica Wyatt actrice amĂ©ricaine, elle tourne principalement pour la tĂ©lĂ©vision La Force du destin 1990-1992, Code Quantum 1991, 1993, Star Trek la nouvelle gĂ©nĂ©ration 1992, Urgences 1994, Dharma et Greg 2000, Tru Calling 2005, Les Experts 2005-2010, La diva du divan 2011-2012. Retour Ă  l'index 21. REPRÉSAILLES KREWE ScĂ©nario Matt Pyken RĂ©alisation Paul Holahan RĂ©sumĂ© Un champion de natation est retrouvĂ© mort noyĂ©. ParallĂšlement, Castle s’agace de voir un autre auteur s’intĂ©resser Ă  Beckett. Critique Episode un peu ambivalent. Son intrigue principale ne casse pas trois pattes Ă  un canard mais elle est tout de mĂȘme suffisamment bien Ă©crite pour rester intĂ©ressante. Par contre, une fois n’est pas coutume, l’intrigue secondaire concerne Richard Castle lui-mĂȘme ! Ces deux segments tendent Ă  se renforcer mutuellement, ce qui est une rĂ©ussite, et sauve l’épisode. Lequel commençait mal avec cette histoire d’un nageur venu d’un milieu modeste, dĂ©sargentĂ© et qui devient un potentiel champion. La question usuelle du D’oĂč vient l’argent ? » n’est nĂ©anmoins pas mal exploitĂ©e puisqu’elle permet de dĂ©velopper l’environnement de la victime, fournissant ainsi la crĂ©dibilitĂ© du mobile du meurtre lorsque les enquĂȘteurs l’auront trouvĂ©. Le dopage dans le sport est aussi devenu un clichĂ© de la sĂ©rie policiĂšre. C’est dommage d’y avoir sacrifiĂ©. Tout cela va dĂ©boucher sur la rĂ©solution du crime grĂące à
Michael Connelly ! Le cĂ©lĂšbre auteur de polars participe Ă  la traditionnelle soirĂ©e poker chez Castle avec Dennis Lehanne et c’est lui qui pose la question qui va renverser la table et relancer l’intrigue. Cette sĂ©ance prend place dans l’intrigue secondaire autour d’Alex Conrad, auteur de polar dĂ©butant qui a pour mentor Richard Castle. Sauf que Castle Richard prend ombrage de l’intĂ©rĂȘt de Conrad pour Beckett. La jalousie du romancier est aussi comique que sincĂšre et Nathan Fillion joue toute la gamme colĂšre froide, mĂ©chancetĂ© de gamin, homme sensĂ© obligĂ© de reconnaĂźtre sa mesquinerie. Le plus beau, c’est l’aveu qu’il fait Ă  Beckett qui lui adresse la plus belle des rĂ©ponses. Anecdotes Justin Bruenig/Rob Tredwyck acteur amĂ©ricain, surtout vu Ă  la tĂ©lĂ©vision La force du destin 2003-2011, Les Experts Miami 2008, Knight Rider 2008-2009, Ringer 2011-2012, Grey’s Anatomy 2013-2014, Les Experts Cyber 2015. Erik Palladino/coach Rome acteur amĂ©ricain, vu Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Murphy Brown 1996-1997, Urgences 1999-2001, Les Experts 2006, Championnes Ă  tout prix 2009-2010, NCIS Los Angeles 2012-2013, Suits 2015. Brendan Hines/Alex Conrad acteur et chanteur amĂ©ricain, vu dans les sĂ©ries Lie to me 2009-2011 et Scorpion 2015. Josie Loren/Bridget McManus nĂ©e Josie Lopez, cette actrice amĂ©ricaine d’origine cubaine tourne surtout part la tĂ©lĂ©vision Veronica Mars 2006, Championnes Ă  tout prix 2009-2012, Mentalist 2014-2015. QuatriĂšme rĂ©union poker entre Castle et ses pairs. Retour Ă  l'index 22. AIE FOI EN LA PAROLE KNOCKOUT ScĂ©nario Alexi Hawley RĂ©alisation John Terlesky RĂ©sumĂ© Mike Royce, le mentor de Beckett, est assassinĂ©. Pour retrouver le meurtrier, elle n’hĂ©site pas Ă  aller jusqu’à Los Angeles. Critique Un Ă©pisode plutĂŽt dur sur le thĂšme bien connu de la vengeance et de la justice. Classique mais bien fait et Nathan Fillion assure la part d’humour. Classique aussi que le policier trop » impliquĂ© refuse de lĂącher. Beckett doit aller Ă  Los Angeles car le tueur prĂ©sumĂ© – un certain Ganz - n’a fait qu’un saut Ă  New York. La sĂ©rie s’offre cependant son originalitĂ© grĂące Ă  Richard Castle. L’arrivĂ©e discrĂšte » de nos duettistes dans la CitĂ© des Anges puis la brĂšve mais hilarante sĂ©quence Ă  l’hĂŽtel sont des moments de lĂ©gĂšretĂ© bienvenus. Classique aussi cette enquĂȘte en jouant au chat et Ă  la souris avec la police locale mais, lĂ  encore, la Castle touch », c’est le tournage de Vague de chaleur dĂ©calĂ©, trĂšs drĂŽle et trĂšs utile aussi ! Par contre, le coup de la balle qui fond, c’est beaucoup plus original ! On ne manquera pas non plus l’entrĂ©e en scĂšne ultra-sexy de Beckett essayant de piĂ©ger Ganz. L’épisode vaut surtout son pesant de cacahuĂštes pour sa place dans le Caskett ». Les deux hĂ©ros ne sont pas dans les positions habituelles ; ils sont dans une autre ville superbes extĂ©rieurs ; l’hĂŽtel de Ganz a un petit cĂŽtĂ© Les Experts Miami et sans tout ce qui fait leur quotidien. Lorsqu’ils parlent ensembles, le soir, Ă  l’hĂŽtel, ils le font Ă  cƓur ouvert et on sent que les deux personnages sont sur la corde raide. Tant Nathan Fillion que Stana Katic laissent entrapercevoir la tension qui habitent Castle et Beckett. Le temps paraĂźt suspendu, hĂ©sitant. Anecdotes Dominic Purcell/Russell Ganz acteur anglo-australien, on a pu le voir au cinĂ©ma dans Mission Impossible 2 2000, Blade Trinity 2004 mais surtout Ă  la tĂ©lĂ©vision John Doe 2003, Prison Break 2005-2009, The Flash 2014. Sweeney/Kyle Seeger Daniel Bernard Sweeney, acteur amĂ©ricain, vu dans Les coulisses du pouvoir 1986, Sons 1989, Visiteurs extraterrestres 1993, Chiraq 2015. A la tĂ©lĂ©vision, Docteur House 2006, The Event 2010. Jason George/Charles Kelvin acteur amĂ©ricain, surtout vu Ă  la tĂ©lĂ©vision Roswell 2000, Stargate SG-1 2005-2006, Les MystĂšres d’Eatswick 2009-2010, Grey’s Anatomy depuis 2010, Mistresses 2013-2016. Absence de Susan Sullivan et Molly C. Quinn. Retour Ă  l'index 23. CHANTIER À HAUT RISQUE DOWN THE RABBIT HOLE ScĂ©nario Terri Edda Miller RĂ©alisation John Bleckner RĂ©sumĂ© La mort d’une candidate amĂšne Castle et Beckett dans le monde glamour des concours de beautĂ© Critique Joli Ă©pisode qui se moque des concours de beautĂ© en reprenant tous les codes mais avec le regard moqueur de la sĂ©rie. C’est un peu meurtre chez Miss DĂ©tective dont on retrouve un certain nombre de marqueurs comme le photographe Ă  la rĂ©putation sulfureuse, l’organisatrice du concours qui ne jure que par lui, le prĂ©sentateur star, le conseiller effĂ©minĂ©. Les portraits de tous ceux qui gravitent autour du concours n’a rien de reluisant ! Classique et un peu facile. On pense aussi Ă  cet Ă©pisode de Castle, L’enfer de la mode » 2-3 oĂč les projecteurs diffusaient une lumiĂšre crue sur le monde du mannequinat. NĂ©anmoins, l’épisode est plus que cela. A partir du moment oĂč une candidate – une blonde un peu bĂȘte et mĂ©chante – donne aux enquĂȘteurs le violon qui servait Ă  la victime pour son numĂ©ro, elle leur remet Ă©galement – selon elle – le mobile du meurtre » ; Ă  savoir des photos de nus. Photos que l’on pourra voir, ce qui n’est pas si frĂ©quent tout de mĂȘme ! Qui dit photo de nu pour une future Miss dit chantage dit aussi photographe. C’est en examinant soigneusement la photo – mais que » la photo – que Castle trouve le dĂ©tail qui relance l’intrigue et l’éloigne du copier-coller et c’est grĂące Ă  Beckett que l’écrivain aura la rĂ©vĂ©lation. L’épisode comprend deux intrigues secondaires. La moins importante tient dans le choix du cadeau Ă  sa femme par Montgomery pour fĂȘter 30 ans de mariage. C’est Castle qui lui suggĂšre ledit cadeau. Mais, plus fort, il y a l’histoire entre Alexis et Ashley. Les deux adolescents s’apprĂȘtent Ă  quitter le lycĂ©e et Alexis craint que l’éloignement ne tue leur amour mais aussi elle refuse qu’il fasse un choix en fonction d’elle et non de ce qu’il veut lui pour son avenir. Entre les deux, papa Castle devra jouer les mĂ©diateurs ! C’est tendre et touchant grĂące en partie Ă  la connexion Nathan Fillion-Molly C. Quinn. Anecdotes Michael McKean/Victor Baron acteur amĂ©ricain, il joue sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, on l’a vu dans 1941 1979, Spinal Tab 1984, Jack 1996, JugĂ© coupable 1999. A la tĂ©lĂ©vision, il fut rĂ©current pour X-Files Morris Fletcher, 3 Ă©pisodes, 1998-2002, The Lone Gunmen 2001, Better Call Saul 2015. Sasha Roiz/Bobby Stark acteur israĂ©lo-canadien, vu au cinĂ©ma dans PompĂ©i 2014 et Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Missing disparu sans laisser de traces 2004, NCIS 2007, Lie to me 2009, Docteur House 2011, Grimm 2011-2017. Teri Polo/Kayla Baron Teresa Elisabeth Polo, actrice et mannequin amĂ©ricaine, vue au cinĂ©ma dans La maison aux esprits 1993, Mon beau-pĂšre et moi 2000 et vue Ă  la tĂ©lĂ©vision dans Bienvenu en Alaska 1994-1995, Le DamnĂ© 1998-1999, The Practice 2003, Les Experts Miami 2008, The Fosters depuis 2013. Bellamy Young/Candace Ford cette actrice amĂ©ricaine, nĂ©e Amy Maria Young, est principalement connue pour son rĂŽle – magnifique – de Mellie Grant dans Scandal depuis 2012. Elle incarne aussi la compagne d’Hotchner dans Esprits criminels 7 Ă©pisodes 2011-2013. Elle a aussi jouĂ© dans Scrubs 2004-2009. Judith Scott/ Evelyn Montgomery actrice amĂ©ricaine vue dans les sĂ©ries Robocop 1994, Inspecteur Barnaby 1998, X-Files 2000, FBI PortĂ©s Disparus 2003, Dexter 2007, Docteur House 2008, Les Experts Miami 2011. Absence de Tamala Jones remplacĂ©e par Arye Gross. Retour Ă  l'index 24. LA CHUTE POETIC JUSTICE RĂ©sumĂ© Hal Lockwood, l’assassin de la mĂšre de Beckett, s’évade de prison. En se lançant Ă  ses trousses, Kate Beckett provoque une sĂ©rie de drames. Critique Épisode trĂšs noir, trĂšs dur et trĂšs amer ; jamais l’arc Johanna Beckett » n’avait tant ressemblĂ© Ă  la terre brĂ»lĂ©e. Le spectateur profite tout juste quelques minutes de lĂ©gĂšretĂ© avant d’entrer dans la violence. Elle prend tous les visages, physique usage de grenade assourdissante, fusillades et psychologique peur de Jim Beckett de perdre sa fille ; la rencontre de Scott Paulin et de Nathan Fillion est trĂšs Ă©mouvante. Stana Katic est Ă©blouissante, volant la vedette Ă  son partenaire ce qui causera des frictions elle donne Ă  voir un flic qui s’obnubile, un supĂ©rieur qui confond autoritĂ© et autoritarisme mais surtout une femme qui n’écoute plus rien, ni personne. Ce n’est plus une enquĂȘte ; c’est une croisade. Sur l’autel de sa vengeance, Kate Beckett sacrifie Richard Castle. Leur tĂȘte-Ă -tĂȘte, d’abord trĂšs touchant, devient tendu et, Ă  bout – magnifique composition des comĂ©diens incandescents – ils se lancent Ă  la figure quelques vĂ©ritĂ©s blessantes. Cet Ă©pisode met aussi en valeur le capitaine Montgomery et Ruben Santiago-Hudson donne toute sa force Ă  ce personnage secondaire mais si attachant. Tour Ă  tour, il est dur, tendre, complice. Un numĂ©ro trĂšs fort. Il y aura un autre sacrifice. L’enquĂȘte s’est poursuivie et la tĂ©nacitĂ© de Ryan et Esposito a malheureusement payĂ©. Une visite de Lockwood nous l’avait dĂ©jĂ  appris. C’est un moment glaçant. Max Martini est trĂšs convainquant cet homme fait froid dans le dos et quand il sourit, c’est pire encore ! Ce qui rend ce final si fort, c’est que le scĂ©nario ne sacrifie aucunement l’émotion Ă  l’action. Il est impossible de garder les yeux secs jusqu’au bout et surtout pas aprĂšs la derniĂšre rĂ©plique de Nathan Fillion. L’aveu de Castle. Anecdotes Retour de Max Martini Hal Lockwood, Scott Paulin Jim Beckett et Judith Scott Evelyn Montgomery. Retour Ă  l'index

Puffpuff. Le puff-puff est de retour dans ce Dragon Quest XI : il s’agit d’une petite sĂ©quence avec des jeunes filles Ă  trouver Ă  travers le monde. Cela rapporte la distinction En connaisseur, pour avoir expĂ©rimentĂ© le plaisir du puff-puff sous toutes

Adc 11 apr 2014Published on Apr 11, 2014Indian NewspaperAfternoon Despatch & Courier 1211 ADAPTATIONS OF NOVELS AND SHORT STORIES IN CINEMA — The Gardener, 1915.[164] Tagore was renowned throughout much of Europe, North America, and East Asia. He co-founded Dartington Hall School, a progressive coeducational institution;[165] in Japan, he inïŹ‚uenced such ïŹgures as Nobel laure- ate Yasunari Kawabata.[166] Tagore’s
DĂ©cernĂ© pour avoir obtenu tous les trophĂ©es existants. DĂ©cernĂ© pour avoir accompli le rite de passage Ă  l'Ăąge adulte au sommet du piton de Caubaltin. DĂ©cernĂ© pour avoir reçu un accueil chaleureux Ă  HĂ©liodor. DĂ©cernĂ© pour avoir affrontĂ© un danger incroyable, et avoir survĂ©cu pour le raconter. DĂ©cernĂ© pour avoir Ă©tĂ© le tĂ©moin privilĂ©giĂ© des pouvoirs de l'ÉclairĂ©. DĂ©cernĂ© pour ĂȘtre arrivĂ© dans un territoire qui ne vous est pas familier. DĂ©cernĂ© pour vous ĂȘtre fait de nouvelles alliĂ©es dignes de confiance. DĂ©cernĂ© pour avoir obtenu une place trĂšs honorable lors d'une course palpitante. DĂ©cernĂ© pour ĂȘtre parti en quĂȘte de nouvelles terres. DĂ©cernĂ© pour ĂȘtre devenu le hĂ©ros de l'arĂšne d'Octogonia. DĂ©cernĂ© pour avoir fait ouvrir les Ă©cluses vers le vaste monde. DĂ©cernĂ© pour avoir sauvĂ© le village de Phnom Menh. DĂ©cernĂ© pour avoir clos une histoire d'amour malheureuse. DĂ©cernĂ© pour avoir sauvĂ© le royaume de Sniflheim d'un dĂ©sastre certain. DĂ©cernĂ© pour ĂȘtre enfin parvenu jusqu'Ă  l'Yggdrasil et avoir dĂ©couvert la vĂ©ritĂ©. DĂ©cernĂ© pour vous ĂȘtre aventurĂ© sur des terres dĂ©solĂ©es afin de poursuivre votre quĂȘte. DĂ©cernĂ© pour avoir remportĂ© une bataille dĂ©cisive et ramenĂ© la lumiĂšre Ă  HĂ©liodor. DĂ©cernĂ© pour avoir surmontĂ© une Ă©preuve difficile et appris une technique secrĂšte. DĂ©cernĂ© pour avoir rencontrĂ© des alliĂ©s joyeux et courageux. DĂ©cernĂ© pour avoir rĂ©tabli la paix dans les ocĂ©ans. DĂ©cernĂ© pour avoir mis un terme Ă  un cauchemar qui semblait Ă©ternel. DĂ©cernĂ© pour avoir Ă©veillĂ© un pouvoir nouveau et attirant. DĂ©cernĂ© pour avoir mis fin Ă  une querelle de longue date. DĂ©cernĂ© pour avoir fait renaĂźtre une lĂ©gende ancienne. DĂ©cernĂ© pour avoir sauvĂ© Yotto d'un destin funeste. DĂ©cernĂ© pour avoir obtenu un symbole d'espoir mĂ©morable. DĂ©cernĂ© pour avoir vaincu le Seigneur des Ombres et rĂ©tabli l'Arbre du Monde Ă  sa place dans le ciel. DĂ©cernĂ© pour avoir pris une dĂ©cision difficile aprĂšs une quĂȘte longue et Ă©reintante. DĂ©cernĂ© pour avoir enfin accompli votre destinĂ©e. DĂ©cernĂ© pour avoir terminĂ© tous vos prĂ©paratifs avant l'affrontement final. DĂ©cernĂ© pour avoir rĂ©solu tous les mystĂšres d'ElrĂ©a. DĂ©cernĂ© pour avoir vaincu 1000 monstres. DĂ©cernĂ© pour avoir lancĂ© 30 attaques prĂ©ventives sur les ennemis. DĂ©cernĂ© pour avoir chevauchĂ© avec succĂšs tous les monstres qui pouvaient l'ĂȘtre. DĂ©cernĂ© pour avoir exĂ©cutĂ© 25 combos d'Ă©quipe. DĂ©cernĂ© pour avoir collectĂ© 500 types d'objets diffĂ©rents. DĂ©cernĂ© pour avoir collectĂ© toutes les piĂšces d'Ă©quipement permettant de changer d'apparence. DĂ©cernĂ© pour avoir complĂ©tĂ© la troisiĂšme page de votre album de mĂ©dailles. DĂ©cernĂ© pour avoir fabriquĂ© 10 objets avec la transforge. DĂ©cernĂ© pour avoir retravaillĂ© 10 objets avec la transforge. DĂ©cernĂ© pour avoir fabriquĂ© une piĂšce d'Ă©quipement +3 avec la transforge. DĂ©cernĂ© pour avoir façonnĂ© l'arme suprĂȘme avec la transforge. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques de l'ÉclairĂ©. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques de fauche. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques de sorcellerie. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques de guĂ©rison. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques de l'art du divertissement. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques permettant d'atteindre la sagesse suprĂȘme. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques d'arts martiaux. DĂ©cernĂ© pour avoir maĂźtrisĂ© toutes les techniques les plus chevaleresques. DĂ©cernĂ© pour avoir accostĂ© sur toutes les Ăźles du monde. DĂ©cernĂ© pour avoir visĂ© toutes les cibles dans le mille. DĂ©cernĂ© pour avoir Ă©coutĂ© les bulletins mĂ©tĂ©o de toutes les mĂ©tĂ©orologues sur le terrain. DĂ©cernĂ© pour avoir reçu 10 distinctions liĂ©es au casino. DĂ©cernĂ© pour avoir expĂ©rimentĂ© le plaisir du puff-puff sous toutes ses formes. DĂ©cernĂ© pour avoir terminĂ© 40 quĂȘtes. DĂ©cernĂ© pour ĂȘtre venu Ă  bout de tous les dĂ©fis proposĂ©s par la roue du Dharmal. DĂ©cernĂ© pour avoir jurĂ© fidĂ©litĂ© pour l'Ă©ternitĂ©. DĂ©cernĂ© pour avoir pris particuliĂšrement soin de maintenir tout le monde au top de sa forme, de jour comme de nuit.

Vouspouvez trouver dans la ville plusieurs magasins : bien sur un Cathédrale des Ombres (un nouveau type de fusion est disponible : la fusion sacrificielle), et la seule Bijouterie de Rag du jeu, qui permet d'échanger des gemmes contre des objets, et des démons impossibles à recruter (tous ceux du type [Element] et [Mitama]). Vous pouvez trouver un Cl. Répulsive dans

You're Reading a Free Preview Pages 13 to 32 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 42 to 54 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 61 to 75 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 82 to 94 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Page 103 is not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 116 to 118 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 125 to 129 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 136 to 142 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 149 to 181 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 188 to 203 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 213 to 214 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 218 to 238 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 242 to 245 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 249 to 252 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 265 to 269 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 273 to 288 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 293 to 297 are not shown in this preview. You're Reading a Free Preview Pages 301 to 312 are not shown in this preview.
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